22/10/2011
Bienheureux Jean-Paul II
La date de la mémoire liturgique du bienheureux Jean-Paul II est fixée au 22 octobre de chaque année. Pourquoi ? C’est la date de son intronisation comme évêque de Rome. On se souvient de la photo émouvante où l’on voit le pape Jean-Paul II donner l’accolade, au cours de cette célébration, place Saint-Pierre, au cardinal Joseph Ratzinger.
Ce n’est pas une pratique liturgique inhabituelle pour les saints évêques de fixer leurfête non pas à la date de leur « naissance au Ciel », date de leur mort, mais à la date de leur consécration épiscopale.
Le choix de la date d’intronisation manifeste bien que celui dont Benoît XVI vient de souligner, le 9 avril, qu’il était avant tout et un « contemplatif » et un « grand apôtre du Christ », est connu dans le monde entier pour son ministère pontifical exceptionnel.
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12/10/2011
Premier roman
Du temps qu'on existait
Marien Defalvard
Du temps qu'on existait, le premier roman de Marien Defalvard, affectionne le souvenir et la contemplation, la mélancolie des stations balnéaires et la lumière sucrée des journées estivales. L'auteur avance d'abord des noms de lieux - Coucy-le-Château, Sacierges, Bouloire - avec quelque chose de proustien, qui peut agacer mais retient l'attention. Puis, commence l'histoire d'un homme, toujours entre deux maisons, dont l'existence est une valse-hésitation.
De 1960 à 2009, le narrateur ne cherche qu'à hiberner, passer à côté de tout, en particulier de la mort. Enfance succulente à Sacierges, dans une demeure très « Grand Meaulnes », adolescence crispée à Paris, puis à Strasbourg, fin des années 1970... Il contemple sa vie de loin, citant Rousseau pour mieux retrouver, dans Les Rêveries du promeneur solitaire, des pensées fraternelles : « Je suis sur terre comme sur une planète étrangère d'où je serais tombé de celle que j'habitais. » Il découvre l'amour avec « un jeune homme normal » qui tente de l'initier à la religion, aux caresses et à la mayonnaise. Puis, c'est l'éternel retour aux années sans nuances, avec l'impression que le mois de novembre n'en finit jamais...
Dandy proustien, décadent à la Huysmans, Marien Defalvard aime les arbres noirs à l'aube, les parcs surannés, les vieux livres oubliés dans des placards. Du temps qu'on existait est un roman plein d'arrogance, débordant de joliesses et de sentiments touffus. Parfois insupportable, souvent audacieux, ce livre est plein d'entêtements furieux et de mélancolie. Tantôt clairvoyant, tantôt emphatique, Marien Defalvard intrigue, tel un ovni tout droit venu de la planète romantique. Son roman est triste comme un chagrin d'enfant ou un regret d'adulte au moment de faire les comptes : « Je savais désormais que c'était ça la vie, cette longueur bizarre et courte, ces moments oubliés, ces journées dans le vide, ces histoires qu'on entend et qu'on ne retient pas... C'était ne plus se souvenir de grand-chose et c'était rassurant d'oublier, on avait l'impression d'avoir duré longtemps, l'existence acquérait quelque chose d'infini, de mystérieux, de profond : on avait vécu. »
Encore un détail : Marien Defalvard a tout juste 19 ans.
| Ed. Grasset | 370 p., 20,50 EUR. (En librairie le 1er septembre.)
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30/09/2011
Appel urgent (2)
Hier, une famille tchétchène de huit enfants, accueillie à la Roche-sur-Yon depuis le printemps, a été conduite au Centre de rétention administrative de Rennes. De nombreuses personnes, parmi lesquelles des chrétiens engagés auprès des migrants, ont été bouleversées par cet événement douloureux, qui ne peut laisser personne indifférent.
La défense de la dignité humaine et l’attention aux personnes en situation de souffrance ne sont pas le monopole des chrétiens. L’Evangile et la doctrine sociale de l’Eglise nous appellent cependant à tenir ensemble le respect de tout homme, la responsabilité des Etats dans la nécessaire régulation des flux migratoires et une charité soucieuse à la fois de chacun et du bien commun.
A l’écoute de la situation difficile des migrants, confiant dans le sens des responsabilités des autorités publiques dans le cadre de la loi française et de la réglementation européenne, j’encourage les associations et mouvements engagés auprès des migrants à poursuivre leur service de proximité et de juste éveil des consciences.
+ Alain Castet
évêque de Luçon
Le 28 septembre 2011
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29/09/2011
Saint Michel
Statue de l'archange St Michel
sur le clocher de St Michel Mont Mercure (Vendée),
une de mes cinq églises.
Réplique exacte de celle qui domine la basilique Notre-Dame de Fourvière, à Lyon, en cuivre rouge au départ, les deux exemplaires de la statue de l'archange avaient été préparés pour l'exposition universelle de Paris de 1889.
Déstabilisée lors de la tempête du 3 février 1957, la statue fut descendue pour sa restauration puis remise en place le 15 août 1961 par hélicoptère en présence d'une foule nombreuse.
Le 15 août 2011
la commune et la communauté paroissiale
ont fêté les 50 ans de sa remontée.
TP
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28/09/2011
Appel urgent
EXPULSION D’UNE FAMILLE TCHETCHENE (hier mardi matin 27 septembre 2011)
Voici, très rapidement fait, un appel à téléphoner, mailer ou faxer, reçu de la responsable de la Pastorale des Migrants pour Fontenay-le-Comte.
La Famille DZHANARALIEV, d’origine tchétchène et vivant en Vendée a été placée en rétention avec ses 8 enfants dont un enfant de 2 ans.
Hier matin à 6 heures, un impressionnant dispositif policier a bloqué la rue de la mosquée à la Roche sur Yon. C’est sur le parking de cette mosquée que cette grande famille avait été hébergée avec l’aide de la ville depuis 2 mois. Les 50 gardes mobiles nous ont empêchés d’approcher et d’aller apporter un minimum de soutien humain à cette famille.
Cette famille est arrivée au CRA de Rennes dans la matinée.
La préfecture de Vendée et la préfecture du Bas Rhin par où ils sont d’abord passés veulent les renvoyer en Pologne.
Or la Pologne leur a déjà refusé l’asile. Un enfant y a été agressé par des inconnus non polonais. La mère de famille et ses 8 enfants sont alors retournés 7 mois en Tchétchénie, ce qui normalement les autorise à redemander l’asile dans un autre pays. Mais les nombreux documents qu’ils ont fournis n’ont pas été jugés probants!
Un recours allait être déposé devant le Conseil d’Etat, mais la préfecture de Vendée n’a pas laissé le temps. Même le maire de la ville de la Roche sur Yon, propriétaire des lieux n’a pas été prévenu.
6 enfants étaient scolarisés depuis la rentrée : 4 au collège Renoir, 1 à l’école primaire Victor Hugo et 1 en maternelle. Leurs cahiers joliment décorés sont restés dans le mobil home.
Demandez la libération de cette famille, car elle n’a rien à faire vers la Pologne et le père est toujours recherché en Tchétchènie comme ils ont pu s’en rendre compte et c’est ce qui a provoqué leur deuxième exil vers la France. Vous pouvez protester aussi sur la forme de cette expulsion. Les 2 élues présentes n’ont pu s’approcher que lorsque le bus emmenait la famille. Aucun des amis et des soutiens n’ont pu approcher.
ECRIVONS ! SOUTENONS !
Nous demandons à chacun, chacune d'intervenir poliment et fermement auprès de :
Préfecture du Bas-Rhin qui est en charge du dossier
raphael.lemehaute@bas-rhin.pref.gouv.fr
pierre.ory@bas-rhin.pref.gouv.fr
infos@bas-rhin.pref.gouv.fr
secretaire-general@bas-rhin.pref.gouv.fr
par fax
03/88/21/61/ 55 (fax du secrétaire général)
03/88/21/62/ 16 (fax de la préfecture)
03/88/21/68/ 07 (fax du sous-préfet)
Quand on n’a pas de fax : http://fax-gratuit.net/tt/index
Préfecture de la Vendée qui a organisé cette expulsion de façon inqualifiable.
Téléphone 33 2 51 36 70 85 fax +33 2 51 05 51 38
Service des étrangers 02 51 36 72 73
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24/09/2011
Le disque est mort
Encore un disquaire qui disparait! Il s'agit d'Agora à La Roche sur Yon. Il ne reste plus que Médiastore. Quelle tristesse! le disque ne se vend plus! non seulement le vinyle, mais aussi le cd dont la vie a été finalement plus brève que celle du vinyle. Maintenant qu'ils sont morts, ou presque, on parle d'eux comme "disques physiques". Oui on n'a pas trouvé mieux comme expression pour les différencier des disques virtuels, à savoir des téléchargements via internet.
Comme j'aimais tenir en main les EP des années 60, vous savez, ces disques à 4 titres des chanteurs yé-yé, avec une belle pochette plastifiée en carton et en couleurs! Avec les années 70, ils ne possédaient plus que 2 titres avec une pochette en papier... qui se déchirait facilement. Et il y avait les 33 tours, grand format, grandes photos... devenus aujourd'hui des pièces de collection, surtout s'ils ne sont pas ré-édités.
Puis sont apparus des CD. Qualité du son supérieure? peut-être, mais je dirais plutôt différente, et surtout inappropriée pour les ré-éditions d'enregistrements qui n'étaient pas numériques dans les folles années de la variété! Déçu aussi, car le CD avec ses 12 sur 12 cm en plastique ne donne pas dans la main la même sensation... photos plus petites, textes plus petits... bref...
Et aujourd'hui plus rien dans les mains! Un clic et ça démarre, mais l'objet?
Je revois les yeux des gens qui me parlaient récemment d'un disque de U2. Je leur avais dit que j'ai le 33t. Je suis allé le chercher. Ils n'en revenaient pas! Ils n'avaient jamais vu le disque comme ça! "Une pièce de collection" me disaient-ils.
Et que dire alors de "La mort d'Orion" de Gérard Manset, le premier opéra-rock français "La Révolution Française" avec leurs livrets... ?
Quand je pose un de ses disques sur la platine, par exemple le 10ème EP de Sheila:"Le folklore américain" ou un album de Branduardi, Stivell ou Les Beatles... c'est comme une cérémonie et c'est toute mon enfance et mon adolescence qui remontent à la surface. TP
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