07/07/2006
La langue de chez nous
Dans la série 'Louange de la langue française', voici une autre chanson, sans doute plus connue, de notre troubadour Yves Duteil.
C'est une langue belle avec des mots superbes
Qui porte son histoire à travers ses accents
Où l'on sent la musique et le parfum des herbes
Le fromage de chèvre et le pain de froment
Et du Mont-Saint-Michel jusqu'à la Contrescarpe
En écoutant parler les gens de ce pays
On dirait que le vent s'est pris dans une harpe
Et qu'il en a gardé toutes les harmonies
Dans cette langue belle aux couleurs de Provence
Où la saveur des choses est déjà dans les mots
C'est d'abord en parlant que la fête commence
Et l'on boit des paroles aussi bien que de l'eau
Les voix ressemblent aux cours des fleuves et des rivières
Elles répondent aux méandres, au vent dans les roseaux
Parfois même aux torrents qui charrient du tonnerre
En polissant les pierres sur le bord des ruisseaux
C'est une langue belle à l'autre bout du monde
Une bulle de France au nord d'un continent
Sertie dans un étau mais pourtant si féconde
Enfermée dans les glaces au sommet d'un volcan
Elle a jeté des ponts par-dessus l'Atlantique
Elle a quitté son nid pour un autre terroir
Et comme une hirondelle au printemps des musiques
Elle revient nous chanter ses peines et ses espoirs
Nous dire que là-bas dans ce pays de neige
Elle a fait face aux vents qui soufflent de partout,
Pour imposer ses mots jusque dans les collèges
Et qu'on y parle encore la langue de chez nous
C'est une langue belle à qui sait la défendre
Elle offre les trésors de richesses infinies
Les mots qui nous manquaient pour pouvoir nous comprendre
Et la force qu'il faut pour vivre en harmonie
Et l'Île d'Orléans jusqu'à la Contrescarpe
En écoutant chanter les gens de ce pays
On dirait que le vent s'est pris dans une harpe
Et qu'il a composé toute une symphonie
Et de l'Île d'Orléans jusqu'à Contrescarpe
En écoutant chanter les gens de ce pays
On dirait que le vent s'est pris dans une harpe
Et qu'il a composé toute une symphonie.
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06/07/2006
Le Français est une langue qui résonne
Ce matin, il me vient en tête cette chanson de Balavoine qui date de 1978. Elle n'est pas très connue, mais c'est une de mes préférées. Elle chante bon le français.
Quand j'entends s'enrouler les feuilles de l'automne
Que le ciel de l'été dans mon cœur se cramponne
Je me dis le français est une langue qui résonne {2x}
Quand du fond du Québec les couleurs se bourgeonnent
Moi j'crois ben qu'c'est la neige qui s'effleure et frissonne
Puis j'me dis qu'le françoué est une langue qui résonne
Et j'me dis qu'le françoué est une langue qui résonne
Endormi sous la mer qui saigne sur Narbonne
De mes yeux fatigués pleurent des Sables d'Olonne
Je me dis le français est une langue qui résonne {2x}
Langue d'Oc du Nord les accents s'époummonent
Dans ma tête versée mon pays se crayonne
Je me dis le français est une langue qui résonne {2x}
Assis près de Calais dessous les lames bretonnes
Je regarde arriver les vagues anglo-saxonnes
Tous mes mots vieux français éclatent et bouillonnent {2x}
Si les plages et fôrets s'asphaltent et se carbonent
Si les ailes collés les oiseaux abandonnent
Moi qui m'crois bon français je sens que je déconne
De mes mots censurés que Villon me pardonne
Je me dis le français est une langue qui résonne {2x}
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05/07/2006
Ateliers de lumière
On vient de m'offrir "Ateliers de lumière" de Sylvie Germain.
En voici la présentation:
'La lumière est aux peintres ce que le chant des mots est aux poètes, la mélodie du silence aux musiciens : la source et l'horizon de leur désir, le foyer de l'amour qui les lancine et les met perpétuellement en chemin, en tension, en appel. On qualifie de 'maître tout artiste qui excelle dans son art, y ouvre une voie nouvelle. Les trois peintres évoqués dans ce livre sont, en ce sens, des 'maîtres de la lumière'. Mais une telle appellation est toujours un abus de langage, il y a en fait une contradiction dans les termes : nul ne peut devenir un maître de la lumière, ni du langage, ni du silence, car la splendeur et l'amplitude de ces sources-horizons ne recèlent pas une énigme susceptible d'être percée, éclaircie, maîtrisée, mais relèvent d'un mystère inépuisable qui remet sans fin le désir en mouvement. Il serait donc plus juste de dire de tout grand peintre qu'il est un disciple de la lumière. Il y a de la grandeur, une grandeur vivace, en expansion aussi discrète que continue, dans la vocation de disciple. C'est la lumière qui est le maître.'
4ème pagede couverture. DDD 2004
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04/07/2006
Le berceau de la grâce
Ô Seigneur,
avant même que je fusse,
tu me regardais et tu m'appelais par mon nom.
Ta divine bonté en son amour et sa miséricorde
ont tracé pour moi les chemins du salut.
Comme d'une maman qui va accoucher
prépare le berceau pour son petit,
toi, mon Seigneur et mon Dieu,
tu as préparé pour moi le berceau de ta grâce.
Est-il donc possible, ô mon Dieu,
que j'ai été aimé, si doucement aimé de toi?
Que tu aies inventé toutes ces occasions
de m'attirer vers toi?
Que tu aies trouvé tous ces moyens de me procurer le salut?
Oui, Seigneur, tu m'as aimé
comme il n'y avait pas eu
d'autre âme au monde que la mienne
car tu penses à chacun de nous
comme s'il était unique pour toi.
Oui, Seigneur, tu m'as aimé
et tu as donné ta vie pour moi!
d'après St François de Sales
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03/07/2006
Lecture
"Eté village" le nouveau recueil de Gilles Brulet édité par Echo optique. A lire... cet été.
Voir présentation
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02/07/2006
Football
Football
football
tous ces cris en ton honneur
Football
football
tous ces pleurs pour ton bonheur
Football
football
trop d'argent pour ta grandeur
de Daniel Brugès
dans l'anthologie "Luttes et Luths"
Livre de Poche n°134
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