11/11/2016
Hallelujah
A Dieu Léonard
21:00 Publié dans Chansons, Hommage, Prières, Réflexions spirituelles, Souvenirs | Lien permanent | Commentaires (2)
07/05/2016
Un amour m'attend
Un grand Amour m’attend...
Ce qui se passera de l’autre côté,
quand tout pour moi aura basculé dans l’éternité,
je ne le sais pas.
Je crois.
Je crois seulement qu’un grand Amour m’attend.
Maintenant que mon heure est proche,
que la croix m’indique
le seuil à franchir,
alors ce que je crois,
c’est que c’est vers cet Amour que je marche en m’en allant.
C’est dans son Amour que je tends les bras.
C’est dans la Vie que je descends doucement.
Quand je mourrai, ne pleurez pas.
C’est un Amour qui me prend
paisiblement.
Si j’ai peur... et pourquoi pas ?
Rappelez-moi simplement qu’un Amour,
un Amour m’attend.
Oui, Père du Ciel,
voici que je viens vers vous comme un enfant.
Je viens me jeter dans votre Amour...
votre Amour qui m’attend.
SAINT JEAN DE LA CROIX
A Raymond TP
21:00 Publié dans Hommage, Poèmes, Prières, Réflexions spirituelles | Lien permanent | Commentaires (0)
17/03/2016
Jacques Charpentreau
La mer s’est retirée,
Qui la ramènera ?
La mer s’est démontée,
Qui la remontera ?
La mer s’est emportée,
Qui la rapportera ?
La mer est déchaînée,
Qui la rattachera ?
Un enfant qui joue sur la plage
Avec un collier de coquillages.
En hommage à celui qui a beaucoup écrit pour les enfants et qui est décédé le 8 mars.
08:00 Publié dans Actualités, Hommage, Poèmes | Lien permanent | Commentaires (2)
21/02/2016
Voix...
“Laisse parler ton cœur, interroge les visages, n'écoute pas les langues...”
Umberto Eco
00:00 Publié dans Actualités, Citations, Hommage | Lien permanent | Commentaires (2)
19/01/2016
Les deux banquets
Il était une fois un calife d'Ispahan qui avait perdu son cuisinier. Il ordonna donc à son intendant de se mettre en quête d'un nouveau chef digne de remplir les fonctions de chef des cuisines du palais.
Les jours passèrent. Le calife s'impatienta et convoqua son intendant.
- Alors ? As-tu trouvé l'homme qu'il nous faut ?
- Seigneur, je suis bien embarrassé, répondit l'intendant. Car je n'ai pas trouvé un cuisinier, mais deux tout à fait dignes de remplir ces hautes fonctions, et je ne sais comment les départager.
- Qu'à cela ne tienne, dit le calife, je m'en charge. Dimanche prochain, l'un de ces deux hommes désigné par le sort nous fera festoyer, la cour et moi-même.
Le dimanche suivant, ce sera au tour de l'autre. A la fin de ce second repas, je désignerai le vainqueur de cette plaisante compétition.
Ainsi fut fait. Le premier dimanche, le cuisinier désigné par le sort se chargea du déjeuner de la cour. Tout le monde attendait avec la plus gourmande curiosité ce qui allait être servi. Or la finesse, l'originalité, la richesse et la succulence des plats qui se succédèrent sur la table dépassèrent toute attente. L'enthousiasme des convives était tel qu'ils pressaient le calife de nommer sans plus attendre chef des cuisines du palais l'auteur de ce festin incomparable. Quel besoin avait-on d'une autre expérience ? Mais le calife demeura inébranlable. "Attendons dimanche, dit-il, et laissons sa chance à l'autre concurrent."
Une semaine passa, et toute la cour se retrouva autour de la même table pour goûter le chef-d'oeuvre du second cuisinier. L'impatience était vive, mais le souvenir délectable du festin précédent créait une prévention1 contre lui.
Grande fut la surprise générale quand le premier plat arriva sur la table : c'était le même que le premier plat du premier banquet. Aussi fin, original, riche et succulent, maisidentique. Il y eut des rires et des murmures quand le deuxième plat s'avéra à son tour reproduire fidèlement le deuxième plat du premier banquet. Mais ensuite un silence consterné pesa sur les convives, lorsqu'il apparut que les plats suivants étaient eux aussi les mêmes que ceux du dimanche précédent. Il fallait se rendre à l'évidence : le second cuisinier imitait point par point son concurrent.
Or chacun savait que le calife était un tyran ombrageux2, et ne tolérait pas que quiconque se moquât de lui, un cuisinier moins qu'aucun autre, et la cour tout entière attendait épouvantée, en jetant vers lui des regards furtifs, la colère dont-il allait foudroyer d'un instant à l'autre le fauteur3 de cette misérable farce. Mais le calife mangeait imperturbablement.
Michel Tournier, Les Deux Banquets ou la commémoration, Gallimard, 1989
00:00 Publié dans Hommage, Poèmes | Lien permanent | Commentaires (3)
13/01/2016
Life on Mars?
Un hommage à David Bowie avec la chanson qui me l'a fait découvrir en 1973.
18:00 Publié dans Actualités, Chansons, Hommage, Musiques | Lien permanent | Commentaires (1)