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20/02/2009

Abigaïl

08:00 Publié dans Musiques | Lien permanent | Commentaires (2)

19/02/2009

Coluche

Un morceau d'anthologie. Un des meilleurs sketches de Coluche.


Le clochard analphabète

- Hé! Camarade !

- T'as pas cent balles? 

- Cent balles? 

- Enfoiré, va ! 

- Allez ! Va bosser 
- Va, la France a besoin de toi ! Tu y diras qu'elle m'attende pas, j'vais être en retard aujourd'hui hein.   

- J'suis peinard, moi, j'ai besoin de rien hein. 

- J'habite une petite piaule, là. C'est grand comme un placard, j'ai tout le confort sur le palier. 

- J'suis bien.   Mais j'bosse pas, j'vis de récipients comme ça. On s'emmerde pas, les flics m'ennuient pas, J'ai mes papiers en bon uniforme. 
J'suis peinard. J'habite avec Ahmed, un philosophe arabe, un pauv' garçon, il parle pas bien, il a une maladie des boyaux de la tête. C'est ses parents qui l'ont secoué quand il était petit et puis ça s'est mélangé. Maintenant, y a un merdier là-dedans! J'voudrais pas habiter là moi, hein! Pour vous donner un exemple, l'autre jour je l'ai envoyé faire une course à la Belle Jardinière, il 
est resté deux plombes parce qu'il voulait parler au Beau Jardiner. Voyez un peu le genre ??? 

- Alors dis donc, moi déjà j'suis pas malin, mais alors lui... Il est analphabète, comme ses pieds, et puis on comprend rien à qu'est-ce qui dit.  Il a un accent! Ah dis donc! On pourrait y accrocher son pardessus. 

- Sans ça, il est sympa. Mais j'habite pas avec lui à cause de l'odeur. Oh le salaud.

- L'autre jour, il avait les mains sales, on aurait dit ses pieds, dis donc.  Vous savez des clochards,  j'en ai déjà vu des dégueulasses hein. 

- J'ai vu des mecs qui portaient des vêtements pas propres hein, mais lui, il est porté par ses vêtements. 

- Sans ça, physiquement, il est agréable. De face on dirait un peu Tabarly voyez... mais de profil on dirait son bateau quand même. 

- Ah! il est peinard, il peut fumer sous la douche hein! Il est philosophe, Ahmed.

- Il a des idées sur tout, il a surtout des idées hein.

- Il dit toujours : "Le changement c'est quand que on prendra les Arabes en stop!" 

- Il est pas arrivé le pauv' mec hein. 

- Ah, nous on n'est pas des enfants prodigues hein.  On nous a pas inculpé les bonnes manières alors. 

- Ma mère elle me disait toujours : "T'es une andouille toi, t'es la troisième roue du carrosse..." Eh dis donc, tout le monde peut pas être sorti de la cuisine à Jupiter hein.

- La société n'a pas voulu de nous, qu'elle se rassure. On ne veut pas d'elle.   Elle a qu'à nous foutre tranquille.  C'est pas nous qu'on irait y mettre des bâtons dans les trous.
- L'hiver on ramasse des cartons, on a bien chaud et puis l'été on s'fait emballer par les bleus.  Ils nous emmènent à la campagne pour nettoyer tout ça. 

- Trois mois, y a du boulot hein.  On part en autocar sur l'autoroute, alors on voit les mecs qui partent en vacances. Ils s'arrêtent sur le bord pour bouffer. - Alors Ahmed il leur fait : "Bande abrutis!" 

- Alors ils font : "Merci!" 

- On s'fout de leurs gueules hein.  Hé dis donc c'est un prêté pour un vomi... 

- Ou pour un rendu, oh oh! Et encore vous plaignez pas. Si Ahmed était venu hein, moi je parle bien  français à côté de lui.

- Lui, il dit toujours : "Li francais ji li parle très mio qu'vous et je vous merde!" - On n'est pas des lumières. 

- C'est pas comme mon frère. 
- J'ai un frère à la télévision, Il a fait toutes les études qu'on peut faire.   Il 
aurait pu être notaire ou des conneries comme ça, hein.  Finalement il est 
ingénieur à Grenoble, mais euh... Il me dit plus bonjour hein.  Ah il me connaît plus maintenant, il est fier comme s'il avait un bar-tabac pareil.  Mais c'est pas un con, faut pas croire.  Quand il était petit il écrivait des poésies vous savez sur l'amour, les oiseaux... des conneries comme ça quoi, mais mais bien hein... un peu le genre Beaudelaine, voyez ???

- Il a eu un accident, j'suis t'allé chez lui.

-  Oh la vache!  T'arrives la-dedans, ça brille. C'est que de la glace et de la dorure, dis donc. Tu croiras la caserne d'Ali-Baba, tu vois ???  
- C'est beau là-dedans.  Il doit gagner des sommes gastronomiques lui. Puis alors, ils ont des grands clébards tout plats, marron avec taches qui se font faire exprès.   C'est des croisements de chiens loups avec des sarah bernhardt. 

- Un truc comme ça.  Il a eu un accident de cheval, il était sauté plus haut que le cheval, il est retombé après.  Il s'est écrasé. 

- Y a un nom. 

- C'est les choses de la vie.  C'est les gesticules. 

-  Mais bien hein.

- Jusque-là hein.

- ça lui avait foutu des coliques... frénétiques.   Ils étaient drôlement emmerdés. Alors, ils z'ont fait venir un savon de Marseille. 

- Le mec a dit : "Faut vous faire opérer des amygdales." 

- Alors.

-  Ah!  Il bosse... C'est pas un con, c'est pas comme moi, hein! Moi j'suis con mais que le dernier qui m'a vu bosser, il est pas jeune, hein!

08:00 Publié dans Humour | Lien permanent | Commentaires (0)

18/02/2009

Sainte Bernadette

bernadette.jpg

Prière de Sainte Bernadette

Que mon âme était heureuse,

Ô Bonne Mère

Quand j'avais le bonheur de vous contempler !

Que j'aime à me rappeler

Ces doux moments passés sous vos yeux

Pleins de bonté et de Miséricorde pour nous.

Oui, tendre Mère,

Vous vous êtes abaissée jusqu'à terre,

Pour apparaître à une faible enfant.

Vous la Reine du Ciel et de la Terre,

Vous avez bien voulu vous servir

De ce qu'il y avait de plus humble selon le monde.

Bernadette Soubirous

 

 

17/02/2009

Clacfric land

clacfricalbum.jpg
En avant-première, écoutez un titre extrait du nouvel album de Xavier
Merlet, Clacfric Land, qui sortira le lundi 2 mars 2009, sur :  
http://www.myspace.com/xaviermerlet
Et découvrez son nouveau spectacle les 27 et 28 février 2009 à L'Espace
Herbauges des Herbiers (85) à 20h30. Infos/résa au 02 51 66 95 41.
A noter : ouverture du nouveau site internet fin février.

16/02/2009

Un matin plein de tempête

C'est le matin plein de tempête
au cœur de l'été.


Mouchoirs blancs de l'adieu, les nuages voltigent,
et le vent les secoue de ses mains voyageuses.


Innombrable, le cœur du vent
bat sur notre amoureux silence.


Orchestral et divin, bourdonnant dans les arbres,
comme une langue emplie de guerres et de chants.


Vent, rapide voleur qui enlève les feuilles,
et déviant la flèche battante des oiseaux,


les renverse dans une vague sans écume,
substance devenue sans poids, feux qui s'inclinent.


Volume de baisers englouti et brisé
que le vent de l'été vient combattre à la porte.

Pablo Neruda  

Vingt poèmesd'amour/Une chanson désespérée

08:00 Publié dans Poèmes | Lien permanent | Commentaires (0)

14/02/2009

Viens!

christ caravage.jpg
Tableau du Caravage
Résurrection de Lazare
*

Comme la terre
épuisée
sous l'embrasement du soleil,

comme la main
affamée
sous les brûlures du corps,
je te désire.

Comme le prisonnier
consumé
sous la torture du bourreau,

comme la vie
affolée
sous la morsure de la mort,
je te désire.

Comme la torche
chancelante
sous les butoirs du vent,

comme la femme
haletante
sous les mots de l'amour,
je te désire.

Comme la vague
déchiquetée
sous la tension du rivage,
je te désire.

C'est écrit :
tu dois venir.
Dans la fulgurance du matin
tu m'apparaîtras
comme un soleil au bord de la nuit
et je marcherai vers toi.

Tu me diras les mots
que j'attends.
Ils couleront sur moi
et mon désir de toi
sera apaisé,
car j'aurai posé ma tête
entre tes mains.

VIENS !

 

 

Charles SINGER - Tu m'a séduit

14:00 Publié dans Prières | Lien permanent | Commentaires (0)