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30/09/2006

Le cap des mille

Le cap des mille visiteurs a été franchi hier. C'est l'occasion pour moi de dire merci à toutes celles et à tous ceux qui viennent lire ce blog.

Vous avez remarqué que je suis moins régulier pour écrire un mot et que les quelques notes éparses ne sont pas toujours de moi, mais le plus souvent tirées de lectures bien courtes ces temps-ci. En effet, je dois retrouver un rythme de vie après l'étape que je viens de vivre. Etre curé demande à faire face à beaucoup de choses... Et même si mon installation officielle s'est faite le 10 septembre, je ne suis pas installé dans le sens 'habitué'... et je ne parle pas des cartons qui ne sont pas tous déballés!

Tout cela pour dire que d'ici quelques temps ce blog devrait redevenir régulier et plus personnel. et quand je pourrai à nouveau utiliser mes machines, il sera à nouveau plus coloré et illustré.

Aujourd'hui, j'ai deux mariages, deux enterrements et une messe à gérer. Rassurez-vous, je suis aidé!  J'y vais! TP

29/09/2006

Ô Verbe! ô Christ

Ô Verbe! ô Christ! Que vous êtes beau! Que vous êtes grand! Qui saura vous connaître? Qui pourra vous comprendre?

Faites, ô Christ, que je vous connaisse et que je vous aime. Puisque vous êtes la lumière, laissez venir un rayon de cette divine lumière sur ma pauvre âme, afin que je puisse vous voir et vous comprendre.

Mettez en moi une grande foi en vous, afin que toutes vos paroles soient pour moi autant de lumières qui m'éclairent et me fassent aller à vous, et vous suivre, dans toutes les voies de la justice et de la vérité.

extrait d'une prière d'Antoine Chevrier, dans "Le véritable disciple" éd. P.E.L., Lyon)

13:50 Publié dans Prières | Lien permanent | Commentaires (0)

28/09/2006

Vanité des vanités

Vanité des vanités, disait l'Ecclésiaste! Vanité des vanités, tout est vanité! Quel profit l'homme retire-t-il de toute la peine qu'il se donne sous le soleil?

Une génération s'en va, une autre arrive, et la terre subsiste toujours. Le soleil se lève, le soleil se couche; il se hâte de retourner à sa place, et de nouveau il se lèvera. Le vent part vers le midi, il tourne vers le nord; il tourne et il tourne, et il recommence à tournoyer. Tous les fleuves vont à la mer, et la mer n'est pas remplie; dans le sens où vont les fleuves, les fleuves continuent de couler. Tout discours est fatigant, on ne peut jamais tout dire. L'oeil n'a jamais fini de voir, ni l'oreille d'entendre.

Ce qui a existé, c'est cela qui existera; ce qui est fait, c'est cela qui se fera. Y a-t-il une seule chose dont on dise: "Voilà enfin du nouveau!" - Non, cela existe déjà dans les siècles passés. Seulement, il ne reste pas de souvenir d'autrefois; de même, les événements futurs ne laisseront pas de souvenir après eux.

(L'Ecclésiaste 1,2-11)

26/09/2006

Comme un tricot

La vie, c'est comme un tricot...

Dieu me donne la laine et les aiguilles.

Il me dit: "Tricote de ton mieux, une maille à la fois".

Une maille, c'est une journée, sur l'aiguille du temps.

Après douze rangées de 30 ou 31 mailles, tu as 365 mailles.

En dix ans, 3650 mailles environ...

Quelques-unes sont à l'endroit, d'autres à l'envers.

Il y a des mailles échappées, mais on peut les reprendre. La laine que Dieu nous donne pour tricoter notre existence est de toutes les couleurs:

Rose comme nos joies; noires comme nos peines; grise comme nos doutes; verte comme nos espoirs; rouge comme nos amours; blanche comme notre foi en Lui.

Combien de mailles comportera le tricot de ma vie? Dieu seul le sait!

Père, donne-moi le courage de terminer mon tricot, afin que tu le trouves digne de l'exposition éternelle.

... A moi de ne pas laisser échapper trop de mailles! ...

Texte paru dans Eglise de Luçon.

23/09/2006

Marcher

"Marcher, c'est se laisser décrasser le coeur, aller au-delà de soi et y percevoir la présence de Dieu."

Mgr Christophe Dufour, évêque de Limoges.

22/09/2006

Une flamme à nos yeux

Ainsi certains jours  paraît

Une flamme à nos yeux

A l'église où j'allais

On l'appelait le Bon Dieu

L'amoureux l'appelle l'amour

Le mendiant la charité

Le soleil l'appelle le jour

Et le brave homme la bonté.

Jacques Brel "Sur la place"

18:25 Publié dans Chansons | Lien permanent | Commentaires (0)