21/01/2010
Il n'y a pas d'amour malheureux
Si l'amour est l'essence même de Dieu,
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17/01/2010
Migrant et réfugié
C'est aujourd'hui la journée mondiale du migrant et du réfugié.
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16/01/2010
Un seul Dieu, 3 religions
C'était hier soir à l'égliseSt Jacques de Pouzauges. Un spectacle de haute qualité:
"Un seul Dieu, trois religions"
Des croyants en quête de Dieu se rencontrent, s’interpellent, nous interrogent : mais qui donc est Dieu ?
Au début s’élèvent trois prières : le Qaddish des Juifs, le Notre Père des chrétiens, la Fatihah des musulmans. Chacun s’adresse à Dieu dans sa tradition. Et chacun laisse s’exprimer la tradition des autres. Alors peut commencer un dialogue entre trois croyants que l’histoire sépare mais que l’affirmation du Dieu unique et créateur rassemble.
♦ Nos expressions sont si diverses ! Le juif n’ose pas s’adresser directement à Dieu. Dans le Qaddish, il chante et bénit « le grand Nom », le nom imprononçable. Transcendance.
♦ Le chrétien ose le tutoiement et murmure un nom plus familier : « Notre Père ». Le Très-Haut est devenu le tout-proche.
♦ Le musulman se méfie de cette proximité trop familière, trop… humaine. Dieu est souverain ! En même temps, parce qu’il est toute grandeur, il est toute bonté, toute miséricorde.
♦ Sommes-nous au moins d’accord sur ce point : donner au Dieu unique, créateur de toutes choses, les mots de nos prières, cela nous engage, nous ?
Tous trois se disent enfants d’Abraham mais ils se réfèrent l’un à Moïse et à la Torah, l’autre à Jésus et à l’Évangile, le troisième à Mohamed et au Coran. Néanmoins, quand ils s’adressent au Dieu unique, ils redécouvrent une fraternité première sous les blessures de l’histoire. Et les chrétiens, dont je suis, disent avec saint Paul que le Christ, sur la croix, fait tomber le mur de la haine.
Pendant un peu plus d’une heure, au milieu d’images et de musiques d’Orient et d’Occident, le juif, la chrétienne et le musulman ouvrent à nouveau les livres fondateurs : Torah, Ancien et Nouveau Testaments, Coran. Livres lus, relus et commentés par saint Augustin (5e siècle) ou Blaise Pascal (17e siècle), Djalal-od-Dîn Rûmi ou Ibn Ul-’Arabi (13e siècle), par les Hadith du Prophète (propos transmis par la tradition, 7e siècle) ou telle légende juive du Moyen Âge (12e siècle)…
Devant nous, le juif, la chrétienne et le musulman vont dialoguer, chercher des points d’accord et affirmer leurs différences – et donc leur identité. Ils vont méditer sur la révélation que Dieu fait de lui-même, sur sa recherche d’amitié avec les êtres humains, sur les résistances que ceux-ci lui opposent.
Le juif n’ignore pas le début de l’évangile de Jean et sait que la lettre de saint Jacques (À quoi bon dire qu’on a de la foi, si l’on n’a pas d’actes !) reprend le prophète Ézéchiel. Le musulman continue sur la lancée en puisant dans les Hadith du Prophète. Il connaît même -comme tout le monde ?- la fin de la parabole du Bon samaritain ! La chrétienne et le juif, à deux voix, citent Moïse, les prophètes et les psaumes. Saint Augustin et Pascal prolongent Djalal-od-Dîn Rûmi et Ibn Ul-’Arabi. Mieux que nous sans doute, les écrivains et les artistes montrent que la vérité est toujours insaisissable et qu’elle nous tire en avant.
Utopie que ce dialogue ? Peut-être. Utopie est la terre de nulle part, quête d’harmonie et recherche du bonheur. Par le biais de la fiction, l’utopie critique les évidences et les partis pris. Qu’avec ce dialogue, la foi de chacun plonge dans l’océan de l’amour divin. Que nous en ressortions, étonnés, pour vivre en ce monde-ci, comme les fils et les filles du Dieu UN, seulement reliés par les brins de paille de la fraternité…
C’est en effet sur le conte des brins de paille, un conte juif, donc universel, que s’achève doucement le spectacle avant une dernière prière : Seigneur, prends pitié de nous-mêmes afin que nous soyons des artisans de paix ! Prière prononcée en novembre 1986 à Assise par les représentants des grandes religions du monde invités par le pape Jean-Paul II. C’était il y a plus de vingt ans. C’était hier.
Gérard Billon
Scénario : Gérard Billon
Metteur en scène : Pierre Lebrun
Comédiens : Sabrina Warnery, Omar Cherrouk, Michel Duchemin
Conception images et musique : René Martin
Régie : Jean-françois Raimbault, Mohammed Diouani
14:00 Publié dans Réflexions spirituelles | Lien permanent | Commentaires (0)
12/01/2010
L'abbé Pierre timbré
La scène se passe au ciel. Saint Pierre hèle l’abbé Pierre : « Eh, l’abbé, tu vois ce qu’ils disent, dans la Croix ? Tu vas avoir un timbre à ton effigie ! » L’abbé Pierre s’arrête, l’œil noir. « Qu’est-ce que tu dis ? Que je suis timbré ? – Mais non, l’abbé ! La Poste va sortir un timbre avec te tête dessus, pour le troisième anniversaire de ton arrivée ici. C’est sympa, non ? » L’abbé enlève son béret et se gratte la tête. « Et comment elle me voit, la Poste ? – Je te dis La Croix :le timbre représente l’abbé Pierre lors de l’appel de l’hiver 54. ça te va, comme ça ? – L’abbé Pierre donne un coup de canne sur le bureau de Saint Pierre. « L’hiver 54 ! Le froid, les sans-abri, les mal-logés ! Et aujourd’hui, 56 ans après, qu’est-ce qu’on voit ? Le froid, les sans-abri, les mal-logés !Allez Saint Pierre, laisse-moi descendre !J’ai du boulot ! Je vais aller secouer tout le monde, on va m’entendre ! – Ah ça, l’abbé, désolé, mais ça ne va pas être possible… » L’abbé Pierre explose : « Tu joues ta place, Saint Pierre !ça va barder ! » L’affaire en est là. Je vous tiendrai au courant.
Alain Rémond dans La Croix du 12 janvier 2009
16:03 Publié dans Actualités, Hommage, Humour | Lien permanent | Commentaires (0)
11/01/2010
Au-revoir
Le chanteur Mano Solo vient de mourir à l'âge de 46 ans. Le ministre de la Culture Frédéric Mitterrand a rendu hommage dimanche à cet "artiste engagé", "auteur, compositeur, interprète", qui "incarnait les cultures du monde et une certaine idée de la liberté".
"La mort, il la chantait, il en parlait, elle a fini par l'emporter", a souligné M. Mitterrand dans un communiqué diffusé dans la soirée par ses services. "Mano Solo, après une longue lutte contre la maladie, nous a quittés".
"Artiste engagé, il nous laissera le souvenir d'une voix cassée, déchirante, reconnaissable entre toutes, et plus que tout, inoubliable", a ajouté le ministre.
Le chanteur souffrait du SIDA depuis plusieurs années. Né le 24 avril 1963, à Châlons-sur-Marne, Mano Solo, de son vrai nom Emmanuel Cabut, était le fils du dessinateur Cabu.
Voix cassée et rugueuse, visage taillé à la serpe, il avait donné un concert à l'Olympia le 12 novembre dernier, deux mois à peine après la sortie de son dernier album, intitulé "Rentrer au port".
Sa mort a été annoncée sur le forum de son site officiel internet dans un message posté dimanche à 12h31 sous le pseudo Isamona (rappelant le nom de sa mère Isabelle Monin, militante écologiste): "Il ne viendra plus. Il ne viendra plus nous invectiver. Il ne viendra plus nous encourager. Il ne viendra plus nous donner tout ce qu'il avait: son talent, sa force, son élan, sa générosité. Il ne viendra plus le raoul, l'incomparable Mano Solo. Il ne me dira plus "Isabelle je t'aime"...Mon petit Mano", souligne le message, qui s'achève sur les mots du chanteur: "Faire de la politique c'est croire en l'autre, sinon t'es un dictateur".
Après avoir fait partie du groupe des Chihuahuas en tant que guitariste, rejoint un groupe de peintres, participé à des expositions, Mano Solo s'est mis à l'écriture et a signé son premier album, "La Marmaille nue", en 1993, sous ce patronyme, avant de remplir son premier Olympia un an plus tard.
Six autres albums ont suivi: "Les années sombres" (1995), "Je sais pas trop" (1997) avec orchestre de cuivres et cordes, "Dehors" (2000), "Les Animals" (2005), "In The Garden" (2007) et "Rentrer au port" (2009).
En parallèle à sa carrière de chanteur, Mano Solo avait développé des talents de peintre et de dessinateur. "Dessiner et chanter, c'est la même chose, on ne sait absolument pas ce qui va nous arriver. On se lance et après, on accompagne son corps vers l'inconnu. Sur scène, pas de crayon ni de gomme, sur le papier, c'est pareil", soulignait-il sur son site web officiel. AP
Mort d' Eric Rohmer
Frédéric Mitterrand a annoncé avoir "appris avec une grande émotion la disparition d'Eric Rohmer l'un des plus grands auteurs du cinéma français", dans un communiqué lundi soir. Saluant l'"homme discret, esprit indépendant et exigeant, rigoureux et généreux", le ministre de la Culture a souligné la "réussite esthétique exceptionnelle" du réalisateur. "Il a su être à la fois un homme de cinéma complet et, en même temps, une réminiscence parfaitement incarnée de la grande tradition littéraire des analystes du coeur, les Musset, les Marivaux et les moralistes classiques auxquels il a été souvent, et à juste titre, associé."
22:00 Publié dans Actualités, Hommage | Lien permanent | Commentaires (0)
08/01/2010
Je reviens chez nous
Je reviens chez nous Chanson de Jean-Pierre Ferland
17:00 Publié dans Chansons, Souvenirs | Lien permanent | Commentaires (0)