30/07/2016
Nos rêves
Nouveau titre des Guetteurs en attendant l'album
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28/07/2016
A mon frère

Prière pour la Paix 
 (Initiative « Religieux allemands pour la Paix »)
Dieu, Tu es le Dieu de la Vie, et tu veux que nous ayons la vie en abondance dans ta création.
 Nous venons à toi, plein de peur, embarrassés et impuissants face à la violence autour de nous et en nous.
 Convertis nos cœurs pour que nous soyons des hommes qui portent ta paix en monde.
 Bénis, avec ton Esprit d’imagination créative et de patience, tous ceux qui marchent avec nous sur le chemin, vers ton royaume de Paix.
 Envoie ton Esprit dans les cœurs de ceux qui sont pris dans la toile de la violence – en tant qu’auteurs ou victimes – et ne nous laisses jamais abandonner la recherche de dialogue avec eux.
 Tu es notre Père et tu nous as montré en notre Frère Jésus Christ, comment nous pouvons vaincre la violence et instaurer la paix.
19:00 Publié dans Actualités, Prières | Lien permanent | Commentaires (0)
25/07/2016
Nuit de feu
À vingt-huit ans, Eric-Emmanuel Schmitt entreprend une randonnée dans le grand sud algérien. Au cours de l’expédition, il perd de vue ses compagnons et s’égare dans l’immensité du Hoggar. Sans eau ni vivres durant dans la nuit glaciale du désert, il n’éprouve nulle peur mais sent au contraire se soulever en lui une force brûlante. Poussière d’étoiles dans l’infini, le philosophe rationaliste voit s’ébranler toutes ses certitudes. Un sentiment de paix, de bonheur, d’éternité l’envahit. Ce feu, pourquoi ne pas le nommer Dieu ?
Cette nuit de feu – ainsi que Pascal nommait sa nuit mystique –, Eric Emmanuel Schmitt la raconte pour la première fois, dévoilant au fil d’un fascinant voyage intérieur son intimité spirituelle et l’expérience miraculeuse qui a transformé sa vie d’homme et d’écrivain. Les chemins qu’il trace ici sont inscrits en chacun de nous.
Autre lecture de vacances: un livre captivant, le désert qui dévore l'âme, lumière intérieure... et après la lecture, le livre refermé, me dire: "Et toi que vis-tu d'aussi fort? quelle lumière te transporte?"
18:00 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0)
24/07/2016
Prière des JMJ

Dieu, Père miséricordieux,
 qui as révélé ton amour dans ton Fils Jésus-Christ,
 et l’as répandu sur nous dans l’Esprit Saint Consolateur,
 nous te confions aujourd’hui le destin du monde et de chaque homme.
 Nous te confions en particulier les jeunes de toutes les langues, peuples et nations.
 Guide-les et protège-les le long des sentiers périlleux de la vie
 et donne-leur la grâce de récolter de nombreux fruits
 de l’expérience de la Journée mondiale de la jeunesse de Cracovie.
 Père Céleste, rends-nous témoins de ta miséricorde.
 Apprends-nous à annoncer la foi aux hésitants,
 l’espérance aux découragés, l’amour aux indifférents,
 le pardon à ceux qui ont fait du mal, et la joie aux malheureux.
 Fais que l’étincelle de l’amour miséricordieux que tu as allumée en nous
 devienne un feu qui transforme les cœurs et renouvelle la face de la terre.
 Marie, Mère de Miséricorde, prie pour nous.
 Saint Jean-Paul II, prie pour nous.
Amen.
18:00 Publié dans Actualités, Prières | Lien permanent | Commentaires (0)
22/07/2016
Ballade

Quand à peine un nuage,
 Flocon de laine, nage
 Dans les champs du ciel bleu,
 Et que la moisson mûre,
 Sans vagues ni murmure,
 Dort sous le ciel en feu ;
Quand les couleuvres souples
 Se promènent par couples
 Dans les fossés taris ;
 Quand les grenouilles vertes,
 Par les roseaux couvertes,
 Troublent l’air de leurs cris ;
Aux fentes des murailles
 Quand luisent les écailles
 Et les yeux du lézard,
 Et que les taupes fouillent
 Les prés, où s’agenouillent
 Les grands bœufs à l’écart,
Qu’il fait bon ne rien faire,
 Libre de toute affaire,
 Libre de tous soucis,
 Et sur la mousse tendre
 Nonchalamment s’étendre,
 Ou demeurer assis ;
Et suivre l’araignée,
 De lumière baignée,
 Allant au bout d’un fil
 À la branche d’un chêne
 Nouer la double chaîne
 De son réseau subtil,
Ou le duvet qui flotte,
 Et qu’un souffle ballotte
 Comme un grand ouragan,
 Et la fourmi qui passe
 Dans l’herbe, et se ramasse
 Des vivres pour un an,
Le papillon frivole,
 Qui de fleurs en fleurs vole
 Tel qu’un page galant,
 Le puceron qui grimpe
 À l’odorant olympe
 D’un brin d’herbe tremblant ;
Et puis s’écouter vivre,
 Et feuilleter un livre,
 Et rêver au passé
 En évoquant les ombres,
 Ou riantes ou sombres,
 D’un long rêve effacé,
Et battre la campagne,
 Et bâtir en Espagne
 De magiques châteaux,
 Créer un nouveau monde
 Et jeter à la ronde
 Pittoresques coteaux,
Vastes amphithéâtres
 De montagnes bleuâtres,
 Mers aux lames d’azur,
 Villes monumentales,
 Splendeurs orientales,
 Ciel éclatant et pur,
Jaillissantes cascades,
 Lumineuses arcades
 Du palais d’Obéron,
 Gigantesques portiques,
 Colonnades antiques,
 Manoir de vieux baron
Avec sa châtelaine,
 Qui regarde la plaine
 Du sommet des donjons,
 Avec son nain difforme,
 Son pont-levis énorme,
 Ses fossés pleins de joncs,
Et sa chapelle grise,
 Dont l’hirondelle frise
 Au printemps les vitraux,
 Ses mille cheminées
 De corbeaux couronnées,
 Et ses larges créneaux,
Et sur les hallebardes
 Et les dagues des gardes
 Un éclair de soleil,
 Et dans la forêt sombre
 Lévriers eu grand nombre
 Et joyeux appareil,
Chevaliers, damoiselles,
 Beaux habits, riches selles
 Et fringants palefrois,
 Varlets qui sur la hanche
 Ont un poignard au manche
 Taillé comme une croix !
Voici le cerf rapide,
 Et la meute intrépide !
 Hallali, hallali !
 Les cors bruyants résonnent,
 Les pieds des chevaux tonnent,
 Et le cerf affaibli
Sort de l’étang qu’il trouble ;
 L’ardeur des chiens redouble :
 Il chancelle, il s’abat.
 Pauvre cerf ! son corps saigne,
 La sueur à flots baigne
 Son flanc meurtri qui bat ;
Son œil plein de sang roule
 Une larme, qui coule
 Sans toucher ses vainqueurs ;
 Ses membres froids s’allongent ;
 Et dans son col se plongent
 Les couteaux des piqueurs.
Et lorsque de ce rêve
 Qui jamais ne s’achève
 Mon esprit est lassé,
 J’écoute de la source
 Arrêtée en sa course
 Gémir le flot glacé,
Gazouiller la fauvette
 Et chanter l’alouette
 Au milieu d’un ciel pur ;
 Puis je m’endors tranquille
 Sous l’ondoyant asile
 De quelque ombrage obscur.
Théophile Gautier, Premières Poésies
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21/07/2016
Histoire de la violence
J’ai rencontré Reda un soir de Noël. Je rentrais chez moi après un repas avec des amis, vers quatre heures du matin. Il m’a abordé dans la rue et j’ai fini par lui proposer de monter dans mon studio. Ensuite, il m’a raconté l’histoire de son enfance et celle de l’arrivée en France de son père, qui avait fui l’Algérie. Nous avons passé le reste de la nuit ensemble, on discutait, on riait. Vers six heures du matin, il a sorti un revolver et il a dit qu’il allait me tuer. Il m’a insulté, étranglé...  (4ème de couverture)
Lecture de vacances: 2ème roman d'Edouard Louis en grande partie autobiographique. Une belle écriture en miroirs multiples. Une analyse sociologique un brin narcissique. Un livre polémique comme son premier. Mais la littérature n'est-elle pas là parfois pour nous bousculer? Au-delà des faits racontés, c'est davantage la façon dont c'est dit et l'architecture de ce livre qui m'ont intéressé. L'auteur fera encore parler de lui dans ses prochains ouvrages, j'en suis sûr. TP
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