15/09/2022
Enhco piano
Thomas Enhco: Concerto pour piano
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14/09/2022
L'homme qui danse
J'avais beaucoup aimé son premier roman "La chaleur" paru en 2019. Je guettais la sortie du deuxième. Il est paru le 24 août: "L'homme qui danse". Un roman encore plus fort, plus intense, écriture serrée, univers confiné.
La Plage est le nom de la boîte de nuit d'une petite ville en bord de Loire.
C'est là qu'Arthur, dès l'adolescence et pendant plus de vingt ans, se rend avec frénésie. Dans ce lieu hors du temps, loin des relations sociales ordinaires, il parvient curieusement à se sentir proche des autres, quand surtout ailleurs sa vie n'est que malaise et balbutiements. Sur la piste de danse, il grandit au gré des rencontres - amours fugaces, amitiés violentes, modèles masculins écrasants. Au fil des ans, il se cherche une place dans la foule, une façon d'exister.
Jusqu'où le mènera cette plongée dans la nuit ?
De son écriture précise, Victor Jestin nous conduit au plus près de l'intimité d'un homme qui lutte avec sa solitude, dans l'espoir obsédant d'aimer.
Un auteur est né. On attend la suite.
Victor Jestin: L'homme qui danse - Flammarion 2022
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10/09/2022
Depuis septembre
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08/09/2022
Pensées
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07/09/2022
Aux parents
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06/09/2022
L'âme humaine n'a pas changé
de Baudouin De Rycke (Belgique) :
La guerre, les violences urbaines, le réchauffement climatique, les épidémies, les accidents de la route, le harcèlement moral… : toute une gamme de maux et de souffrances dont on nous parle en boucle et qui nous inquiètent. Étonnamment, cette peur ne modifie pas vraiment notre façon de vivre.
Pour le comprendre, nous pouvons éventuellement invoquer la force incommensurable de l’habitude. Mais la raison la plus crédible est que nous ne souffrons pas vraiment avant d’être touchés personnellement par ce que nous craignons. Cela porte un nom qui nous est désormais familier : l’individualisme.
Pour assurer le maintien de notre somnolence, la vie nous offre le divertissement. Sans lui, pourrions-nous supporter la vision horrifique de ce qui nous menace ?
Certes, nous nous indignons. En attendant, le monde compte des milliards d’indignés, et son sens moral n’évolue presque pas. Faut-il vraiment s’étonner de cet étrange paradoxe ? Il est si doux de vivre sans responsabilité individuelle… […]
En réalité, l’âme humaine n’a pas changé, depuis la nuit des temps. Aux objets répugnants ne trouvons-nous pas trop souvent des appâts ? Nos repentirs ne sont-ils pas un peu lâches ? Ne cherchons-nous pas à donner de nous-mêmes une image vertueuse par la tonalité vibrante de nos lamentations improductives ? La déchéance morale de notre société ne tire-t-elle pas sa source dans notre hypocrisie, notre aveuglement ou nos lâches démissions ?
La faiblesse de l’homme ne peut, à elle seule, expliquer l’abaissement du sens moral qui survient périodiquement dans l’histoire de l’humanité. Chaque enfant qui naît est, en effet, doté d’une lumière éclatante de vérité, de beauté et de bonté. Mais si nos intérêts personnels et matérialistes sont les seuls à orienter nos choix, comment cette lumière pourrait-elle arriver à contenir les forces du mal, toujours aux aguets ?
Nous ne pouvons, et les enfants moins encore que tout autre, résister à la tyrannie de nos multiples désirs et de notre vanité sans nous munir du bouclier de la juste mesure.
Courrier des lecteurs - Ouest-France du 6 septembre 2022
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