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30/04/2007

A-Dieu Grégory


décès de Gregory Lemarchal
A Corps Perdu

29/04/2007

Salon du livre

medium_aff_montaigu.jpgJe reviens du Printemps du Livre de Montaigu. Beaucoup de monde sous le chapiteau. Une chaleur orageuse. Quelques contacts, peu de vente... ce qui se vend le plus, ce sont toujours les nouveautés... il est temps que je me remette à l'écriture. Echo optique vient de sortir trois livres. Voir le site. Vendredi 4 mai, je ferai une lecture d'extraits de ces recueils au Donjon d'Ardelay à 20h30. TP

25/04/2007

32 ans déjà...

C'était toi, grand-père

(paroles et musique: Mannick)

REFRAIN:
Maintenant je m'en souviens c'était toi grand-père
Qui me conduisait sur le chemin
Maintenant je m'en souviens c'était toi grand-père
Qui venait me prendre par la main

Mais je ne savais pas que toute mon enfance
Était restée là-bas au pays des vacances
Abritée sous le toit d'un petit coin de France

Tous les contes de fées qui dorment dans ma tête
Tu me les as donnés comme un cadeau de fête
Lorsque les soirs d'été tu devenais poète

Au temps des premiers pas tu te faisais patience
Tu m'apprenais la vie comme on apprend la danse
C'est vrai qu'auprès de toi j'avais beaucoup de chance

Mais quand tu es parti sur ton bateau de pierre
Ce jour-là j'ai compris qu'en fermant tes paupières
C'est tout mon paradis que l'on a mis sous terre.

medium_mannick.jpg
Ecouter des extraits du CD

12:00 Publié dans Hommage | Lien permanent | Commentaires (3)

24/04/2007

Prière de l'entrepreneur chrétien

medium_edc.jpgDiriger et me laisser conduire par Toi, Seigneur
 

Diriger et me laisser conduire par toi, Seigneur.
Faire croître la richesse et la vouloir pour une destinée universelle, destinée à tous.
Vivre dans l'univers marchand et rester ouvert à la gratuité.
Savoir compter avec rigueur et ne pas cesser de donner sans compter.
Pouvoir être trahi sans cesser de croire aux hommes.
 
Rester attentif à l'indicible attente de celui qui est à mes côtés et qui attend ma réponse.
Voir en cet homme non pas seulement celui qui me fait face, mais l'homme possible, que toi, mon
Dieu, tu habites de ta richesse...
 
Apprends-moi, Seigneur, à tenir mon combat sur cette crête difficile et passionnante où valeurs du marché et valeurs du Royaume se retrouvent.
Celles qui donnent à l'homme de grandir, de participer à la Création, de vivre la responsabilité, l'innovation, la vie d'équipe, la loyauté et le respect des engagements.
Donne-moi de comprendre, Seigneur, que le marché est champ d'ivraie et de bon grain.
Apprends-moi, comme le suggère le psalmiste, à ne pas servir l'un sans un regard pour l'autre.
Apprends-moi à ne pas endurcir mon coeur face à la concurrence sévère, aux finances sans états d'âme, aux clients exigeants, et aux syndicats parfois sans concession.
 
Vivre cette union des contraires, Seigneur, c'est vivre le signe de ta présence.
 
Pour habiter la dureté de mes combats quotidiens, pour souffrirde ne pouvoir embaucher davantage et pour rester sensible à l'homme, il me faut accepter un peu de ta passion, accepter de mourir à moi-même pour que naisse la vie, la vie des autres, la vie en toi.
 
Alain de Brugière

Prière prise sur le site des EDC

11:43 Publié dans Prières | Lien permanent | Commentaires (0)

21/04/2007

Le bonheur

medium_bonheur.jpgOn se persuade souvent soi-même que la vie sera meilleure après être en couple, après avoir eu un enfant et, ensuite, après en avoir eu un autre...

Plus tard, on se sent frustré, parce que nos enfants ne sont pas encore assez grands et on pense que l'on sera mieux quand ils le seront. On est alors convaincu que l'on sera plus heureux quand ils auront passé cette
étape.

On se dit que notre vie sera complète quand les choses iront mieux pour notre conjoint, quand on possédera une plus belle voiture ou une plus grande maison, quand on pourra aller en vacances, quand on sera à la
retraite...

La vérité est qu'il n'y a pas de meilleur moment pour être heureux, que le moment présent. Si ce n'est pas maintenant, quand serait-ce la vie sera toujours pleine de défis à atteindre et de projets à terminer.

Il est préférable de l'admettre et de décider d'être heureux maintenant qu'il est encore temps.

Pendant longtemps, j'ai pensé que ma vie allait enfin commencer. La vraie vie! Mais il y avait toujours un obstacle sur le chemin, un problème qu'il fallait résoudre en premier, un choix à faire, un thème non terminé, un temps à passer, une dette à payer. Et alors, là, la vie allait commencer!...

Jusqu'à ce que je me rende compte que ces obstacles étaient justement ma vie.

Cette perspective m'a aidé à comprendre qu'il n'y a pas un chemin qui mène au bonheur. Le bonheur est le chemin...

Ainsi passe chaque moment que nous avons et, plus encore, quand on partage ce moment avec quelqu'un de spécial, suffisamment spécial pour partager notre temps, et que l'on se rappelle que le temps n'attend pas.

Alors, il faut arrêter d'attendre de terminer ses études, d'augmenter son salaire, de se marier, d'avoir des enfants, que ses enfants partent de la maison ou, simplement, que la journée se termine, que le week-end arrive, le printemps, l'été, les vacances, pour décider qu'il n'y a pas de meilleur moment que MAINTENANT pour être heureux. Vivre l'instant present sans se soucier du reste, de l'avenir, accepter sans calculer.

LE BONHEUR EST UNE TRAJECTOIRE ET NON PAS UNE DESTINATION

Il n'en faut pas beaucoup pour être heureux. Il suffit juste d'apprécier chaque petit moment et de le sacrer comme l'un des meilleurs moments de sa vie.

Le temps n'attend personne.

La source de ce poème est inconnue.

19/04/2007

Pâques aujourd'hui

medium_images.4.jpgPâques, aujourd'hui, dans les mots que je dis. Les mots d'admiration, de louange, d'action de grâce. Les mots qui disent mon attente, ceux qui disent aussi ma demande: la peine que j'ai de Dieu, la peine que j'ai de mon frère, le plus proche et le plus loin, celui de nos maisons, de nos villages, de nos villes, celui aussi qui vient d'ailleurs, l'étrange, l'étranger...

Pâques, aujourd'hui, dans l'amour. L'amour sage de tous les jours, l'amour du quotidien, celui de la vaisselle et du ménage, comme celui qui tient le chercheur éveillé jusqu'à la pointe de l'aube. L'amour de ceux qui sont séparés et se retrouvent enfin. L'amour fou qui réalise l'impossible miracle, celui aussi qui caresse une dernière fois le visage de l'être qui s'en va pour toujours, celui qui assiste les gémissements sur les lits d'hôpitaux et le cri de la femme qui devient mère...

Pâques, aujourd'hui, dans le geste du don. Donner tout ce qu'on a, mais donner aussi tout ce qu'on n'a pas. Car, après tout, que donne-t-on sinon ce qu'on n'a pas? Donner l'amour qui ne nous appartient pas, donner le pain que d'autres ont pétri et cuit, donner le pardon qui vient de Dieu; le pardon des offenses et celui des péchés, un pardon sans condition, un pardon sans restriction, un don et un pardon capables de faire de l'autre un autre homme, une autre femme, un être nouveau.

Pâques, aujourd'hui, c'est aller jusque-là, jusqu'aux limites du meilleur de soi, justement là où l'on peut guetter le passage de Dieu.