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21/10/2006

Le bal des Laze

medium_polnareff_baldeslaz.jpgLa plus belle chanson de Michel Polnareff a été massacrée hier soir à la Star'Ac! Voici le texte de cette chanson poème que l'auteur interprétait avec flamboyance en 1968 aux claviers de grandes orgues.

 

 

Je serai pendu demain matin
Ma vie n'était pas faite
Pour les châteaux
Tout est arrivé ce soir de juin
On donnait une fête
Dans le château

Dans le château de Laze
Le plus grand bal de Londres
Lord et Lady de Laze
Recevaient le grand monde
Diamants, rubis, topazes
Et blanches robes longues
Caché dans le jardin
Moi je serrais les poings
Je regardais danser
Jane et son fiancé.

Je serai pendu demain au jour
Dommage pour la fille
De ce château
Car je crois qu'elle aimait bien l'amour
Que l'on faisait tranquille
Loin du château

Dans le château de Laze
Pour les vingt ans de Jane
Lord et Lady de Laze
Avaient reçu la Reine
Moi le fou que l'on toise
Moi je crevais de haine
Caché dans le jardin
Moi je serrais les poings
Je regardais danser
Jane et son fiancé.

Je serai pendu demain matin
Ca fera quatre lignes
Dans les journaux
Je ne suis qu'un vulgaire assassin
Un vagabond indigne
De ce château

Dans le château de Laze
Peut-être bien que Jane
A l'heure où l'on m'écrase
Aura un peu de peine
Mais ma dernière phrase
Sera pour qu'on me plaigne
Puisqu'on va lui donner
Un autre fiancé
Et que je ne pourrai pas
Supprimer celui-là

 

08:00 Publié dans Chansons | Lien permanent | Commentaires (1)

04/10/2006

De Purcell à Lélian

De dimanche en dimanche, je suis accueilli dans les différents relais de la paroisse ; j’y consacrerai une note bientôt, mais ce week-end fut aussi musical.

D’abord, samedi après-midi, j’ai célébré un mariage avec un petit groupe de chanteurs professionnels qui ont interprété l’Ave Verum de Mozart ainsi que du Godspel : « Down in the River to pray » d’Alison Krauss ou encore « Amen. This little light of mine ». Ce fut une célébration très priante. Le beau est chemin vers Dieu.

Samedi soir, jamais, paraît-il, l’église du Boupère n’a accueilli autant de monde pour un concert vocal et instrumental ! Henri Purcell et Télémann était au programme. Musique baroque, donc, avec deux Anthems et Birthday ode for the Queen Mary de Purcell, ainsi qu’un Concerto pour trompette de Télémann. L’ensemble vocal et l’orchestre de chambre étaient composés d’amis qui aiment se retrouver pour chanter et faire de la musique ensemble. L’amour qu’ils éprouvent pour la musique et le plaisir de jouer ensemble ont donné un concert de  grande qualité.

medium_Lelian.jpgDimanche soir, le groupe Lélian chantait au Théâtre du Sphinx à Nantes au terme d’une semaine de résidence. Salle comble. Le groupe présentait au public les chansons de leur deuxième CD qui sortait pour l’occasion. Lélian, c’est Charles-Henri et Arnold, deux étudiants et amis d’enfance ; c’est de la bonne chanson française, un mélange de Vincent Delerm, Alain Souchon et Françoise Hardy… ; ce sont des souvenirs d’enfance et des musiques délicates ; rien ne heurte les oreilles pour arriver jusqu’au cœur. Ce fut un bon moment. Comme la veille, c’était gratuit, mais ici on pouvait déposer une obole dans une chaussette, c’est la tradition du lieu, original non ? sympathique en tout cas. Je parlerai des chansons une prochaine fois.TP

22/09/2006

Une flamme à nos yeux

Ainsi certains jours  paraît

Une flamme à nos yeux

A l'église où j'allais

On l'appelait le Bon Dieu

L'amoureux l'appelle l'amour

Le mendiant la charité

Le soleil l'appelle le jour

Et le brave homme la bonté.

Jacques Brel "Sur la place"

18:25 Publié dans Chansons | Lien permanent | Commentaires (0)

18/08/2006

A bicyclette

medium_bicyclette.jpgFormidable ironie du sort, cette chanson est sortie juste avant les événements de mai 1968… et la pénurie d’essence qui en résulta !

C’est en 1963 que La bicyclette a donné ses premiers tours de roue. Pierre Barouh, qui n’avait pas encore écrit ses « chabadabada » pour Claude Lelouch, rencontre un soir un ami qui travaille dans la publicité. Ce dernier lui demande d’écrire quelques lignes pour vanter les mérites de la bicyclette. Indignation de Pierre Barouh qui refuse catégoriquement de vendre sa plume et son talent aux marchands du temple que sont, à ses yeux, les professionnels de la réclame. Le soir même cependant, en rentrant chez lui, il griffonne un petit texte champêtre et poétique, et lui reviennent alors en mémoire des images d’enfance aux couleurs du bocage vendéen à l’époque où, pendant la guerre, il était caché comme beaucoup d’autres enfants juifs chez de braves paysans. On y sent aussi un parfum de Prévert, qui fut   Holiday, l’un des deux grands chocs de Pierre Barouh, adolescent.

Une fois le texte terminé, Barouh le montre à son complice Francis Lai, accordéoniste niçois qui attend lui aussi son heure de gloire. Ce dernier compose la mélodie que nous connaissons… et la chanson va s’endormir dans un joli tiroir pendant quelques années. C’est au cours d’une partie de poker à la Colombe d’Or chez les Montand-Signoret que Pierre Barouh devenu alors auteur à succès (« Chabadabada »…) évoque La Bicyclette en présence d’un Yves Montand en recherche de nouveautés. Ce dernier, emballé, décide de l‘enregistrer. Cependant, il suggère à Pierre Barouh de changer son dernier couplet :il lui semble en effet important que la chanson, démarrant au matin, s’achève à la nuit tombée.

Pour l’anecdote, Yves Montand ajoutera même sa touche personnelle en inversant les mots du dernier vers « seul, un instant avec Paulette » écrit à l’origine par Pierre Barouh deviendra vite dans la bouche d’Yves Montand : « Un seul instant avec Paulette », changeant ainsi légèrement le sens de la chanson. Aujourd’hui encore, cette increvable Bicyclette roule toujours sur les ondes.

F. Zeitoun dans « Toutes les chansons ont une histoire » Ramsay – 2000

08:00 Publié dans Chansons | Lien permanent | Commentaires (0)

16/08/2006

Les soirs d'été

Tout le monde aime danser les soirs d'été...  Ici en 1967.

Sheila a soixante ans aujourd'hui. BON ANNIVERSAIRE.

28/07/2006

Découvertes...

Site de Monsieur Clément

Site de Frédéric Château

Je ne connaissais pas Monsieur Clément jusqu'à présent, mais je connaissais Frédéric Château. L'un et l'autre ont des sites bien faits. Je vous partage ces découvertes.

08:00 Publié dans Blog, Chansons | Lien permanent | Commentaires (2)