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31/03/2012

Le printemps

28/03/2012

Des premières jonquilles...

Hugues Aufray: Des jonquilles aux derniers lilas

J'ai connu Émilie aux premières jonquilles.
Elle était si jolie des jonquilles aux derniers lilas.
Dans la ferme endormie, chaque fois que j'allais la voir,
Son père avec un fusil m'attendait derrière l'abreuvoir.
Il me chassa aux dernières jonquilles,
Me fusilla des jonquilles aux derniers lilas.

Un jour, dans la grange aux loups, aux premières jonquilles,
Elle sauta sur mes genoux des jonquilles aux derniers lilas.
Une fourche me piqua, je me relevai en hurlant.
J'eus beau fuir à travers bois, son père me jeta dans l'étang.
Il me piqua aux premières jonquilles
Et me fourcha des jonquilles aux derniers lilas.

Dans le grenier, sur le foin, aux premières jonquilles,
Pris sa fille et bus son vin des jonquilles aux derniers lilas.
Son père, voyant le tableau, me fit connaître un peu plus tard
Les grenouilles et les crapauds au fond de la mare aux canards.
Il m'injuria aux premières jonquilles
Et me noya des jonquilles aux derniers lilas.

J'ai connu le sel et le plomb aux premières jonquilles.
J'ai connu l'auge à cochon des jonquilles aux derniers lilas.
J'ai laissé mes amours là, mille fois j'ai frôlé la mort.
Est-il encore derrière moi ? Que m'importe ? Je cours encore.
Je vais, je vais aux premières jonquilles
Du pré au bois des jonquilles aux derniers lilas.

La la la-la-la la la la...

27/03/2012

Terre d'envol

Terre recto.jpgPour dire le plaisir à la lecture de « Terre d’envol » de Thierry Piet – éditions Echo Optique.

Quelques fragments de la préface…

Bernard Grasset ouvre la porte et d’emblée nous fait entrer dans l’univers de ce recueil : « une forme d’éblouissement, d’humble illumination sur le chemin de la plénitude (…) la parole de Thierry Piet évoque le ciel en contrepoint du temps, suggère l’éternité. (…) le poète cherche à se tenir debout dans le mystère… »

Quelques fragments de poèmes…

La page blanche, la plage où s’effacent les pas « sur la page déserte » ; sur la page te sur la plage, en solitaire, le poète trace le signe, entre les silences et les questionnements. Il est invité à « voler vers la lumière », à rencontrer « neige d’oiseau » et « neige d’ange » pour « un écrit en langage universel ».

Ecrire pour se connaître ;l’écrit est une quête d’éternité. Au fil des saisons s’égrène le temps « l’été/l’éternité », « l’automne/frémit », « Novembre/caresse les collines », « fin décembre/nuit de givre ». Une vie d’homme, au fil du temps qui a fait son œuvre : « la pendule pourrait s’arrêter/d’un moment à l’autre » et pourtant : »c’est l’heure/de l’offrande » car il faut se donner pour devenir : »un arbre ivre/de vent et de lumière », un arbre « déraciné de son poème », pour « n’être qu’un poème/sur la table et aux cieux ». Alors l’éternité prend racine en cette terre où « il nous est bon d’être ici » ici « au lieu-dit Poésie » afin que « l’oiseau porte haut/nos rêves de légèreté/de pureté et de liberté » « sur une terre d’envol ».

Ghislaine Lejard dans le n°15 des Cahiers de la Rue Ventura

00:00 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (3)

26/03/2012

Voir Dieu

hommeseul-595x500.jpgQuelques Grecs, du nombre de ceux qui étaient montés pour adorer pendant la fête, s’adressèrent à Philippe, de Bethsaïda en Galilée, et lui dirent avec instance : Seigneur, nous voudrions voir Jésus. Philippe alla le dire à André, puis André et Philippe le dirent à Jésus. (Jean 12, 20-22)

Comment ne pas être frappé par le désir, celui de voir Jésus, manifesté par ces sympathisants du judaïsme, désignés ici sous le nom de  “grecs” ?

Montés à Jérusalem pour adorer Dieu, c’est l’apôtre Philippe qu’ils rencontrent sur leur chemin et c’est à lui qu’ils adressent leur demande : “Nous voulons voir Jésus”.

Si “le visage est la seule icône que nous ayons de Dieu” (Paul Ricoeur), on ne peut que s’émerveiller de voir ce désir et souhaiter qu’il devienne aussi le nôtre aujourd’hui. Mais qu’y a t-il derrière cette demande ?

Une simple curiosité ? Il semble que leur souhait va plus loin. En effet, voir quelqu’un, ce n’est pas seulement le voir passer, mais aussi le rencontrer, lui parler. On peut croire que, voulant “voir” Jésus, les grecs veulent l’interroger et même “croire en lui”.

Sur le parvis des gentils, comme à l’ombre de l’arbre à palabre dans la brousse africaine, nos contemporains formulent la même demande : “Nous voulons voir Jésus”

S’impose donc pour tout chrétien une double mission : Chercher à voir Jésus et permettre aux autres de le voir.

C’est un beau métier de “médiateur” qu’il faut apprendre à bien jouer comme Philippe.

 

Père Jean-Paul Sagadou, Assomptionniste, in “Prions en Église”, 25 mars 2012

25/03/2012

Le temps

pendule.jpeg

Avez-vous mis vos montres, réveils, pendules et horloges à l'heure?

et avec tout ça, avez-vous le temps?

24/03/2012

Une belle chanson

Frida Boccara: "L'année où Piccoli..."sur une musique de Télémann