30/06/2006
Harmonie du soir
Qu'il fait bon ces jours-ci à traîner le soir. Dernier soir de juin. Après une longue et chaude journée...
Voici venir les temps où vibrant sur sa tige
Chaque fleur s'évapore ainsi qu'un encensoir ;
Les sons et les parfums tournent dans l'air du soir ;
Valse mélancolique et langoureux vertige !
Chaque fleur s'évapore ainsi qu'un encensoir ;
Le violon frémit comme un coeur qu'on afflige ;
Valse mélancolique et langoureux vertige !
Le ciel est triste et beau comme un grand reposoir.
Le violon frémit comme un coeur qu'on afflige,
Un coeur tendre, qui hait le néant vaste et noir !
Le ciel est triste et beau comme un grand reposoir ;
Le soleil s'est noyé dans son sang qui se fige.
Un coeur tendre, qui hait le néant vaste et noir,
Du passé lumineux recueille tout vestige !
Le soleil s'est noyé dans son sang qui se fige...
Ton souvenir en moi luit comme un ostensoir !
Baudelaire
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23:00 Publié dans Poèmes | Lien permanent | Commentaires (2)
Commentaires
Miam on aime beau de l'air.
Écrit par : Insolent Verlainnnnnnn | 30/06/2006
Quelle joie de revivre les fenêtres ouvertes, entendre le chant des oiseaux, admirer le soleil qui se couche ...
Tout cela me rappelle des souvenirs d'enfance ... De vagues images ...
L'été est là ... Profitons en pour nous ressourcer ...
Écrit par : Stéphanie | 01/07/2006
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