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31/01/2011

Sublime

Florent Amodio

Championnat d'Europe de patinage

BERNE 2011

 

29/01/2011

Acrostiche

pieds.jpg

Grande et immense la mer qui

Ramène une à une ses vagues

A la plage pour effacer

Inutiles les pas de l’homme allant ou

N’allant pas vers ce qui sera ou ne sera pas

 

De cette promenade

En solitaire

 

Sans se soucier du temps qui passe

Au retour peut-être aura-t-il

Bien avant l’heure

La réponse à la question

Et moi qui suis-je ? un grain de sable ?

 

Copyright Thierry Piet

Terre d'envol

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28/01/2011

Trois questions à...

Trois questions à...

thierry OF.jpgThierry Piet, curé de la paroisse de Saint-Joseph des Monts et Vallées, qui vient de publier un recueil de poésie intitulé Terre d'Envol.

Comment est née cette passion pour la poésie ?

Elle a commencé dès le collège, puis au lycée. Mon premier recueil a été édité en 1981 : je n'étais pas encore prêtre. Écrire, cela prend du temps. Ainsi, Terre d'envol n'est que le onzième recueil que je publie. Son titre laisse penser que, depuis la terre, on est attiré vers le haut.

Quelle place tient la poésie dans votre vie d'aujourd'hui ?

Il faut savoir que beaucoup de prêtres sont aussi artistes, musiciens ou écrivains, par exemple. Pour moi, la poésie, c'est poser son regard vers les gens et les événements : il y a du merveilleux dans les petites choses. En tant que prêtre, et à partir des écrits, je suis ministre de la parole de Dieu et mon ministère s'exerce aussi à travers la poésie.

Quels sont vos projets ?

Un temps de pause suit toujours la publication d'un recueil. Mais je continue à participer aux ateliers d'écriture. Ils sont proposés par l'association Écho Optique, que j'ai créée en 1989 avec des amis, Régine Albert et Franck Roy.

Ouest-France du 25 janvier 2011

TERRE D'ENVOL

27/01/2011

Quel est mon temple?

Ma chambre ?
Mon ordi ?
Ma console ?
Ma voiture ?
Ma maison ?
Ma déco ?
Mon univers musical ?
Mes fringues ?

Oui, je me retrouve bien là-dedans,
Je m’y réfugie bien.
Mais tout ça,
Ça peut partir
En moins de temps qu’il ne faut
Pour le dire.

Si mon temple, c’est Toi,
Ta Parole,
Ton Message,
Ta Promesse,

Eh bien là, ça risque de durer
Au delà de ma vie terrestre.

Si le Temple de Dieu,
C’est l’homme,
Y’a un bon travail de rénovation
A entreprendre.

Mais Tu nous dis :
« C’est par votre persévérance
que vous obtiendrez la Vie ! »

Aide-nous donc à ne jamais désespérer
Ni de Toi,
Ni des hommes,
Ni de nous-mêmes
Ni de la Vie,
Et augmente en nous
La Foi
Dans le Temple Nouveau
Que Tu es à nos yeux.


Yves Garbez

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26/01/2011

L'amour

Libellule-DSC021881.jpg… Je sais que l’amour n’a rien à voir avec la sentimentalité qui traîne dans les chansons et qu’il n’est pas non plus du côté de la sexualité dont le monde fait sa marchandise première – celle qui permet de vendre toutes les autres.

L’amour est le miracle d’être un jour entendu jusque dans nos silences, et d’entendre en retour avec la même délicatesse :

la Vie à l’état pur, aussi fine que l’air qui soutient les ailes des libellules et se réjouit de leur danse.

Christian BOBIN

25/01/2011

Conversion de St Paul

jpg_Caravaggio-_The_Conversion_of_St-_Paul-_1600-1601-_Oil_on_canvas-_Santa_Maria_del_Popolo_Rome_Italy-.jpg

Livre des Actes des Apôtres 22,3-16.

Paul, menacé de mort par les Juifs de Jérusalem, leur parlait ainsi : "Je suis Juif : né à Tarse, en Cilicie, mais élevé ici dans cette ville, j’ai reçu, à l’école de Gamaliel, un enseignement strictement conforme à la Loi de nos père ; je défendais la cause de Dieu avec une ardeur jalouse comme vous le faites tous aujourd’hui. J’ai persécuté à mort les adeptes de la Voie que je suis aujourd’hui ; je les arrêtais et les jetais en prison, hommes et femmes ; le grand prêtre et tout le conseil des Anciens peuvent en témoigner. Eux-mêmes m’avaient donné des lettres pour nos frères et j’étais en route vers Damas : je devais faire prisonniers ceux qui étaient là-bas et les ramener à Jérusalem pour qu’ils subissent leur châtiment. Donc, comme j’étais en route et que j’approchais de Damas, vers midi, une grande lumière venant du ciel m’enveloppa soudain. Je tombai sur le sol, et j’entendis une voix qui me disait : ’Saul, Saul, pourquoi me persécuter ? ’ Et moi je répondis : ’Qui es-tu, Seigneur ? - Je suis Jésus le Nazaréen, celui que tu persécutes. ’ Mes compagnons voyaient la lumière, mais ils n’entendaient pas la voix de celui qui me parlait, et je dis : ’Que dois-je faire, Seigneur ? ’ Le Seigneur me répondit : ’Relève-toi, va jusqu’à Damas, et là on t’indiquera tout ce qu’il t’est prescrit de faire. ’ Comme je n’y voyais plus, à cause de l’éclat de cette lumière, mes compagnons me prirent par la main, et c’est ainsi que j’arrivai à Damas. Or, Ananie, un homme religieux et fidèle à la Loi, estimé de tous les Juifs habitant la ville, vint me trouver et, arrivé auprès de moi, il me dit : ’Saul, mon frère, retrouve la vue. ’ Et moi, au même instant, je retrouvai la vue, et je le vis. Il me dit encore : ’Le Dieu de nos pères t’a destiné à connaître sa volonté, à voir celui qui est le Juste et à entendre la parole qui sort de sa bouche. Car tu seras pour lui, devant tous les hommes, le témoin de ce que tu as vu et entendu. Et maintenant, pourquoi hésiter ? Lève-toi et reçois le baptême, sois lavé de tes péchés en invoquant le nom de Jésus. ’

Tableau: Le Caravage  La Conversion de saint Paul