31/12/2015
La fin du monde
Et si on parlait de sobriété? de nouveaux modes de consommation? de faire la fête autrement?
Court-métrage de Michael Havenith
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25/12/2015
Joyeux Noël plein d'espérance
Vous connaissez sans doute l’histoire des quatre bougies. Elle est souvent utilisée dans les célébrations pour les enfants ou dans la catéchèse. Cette nuit, j’ai envie de vous la raconter à ma manière.
Nous sommes le peuple de la longue nuit, la nuit de l’avent, nous marchons la tête baissée, un capuchon sur la tête, et il n’y a pas d’horizon devant. Nous disons que notre terre, notre planète est triste, notre monde est moche… et nous sommes des réfugiés, réfugiés en nous-mêmes parce que nous ne savons plus très bien où aller.
Dans notre errance arrive soudain une bougie qui se présente :
- Je suis la paix.
- Tu es la Paix ? Je suis très étonné ! Regarde tous ces gens ! Chez eux, ils ont beaucoup de soucis. Tu ne fais pas partie de leur vie quotidienne. Ils ont des soucis de travail, de famille, de voisinage… et puis tout ce qui se passe sur la planète et dans notre pays les inquiète beaucoup. La paix, ce n’est pas si facile que ça. Le pays n’est pas sûr, et la sérénité n’est pas dans nos cœurs.
- Je sais, me dit-elle. Personne n’arrive à me maintenir allumée. Je n’ai plus de force, voilà que ma flamme vacille, je crois que je vais m’éteindre.
Et, en effet, la flamme diminue rapidement et elle s’éteint complètement.
Et le peuple continue sa marche dans la nuit, tête baissée, dos courbé.
Il croise une deuxième bougie, un peu sûre d’elle-même. Pensez-vous, elle brûle depuis plus de 2000 ans ! Mais cette nuit elle n’ose plus dire qui elle est, car elle sent bien qu’on n’a plus vraiment besoin de sa lumière.
- Je suis la foi, dit-elle.
- Ah bon ? Tu ne le dis pas d’une manière aussi convaincue qu’autrefois, on dirait ? C’est sans doute à cause de tous ces gens qui sont là devant toi. Ils ne sont pas venus depuis l’année dernière. Crois-tu que tu es vraiment utile ? Ils ont de bons sentiments, ils sont pleins de générosité, mais ils se passent volontiers de toi tous les autres jours de l’année ! A leurs yeux, tu n’es plus indispensable. Ils ont d’autres dieux que celui que tu proposes. Le dieu loisirs et sport, le dieu argent, le dieu consommation et beaucoup d’autres qui les déçoivent jour après jour.
- C’est vrai, dit-elle, ce n’est qu’à leur mort qu’ils ont besoin de moi, cela n’a plus de sens que je reste allumée plus longtemps.
A peine a-t-elle dit ces mots qu’une brise souffle sur elle et l’éteint.
Et le peuple continue son errance dans la nuit. Certains commencent à tomber, la route est de plus en plus dure… De temps en temps, on en voit bien qui vont aider les personnes qui sont dans le besoin, mais ce sont toujours les mêmes qui pensent aux autres, en pensant à eux au passage…
Une troisième bougie arrive, s’arrête et dit:
- Je suis l’amour !
Je lui dis :
- Tu arrives à temps parce que : regarde, pour la plupart des gens, l’amour ce n’est pas toujours, c’est quand on a le temps ! c’est quand les gens commencent à tomber qu’on s’intéresse à eux ! Ils participent à de nombreuses actions de solidarité, ils sont généreux, mais… la générosité n’est pas l’amour… Cette nuit, ils vont se faire des cadeaux, mais j’ai entendu dire à la radio que pour un certain nombre d’entre eux c’est une corvée… alors où est l’amour ?
- Oui c’est vrai, dit l’amour, les gens me laissent de côté et ne comprennent pas mon importance. Ils oublient même d’aimer ceux qui sont proches d’eux. Je n’ai plus de force pour rester allumée.
Et sans plus attendre, elle s’éteint.
Et le peuple qui marche dans la longue nuit continue son chemin sans paix, sans foi, sans amour.
Une quatrième bougie arrive. Sa lumière est plus vive que celle des trois autres.
Alors le peuple qui marche dans la longue nuit redresse la tête et lui demande :
- Qui es-tu ?
- Vous n’avez pas voulu de la paix, vous avez étouffé la foi, éteint l’amour… N'ayez pas peur, tant que j'ai ma flamme, je peux allumer les autres bougies, je suis l'Espérance ! Que l'Espérance ne s'éteigne jamais en vos cœurs et que chacun de vous puisse être l'outil nécessaire pour maintenir l'Espérance, la Foi, la Paix et l’Amour !
Un Enfant est né, cette nuit ! Il est Dieu avec nous, l’Emmanuel. Il est Lui l’Espérance. Il vient vous sauver !
D’un peuple de nomade il vient faire de vous un peuple de frères.
D’un peuple qui courbe le dos il vient faire de vous des gens debout.
C’est une Bonne Nouvelle pour la terre et les cieux réunis.
Et en plus, je vous donne la joie, la vraie joie.
Pas les rires qui sont tristes et forcés.
Pas une fête sans lendemain.
Pas de joyeux plaisirs enfantins.
Mais la joie qui naît de Noël, celle d’un nouveau matin du monde, celle d’un printemps, celle qui nous fait attendre avec impatience chaque matin pour que nous puissions vivre heureux en travaillant à ce monde que Dieu aime, ce monde que Dieu sauve, cette terre que Dieu vient habiter.
Que ce Noël soit vraiment un joyeux Noël, c’est-à-dire un Noël de joyeuse espérance sur la terre et dans nos cœurs. Et je termine avec quelques phrases du pape François tirée de son encyclique Loué sois-tu : « Unissons-nous pour prendre en charge cette maison qui nous est confiée, en sachant que tout ce qui est bon en elle sera assumé dans la fête céleste. Ensemble, avec toutes les créatures, nous marchons sur cette terre en cherchant Dieu parce que si le monde a un principe et a été créé, il cherche celui qui lui a donné un commencement, celui qui est son Créateur. Marchons en chantant ! que nos luttes et notre préoccupation pour cette planète ne nous enlèvent pas la joie de l’espérance. » N° 244
TP
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19/12/2015
L'homme en rouge
L'Homme en rouge. C'est la nouvelle chanson de Michel Polnareff, sortie à quelques jours de Noël et qui annonce un album pour avril après 25 ans de silence ou presque.
Déjà, la chanson est très chahutée sur le net. Pourquoi? parce qu'elle s'attaque au mythe du Père Noël. L'homme en rouge n'existe pas. Et c'est vrai! on peut le dire avec une conviction bien fondée presque coléreuse: la chanson raconte l'histoire d'un petit garçon qui n'a pas la chance et le bonheur de voir le Père Noël passer chez lui pour lui apporter cadeaux et bonheurs. Ce petit garçon, c'était le chanteur lui-même qui aujourd'hui veut nous ouvrir les yeux sur tous les enfants qui, cette année encore, n'auront rien dans nos sociétés de consommation.
On connait Polnareff, le provocateur ("Je suis un homme", "Toi et moi","La michetonneuse","On ira tous au paradis"). Mais toucher au Père Noël, ça ne passe pas pour certains. Alors ceux-là se justifient en disant que la chanson est mauvaise, que le texte est minable, que Polnareff se copie lamentablement.
Personnellement, je trouve que c'est une excellente chanson. La musique est grandiose et ne ressemble en rien aux chansons formatées des gagnants de The Voice. Et le sujet est doublement d'actualité. Il mérite d'être traité et Polnareff est sans doute le premier à le faire.
D'abord parce que le Père Noël est ridicule, il ne fait plus rêver personne, même les enfants! Quand je vois un ou plusieurs Pères Noêl dans les rues ou les magasins, j'ai envie de leur dire: Vous n'avez pas honte?
Ensuite parce que Noël est devenu une fête commerciale écoeurante où les plus pauvres sont les plus grands oubliés.
Le Père Noël a tué Noël. Il est devenu l'homme en rouge. La chanson met le doigt sur la société de consommation. ça ne plait pas à tout le monde visiblement. Mais doit-on tuer Polnareff pour ça? TP
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08/12/2015
8 décembre
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06/12/2015
Loué sois-tu 2
La sobriété, qui est vécue avec liberté et de manière consciente, est libératrice. Ce n’est pas moins de vie, ce n’est pas une basse intensité de vie mais tout le contraire ; car, en réalité ceux qui jouissent plus et vivent mieux chaque moment, sont ceux qui cessent de picorer ici et là en cherchant toujours ce qu’ils n’ont pas, et qui font l’expérience de ce qu’est valoriser chaque personne et chaque chose, en apprenant à entrer en contact et en sachant jouir des choses les plus simples. Ils ont aussi moins de besoins satisfaits, et sont moins fatigués et moins tourmentés. On peut vivre intensément avec peu, surtout quand on est capable d’apprécier d’autres plaisirs et qu’on trouve satisfaction dans les rencontres fraternelles, dans le service, dans le déploiement de ses charismes, dans la musique et l’art, dans le contact avec la nature, dans la prière. Le bonheur requiert de savoir limiter certains besoins qui nous abrutissent, en nous rendant ainsi disponibles aux multiples possibilités qu’offre la vie (n°223)
Pape François - Encyclique Loué sois-tu
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25/11/2015
La croix, l'étoile et le croissant
Frida Boccara: La croix, l'étoile et le croissant (1969)
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