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18/05/2007

Découvertes

Renan Luce: Repenti

Elodie Frégé et Renan Luce: Bang bang

Le site de Rena Luce

Le22 juillet au festival de Poupet (85)

 

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14/05/2007

Jeunes talents

De nouveaux talents dans la chanson française:

Lélian    Jonathan Verleysen    Manu Servé     Monsieur Clément     Joseph d'Anvers     Clémence     Renan Luce     Benoit Dorémus     Guillaume Corpard

Désormais il faudra compter avec eux.

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03/05/2007

Chanter les voix

 

medium_dalida.jpg

Agenouillée au pied du lit
Dans une chemise de draps
Juste au-dessous d'un crucifix
Dans une chemise de draps

Petite fille encore hier
Quand tout pleurait autour de moi
Je m'endormais dans mes prières
Et j'entendais chanter des voix

C'était des voix très ordinaires
Elle avaient même un peu l'accent
L'accent des chansons de ma mère
C'était des voix d'enfants
Mais des enfants bien ordinaires
Qui chantaient leurs chagrins d'enfant
Sur des violons bien ordinaire
c'était des voix d'enfant

Je ne mens plus dans mes prière
Je ne fais plus le signe de croix
Mais comme si c'était hier
J'entends toujours chanter mes voix

Ce sont des voix très ordinaires
Elle ont gardé un peu l'accent
L'accent des chansons de ma mère
Ce sont des voix d'enfants
Mais des enfants bien ordinaires
Qui chantaient leurs chagrins d'enfant
Sur des violons bien ordinaire
ce sont des voix d'enfant

A l'heure où les amours trépassent
Quand l'avenir est derrière soi
C'est tout un régiment qui passe
De chagrin et de feu de joie

C'était des voix très ordinaires
Elle avaient même un peu l'accent
L'accent des chansons de ma mère
C'était des voix d'enfants
Mais des enfants bien ordinaires
Qui chantaient leurs chagrins d'enfant
Sur des violons imaginaires
c'était des voix d'enfant

Paroles: Michel Sardou. Musique: Jacques Revaux   1971
© Polygram / Barclay / Orlando Production

Ily a 20 ans disparaissait Dalida.

30/04/2007

A-Dieu Grégory


décès de Gregory Lemarchal
A Corps Perdu

26/03/2007

Holidays


MICHEL POLNAREFF
HOLIDAYS -  1972

23/03/2007

Les draps blancs

medium_Sofie_Vinet_mars_2007_006.jpgJe suis allé voir l'exposition de Sofie Vinet aux Herbiers et en entrant dans l'armoire aux draps je me suis souvenu de cette chanson de Jean Guidoni (texte de Pierre Philippe, musique d'Astor Piazzola)

 

Je n'avais jamais eu de chambre à moi
Ni seulement
L'un de ces lits où - dit-on - l'on se noie dans
Des draps blancs
Je n'avais jamais eu que des divans
Des lits étroits
Que des couches où l'on dort comme en plein vent
Et où l'on a froid
Enfant, j'ai toujours appris mes leçons
Fait mes devoirs
Dans la salle à manger où, grand garçon
Soir après soir
J'ai fait mon lit dans un angle du mur
Où j'ai rêvé
A toutes les couleurs de l'aventure
Comme à la tévé
Puis j'ai retenu mon souffle en rentrant
Après minuit
Pour ne pas alerter mes chers parents
De mes ennuis
Ils devaient pour travailler se lever
Avant le jour
Et auraient bien sûr jugé dépravées
Mes pauvres amours
J'errais alors dans les tristes banlieues
Où l'on attend
Rien
Et où l'on marche des lieues et des lieues
En espérant
Qu'un
Geste ou qu'un regard bouleversera
La petite
Vie
Que les parents ont mené là
Sans en avoir vraiment envie

C'est dans des draps blancs que tout commence
Et que tout finit
Beaux draps repassés de l'existence
Aux plis bien jaunis
Jamais vraiment tirés de l'armoire
Des nuits sans envie
Draps secs, draps vierges et draps-mémoire
De bien trop mornes vies
Malheur à toi, toi qui voulais mieux
Que vivre à demi
Faire de tous tes jours des fêtes-dieu
Aux riches semis
Sur tes draps aux couleurs de lilas
De fleurs pourpres en lourds entrelacs
Brassées de pavots au coeur grenat
D'oeillets noirs et de trèfles incarnats
Bouquets de sauge et de datura
Roses roses et roses baccarat
Liées dans leur parfum scélérat
Purulent opéra

J'ai trop connu de ces draps élimés
Avant leur temps
Tristes draps d'hôtel où sont imprimées
Des fleurs des champs
Simples comme celles des cloisons
Comme bonjour
Qui ont fait dépérir de leur poison
Tant et tant d'amours
C'est dans ces fleurs décolorées que j'ai
Pu modérer
Mes belles ardeurs et mes grands projets
Que j'ai serré
Quelques corps, quelques coeurs qui mont appris
A me guérir
De ces erreurs meublant mon bel esprit
Jusqu'à en mourir
Mais c'est là qu'un jour entre ces deux draps
De nylon sec
Toi que je n'attendrais plus tu viendras
Et tout avec
Avec ces riens qui font un roi du pire
Nécessiteux
Et l'amour instaurera son empire
Dans mes draps douteux
Riant, nous irons tous les deux choisir
La première
Paire
De draps blancs qui seront nos désirs
Voiles sur la Mer
Voiture de navire, voilage de noces
Et parfumés
Tels que la toile de fil d'Ecosse
De la sainte nappe de l'autel

C'est dans des draps blancs que tout commence
Et que tout finit
Je n'aurais pas su saisir ma chance
Saisir l'ironie
De ce sort qui commande ce soir
Comme une anarchie
Des draps blancs maculés de noir
En un sanglant gâchis
Malheur à toi qui voulais mieux
Que vivre à demi
Faire de tous tes jours des fêtes-dieu
Aux riches semis
Sur tes draps aux couleurs de lilas
De fleurs pourpres en lourds entrelacs
Brassées de pavot au coeur grenat
D'oeillets noirs et de trèfle incarnats
Bouquet de sauge et de datura
Roses roses et roses baccarat
Liées dans leur parfum scélérat
Purulent opéra

 


Jean Guidoni! (Mosaïque 1986)
3 chansons "Qui crie?" "Suburre" et .... "Les draps blancs"