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27/07/2006

Il fait chaud

Il faisait très chaud aussi en 1965 et 1978.

08:00 Publié dans Chansons | Lien permanent | Commentaires (0)

25/07/2006

Qu'y a -t-il après?

Dans l'esprit et la continuité de la note d'hier, voici une très belle chanson d'Yves Duteil:

Qu'y a-t-il après
Quand nos âmes ont disparu
Quand nos cœurs ne battent plus
Près de ceux qu'on aime?

Si nos souvenirs se diluent dans l'infini
Qu'en est-il de nos amours et nos amis?

Quand je m'en irai
Pour ailleurs ou pour après
J'aurai si peur de n'y trouver que des regrets

Je cherche déjà les chemins d'éternité
Qui pourront guider mes pas pour te trouver...

Qu'advient-il de nous
Quand nos yeux se sont fermés
Sur tous ceux qu'on va laisser
Terminer nos rêves

Au bout du chemin, si le temps n'existe pas
Où s'en vont tous les visages d'autrefois?

Quand je m'en irai
Pour toujours ou pour jamais
Je voudrais tant te dire encore que je t'aimais

Si les mots parfois sont trop lourds au fond du cœur
Les silences ont la couleur de nos secrets...

Ils me reste encore tant de larmes et tant de rires
Tant de choses à découvrir
Des bonheurs à vivre

S'il fallait partir, moi mon ciel ou mon enfer
Ce serait de te chercher dans l'Univers...

Qu'y a-t-il après
Quand nos âmes ont disparu
Quand nos cœurs ne battent plus
Près de ceux qu'on aime?

Si nos souvenirs se diluent dans l'infini
Qu'en est-il de nos amours et nos amis?

Quand je m'en irai pour ailleurs ou pour après
J'aurai si peur de n'y trouver que des regrets

Et je sais déjà les chemins d'éternité
Qui pourront guider mes pas pour te trouver...

08:00 Publié dans Chansons | Lien permanent | Commentaires (0)

20/07/2006

Souvenirs, souvenirs

medium_sheilalp.jpgFin 1965, j'avais 7 ans, j'allais voir la télé chez la voisine: c'était Le Folklore américain. Je viens de  revoir ce passage à la télé. Souvenirs, souvenirs...

18/07/2006

La raison de l'autre

 La raison de l'autre, c'est un très bel album de Gérard Lenorman d'il y a quelques années dont voici:

medium_front-covert.jpg

ENTRE L'AMOUR ET L'INFINI

Entre l'amour et l'infini
Il y a des mots que l'on oublie
Qu'on ne dira plus
Une tendresse déguisée
Que le coeur a fini d'user
Et qu'on ne veut plus


On se regarde comme des loups
Plus on s'attarde et plus c'est flou
On devient féroce

On refait le voyage inverse
En repassant par sa jeunesse
On s'fait des bosses


Entre l'amour et l'infini
Il y a le temps qui se déplie
Comme une grand'voile
On se défait des habitudes
Sur un bateau de solitudes
Mais y'à plus d'escales


On tend les bras comme un trémail
Pour ne plus que l'amour s'en aille
Mais il est trop tard
On rentre au port avec ses larmes
Mais le silence nous désarme
On s'verse à boire


Entre l'amour et l'infini
Il reste un peu de poésie
Les mots de l'artiste
De l'âme d'un piano lointain
Monte une valse de Chopin
Mais elle est bien triste


On a le blues au fond des yeux
Qui coule sous la lumière bleue
Dans les projecteurs
Même si l'on n'est pas comédien
Au bout d'une heure on le devient
On devient meilleur


Entre l'amour et l'infini
Il y a les traces de la folie
Entachée de sang
On reste seul au bout du quai
A repeindre la vérité
Celle du temps présent


On fredonne une chanson de Brel
Toujours la même et toujours celle
Qui ramène à l'autre
La vie n'est faite que de chansons
Qui nous ramènent à la raison
La raison de l'autre ... La raison de l'autre ... La raison de l'autre ...

Auteur: Alain DAMECOURT
Compositeur: Gérard LENORMAN

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08/07/2006

Holidays

medium_mer_vue_d_avion.jpgRevenant de la plage, sur Nostalgie dans ma voiture, j'entends cette belle chanson de Polnareff qui parle de mer et de vacances. Je l'aime beaucoup.

 

 

 

Holidays, oh holidays
C'est l'avion qui descend du ciel
Et sous l'ombre de son aile
Une ville passe

Que la terre est basse
Holidays

Holidays, oh holidays
Des églises et des HLM
Que fait-il le Dieu qu'ils aiment?
Qui vit dans l'espace

Que la terre est basse
Holidays

Holidays, oh holidays
De l'avion, l'ombre prend la mer
La mer comme une préface
Avant le désert

Que la mer est basse
Holidays

Holidays, oh holidays
Tant de ciel et tant de nuages
Tu ne sais pas à ton âge
Toi que la vie lasse

Que la mort est basse
Holidays

Holidays, oh holidays
C'est l'avion qui habite au ciel
Mais n'oublie pas, toi si belle
Les avions se cassent

Et la terre est basse
Holidays

          Polnareff 1972

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07/07/2006

La langue de chez nous

Dans la série 'Louange de la langue française', voici une autre chanson, sans doute plus connue, de notre troubadour Yves Duteil.

medium_duteil.2.jpg

 

 

 

 

 

C'est une langue belle avec des mots superbes
Qui porte son histoire à travers ses accents
Où l'on sent la musique et le parfum des herbes
Le fromage de chèvre et le pain de froment

Et du Mont-Saint-Michel jusqu'à la Contrescarpe
En écoutant parler les gens de ce pays
On dirait que le vent s'est pris dans une harpe
Et qu'il en a gardé toutes les harmonies

Dans cette langue belle aux couleurs de Provence
Où la saveur des choses est déjà dans les mots
C'est d'abord en parlant que la fête commence
Et l'on boit des paroles aussi bien que de l'eau

Les voix ressemblent aux cours des fleuves et des rivières
Elles répondent aux méandres, au vent dans les roseaux
Parfois même aux torrents qui charrient du tonnerre
En polissant les pierres sur le bord des ruisseaux

C'est une langue belle à l'autre bout du monde
Une bulle de France au nord d'un continent
Sertie dans un étau mais pourtant si féconde
Enfermée dans les glaces au sommet d'un volcan

Elle a jeté des ponts par-dessus l'Atlantique
Elle a quitté son nid pour un autre terroir
Et comme une hirondelle au printemps des musiques
Elle revient nous chanter ses peines et ses espoirs

Nous dire que là-bas dans ce pays de neige
Elle a fait face aux vents qui soufflent de partout,
Pour imposer ses mots jusque dans les collèges
Et qu'on y parle encore la langue de chez nous

C'est une langue belle à qui sait la défendre
Elle offre les trésors de richesses infinies
Les mots qui nous manquaient pour pouvoir nous comprendre
Et la force qu'il faut pour vivre en harmonie

Et l'Île d'Orléans jusqu'à la Contrescarpe
En écoutant chanter les gens de ce pays
On dirait que le vent s'est pris dans une harpe
Et qu'il a composé toute une symphonie

Et de l'Île d'Orléans jusqu'à Contrescarpe
En écoutant chanter les gens de ce pays
On dirait que le vent s'est pris dans une harpe
Et qu'il a composé toute une symphonie.

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