12/04/2008
Mort au petit matin
Nuit aux quatre lunes,
avec un seul arbre,
une seule ombre,
un seul oiseau.
Je cherche sur mon corps
la chaleur de tes lèvres
la source baise le vent
sans le toucher.
J’ai le Non que tu m’offris
dans la paume de ma main
comme un citron de cire
presque blanc.
Nuit aux quatre lunes
avec un seul arbre.
A la pointe d’une aiguille
tourne, tourne mon amour !
Federico Garcia Lorca
08:00 Publié dans Poèmes | Lien permanent | Commentaires (0)
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