29/11/2015
Loué sois-tu 1
… aujourd’hui, nous ne pouvons pas nous empêcher de reconnaître qu’une vraie approche écologique se transforme toujours en une approche sociale, qui doit intégrer la justice dans les discussions sur l’environnement, pour écouter tant la clameur de la terre que la clameur des pauvres (n°49)
Tout est lié, et la protection authentique de notre propre vie comme de nos relations avec la nature est inséparable de la fraternité, de la justice ainsi que de la fidélité aux autres (n°70)
« Paix, justice et sauvegarde de la création sont trois thèmes absolument liés, qui ne pourront pas être mis à part pour être traités séparément sous peine de tomber de nouveau dans le réductionnisme » (n°90, citant Caritas in veritate).
Soutiens-nous, nous t’en prions, dans la lutte pour la justice, l’amour et la paix… pour que vienne ton Règne de justice, de paix, d’amour et de beauté. (n°246).
Pape François - Encyclique "Loué sois-tu"
00:00 | Lien permanent | Commentaires (2)
27/11/2015
Graines de piano
Agnès Obel:Chord left (2014)
00:00 Publié dans Musiques | Lien permanent | Commentaires (0)
25/11/2015
La croix, l'étoile et le croissant
Frida Boccara: La croix, l'étoile et le croissant (1969)
00:00 Publié dans Actualités, Chansons, Musiques | Lien permanent | Commentaires (5)
17/11/2015
Agnus Dei
Agnus Dei
L’agneau cherche l’amère bruyère,
C’est le sel et non le sucre qu’il préfère,
Son pas fait le bruit d’une averse sur la poussière.
Quand il veut un but, rien ne l’arrête,
Brusque, il fonce avec de grands coups de sa tête,
Puis il bêle vers sa mère accourue inquiète…
Agneau de Dieu, qui sauves les hommes,
Agneau de Dieu, qui nous comptes et nous nommes,
Agneau de Dieu, vois, prends pitié de ce que nous sommes.
Donne-nous la paix et non la guerre,
Ô l’agneau terrible en ta juste colère.
Ô toi, seul Agneau, Dieu le seul fils de Dieu le Père.
Paul Verlaine, Liturgies intimes
00:00 Publié dans Poèmes | Lien permanent | Commentaires (3)
14/11/2015
Paix
22:42 | Lien permanent | Commentaires (2)
13/11/2015
Symphonie déjouée
Romantique, fantastique, pathétique,
elle s’avance, imposante, impressionnante,
fleuve immense qui déborde.
Elle charrie ses arbres morts, ses herbes folles, ses cailloux dangereux.
Elle est aussi bateau fou fanfaron, vaisseau fantôme,
dans la brume qui s’allume puis s’évapore.
Tantôt meute de chiens ou horde de loups,
troupeau de brebis ou chevauchée de licornes,
partout où elle passe la rue meurt.
Les cuivres ruissellent d’or et d’aurores,
rutilantes carrosseries, épées de lumière.
Les flûtes sirotent le champagne
et chavirent dans les bras des hautbois.
Les cordes caressées frémissent,
les cordes pincées faiblissent
et de leurs pizzicati s’envolent des confettis
qui éclatent comme pétards de fleurs
en dégageant parfois de doux parfums vénéneux.
Les claviers, choyés sous des mains enchanteresses,
égrainent pianissimo des notes satinées,
mais d’autres, frappés par des mains de maître,
fortissimo rougissent, rugissent, s’embrasent,
forgent des enfers.
Les salves électriques des guitares
regorgent leurs cris et crachent dans nos oreilles
toute la surdité et l’absurdité
des maîtres du monde, des maîtres chanteurs.
Tambour battant, tambour battu.
Partition sans papier.
Prova d’orchestra.
TP
00:00 Publié dans Poèmes | Lien permanent | Commentaires (0)