30/04/2009
Sans la nommer
Je voudrais, sans la nommer,
Vous parler d'elle
Comme d'une bien-aimée,
D'une infidèle,
Une fille bien vivante
Qui se réveille
A des lendemains qui chantent
Sous le soleil.
C'est elle que l'on matraque,
Que l'on poursuit que l'on traque.
C'est elle qui se soulève,
Qui souffre et se met en grève.
C'est elle qu'on emprisonne,
Qu'on trahit qu'on abandonne,
Qui nous donne envie de vivre,
Qui donne envie de la suivre
Jusqu'au bout, jusqu'au bout.
Je voudrais, sans la nommer,
Lui rendre hommage,
Jolie fleur du mois de mai
Ou fruit sauvage,
Une plante bien plantée
Sur ses deux jambes
Et qui traîne en liberté
Ou bon lui semble.
C'est elle que l'on matraque,
Que l'on poursuit que l'on traque.
C'est elle qui se soulève,
Qui souffre et se met en grève.
C'est elle qu'on emprisonne,
Qu'on trahit qu'on abandonne,
Qui nous donne envie de vivre,
Qui donne envie de la suivre
Jusqu'au bout, jusqu'au bout.
Je voudrais, sans la nommer,
Vous parler d'elle.
Bien-aimée ou mal aimée,
Elle est fidèle
Et si vous voulez
Que je vous la présente,
On l'appelle
Révolution permanente.
C'est elle que l'on matraque,
Que l'on poursuit que l'on traque.
C'est elle qui se soulève,
Qui souffre et se met en grève.
C'est elle qu'on emprisonne,
Qu'on trahit qu'on abandonne,
Qui nous donne envie de vivre,
Qui donne envie de la suivre
Jusqu'au bout, jusqu'au bout.
C'est elle que l'on matraque,
Que l'on poursuit que l'on traque.
C'est elle qui se soulève,
Qui souffre et se met en grève.
C'est elle qu'on emprisonne,
Qu'on trahit qu'on abandonne,
Qui nous donne envie de vivre,
Qui donne envie de la suivre
Jusqu'au bout, jusqu'au bout.
Jusqu'au bout, jusqu'au bout.
Jusqu'au bout, jusqu'au bout.
G. Moustaki
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29/04/2009
Un monde de bénédictions
La maman d’un jeune créateur vient de lui lire un passage des Ecritures :
« Je mets devant toi la bénédiction et la malédiction, choisis la bénédiction ».
Alors il se met à ses pinceaux et imagine un monde de bénédictions.
Il cherche des électriciens pour rétablir le courant entre ceux qui ne se parlent plus,
Des infirmières pour soigner les bleus à l’âme,
Des opticiens pour changer les regards,
Des démineurs pour désamorcer les disputes,
Des maçons pour bâtir la paix,
Des agronomes pour promouvoir la culture de la non-violence,
Des aiguilleurs pour retrouver le bon sens,
Des musiciens pour adoucir les mœurs,
Des cuisiniers pour partager la nourriture à l’humanité,
Des modérateurs pour calmer la consommation,
Des couturières pour retisser le lien social,
Des instituteurs pour apprendre à compter les uns sur les autres,
Des informaticiens pour sauvegarder la création,
Des hommes de ménage pour dépoussiérer les vieilles théories,
Des horticulteurs pour semer des fleurs d’espérance,
Des journalistes pour répandre la bonne nouvelle,
Des artistes pour dessiner un sourire sur tous les visages !
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28/04/2009
Différences
Nos langages sont différents
nous y perdons en unité
mais l'humanité y gagne en diversité !
Nos visages sont différents
nous y perdons en ressemblance
mais l'humanité y gagne en références !
Nos calendriers sont différents
nous y perdons en repères
mais l'humanité y gagne en anniversaires !
Nos chants sont différents
nous y perdons en concordances
mais l'humanité y gagne en résonances !
Nos rires sont différents
nous y perdons en liesse
mais l'humanité y gagne en allégresse !
A cause de la couleur des blés
m'est souvenir des différences !
A cause de la couleur des blés
m'est certitude des ressemblances !
A cause de la saveur du pain
Je goûte la richesse de l'humain !
J.Pierrard
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25/04/2009
Il y a 34 ans
mike brant - Laisse moi t'aimer
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23/04/2009
William Tell Overture
Mike Oldfield - William Tell Overture
C'est une réorchestration de l'Ouverture de "Guillaume Tell" l'opéra de Rossini.
Et bien évidemment vous aurez constaté que c'est Mike oldfield qui joue de tous les instruments.
08:00 Publié dans Musiques, Souvenirs | Lien permanent | Commentaires (3)
22/04/2009
Si je pars en voyage...
Si je pars en voyage, il ne suffit pas de savoir où je veux aller, il me faut aussi savoir quelle route prendre, à partir du point de départ jusqu’au point d’arrivée. La vie chrétienne, c’est comme un voyage que Dieu nous invite à faire avec lui. "Le Seigneur dit à Abraham : Quitte ton pays !" Vivre en chrétien, c’est toujours partir, sortir de soi-même, accepter un exode, une manière de vivre différente. Il nous faut donc nous libérer des faux abris à l’intérieur desquels nous nous recroquevillons par peur de perdre nos sécurités. Dieu nous appelle en effet à monter vers lui, à nous unir à lui, à partager sa propre vie pour nous diviniser. Dieu nous aime vie tellement qu’il nous a créés en sorte que nous ne trouvions qu’en lui notre plein accomplissement. Au départ de la vie chrétienne, il y a donc toujours un appel de Dieu : "Viens, suis-moi !" et une réponse de notre part. Cette réponse, c’est une aventure sur des routes inconnues, comme Abraham qui quitte son pays sans trop savoir où il va, comme les mages qui suivaient l’étoile sans savoir où elle les conduiraient. Mais celui qui répond à cet appel de Dieu, à cette aventure de la vie avec Dieu, est amené à se débarrasser de toutes ses entraves. Il éprouve le sentiment de devenir vraiment un homme libre. (B. Prévost - Dimanche en Paroisse)
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