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17/01/2017

C'est qui?

Sheila.jpg

C'est qui?

Mais oui, c'est elle!

Sheila.

SOURCE

16/01/2017

Vis le jour d'aujourd'hui

Contre-jour.jpg

Vis le jour d’aujourd’hui,
Dieu te le donne, il est à toi.
Vis le en Lui.

Le jour de demain est à Dieu
Il ne t’appartient pas.
Ne porte pas sur demain
le souci d’aujourd’hui.
Demain est à Dieu,
remets le lui.

Le moment présent est une frêle passerelle.
Si tu le charges des regrets d’hier,
de l’inquiètude de demain,
la passerelle cède
et tu perds pied.

Le passé ? Dieu le pardonne.
L’avenir ? Dieu le donne.
Vis le jour d’aujourd’hui
en communion avec Lui.

Et s'il y a lieu de t'inquiéter pour un être aimé,
regarde-le dans la lumière du Christ ressuscité.

Soeur Odette Prévost
petite soeur de Charles de Foucault
assassinée en Algérie le 10 novembre 1995

12:00 Publié dans Poèmes | Lien permanent | Commentaires (0)

15/01/2017

Manset

Gérard+Manset1.jpgGérard Manset revisite à 71 ans son répertoire et offre une anthologie de 185 titres où le droit au repentir musical est de règle.

Musicien de rock, il a été plusieurs fois à la mode depuis "La Mort d’Orion"et autres œuvres en forme de vision du monde.

Gérard Manset ne cesse d’interroger sur sa route de voyageur en solitaire (une chanson de 1975 devenue sa carte de visite). Manset c’est un territoire à explorer, lointain, tout en étant ancré dans une enfance banlieusarde sans histoire.

De là une nostalgie non dissimulée en forme de vision du monde. « Je m’inscris dans la foulée de ceux qui estiment que c’était mieux avant », assure d’emblée celui qui lit Nerval, Balzac, l’oublié Pierre Louÿs. Gérard Manset plaide pour la continuité.

Volontairement familier des éclipses, il ne fait confiance quasiment qu’à lui-même pour défendre et promouvoir ses chansons en forme de récits subjectifs. À la façon des artisans, il peaufine sa discographie, assurant tout à la fois les paroles, musiques, orchestrations, photos et mises en page de ses albums.

En 2016 pour marquer ses décennies artistiques, il vient de proposer une anthologie de 19 CD regroupant 185 titres présentés en un livret de 120 pages. Mansetlandia (WarnerMusic) est une nouvelle façon de revisiter une histoire, lancée au temps du disque vinyle et des succès de Claude François, pour se poursuivre à l’heure de la révolution numérique. « J’ai été plusieurs fois à la mode », s’amuse-t-il à souligner.

Inclassable et déroutant

Manset, le natif de Saint-Cloud adore donc brouiller les pistes. Inclassable et déroutant. Entendu dans ses disques plutôt que vu sur scène. Décalé. L’anthologie reprend, hormis six inédits, un titre écrit en latin, d’après la guerre des Gaules de César.

Musicien de rock, Manset remet régulièrement la musique de ses chansons sur le métier. « J’ai eu la chance de vivre de mes bricolages et découpages », se réjouit aujourd’hui l’ancien élève des Arts déco mesurant le chemin parcouru depuis ce curieux Animal, on est mal, sorti en 1968 et revu en 2014.

L’artiste aux 21 albums n’est pas devenu un chef de file pour autant. Un inspirateur plutôt. Comme l’a traduit un album d’hommages Route Manset (sorti en 2004). L’éclectisme est sa marque de fabrique depuis que son album de référence La Mort d’Orion l’a inscrit dès 1970 dans les atypiques, ambitionnant de ne pas faire comme tout le monde. « Je n’ai pas vocation au collectif », reconnaît-il de sa voix haute. Ses chansons l’attestent.

Aventurier de la foi perdue

Avec ce goût de l’ailleurs, sinon de l’exotique, Gérard Manset est un aventurier de la foi perdue. Le murmure des temps anciens, le refus de vacarme des villes en font un croyant à sa façon.

Dans l’album Lumières (datant de 1984), la couverture montre un gamin dans sa tenue de communiant solennel, au sortir du catéchisme. « Je viens de là. Je suis attaché à l’iconographie chrétienne », explique Gérard Manset. « J’aime fréquenter les églises où je retrouve une véritable profondeur de champ », poursuit-il.

Sa curiosité naturelle l’a plutôt orienté vers la voie de l’éveil, incarnée par le bouddhisme en sa version traditionnelle. « Je suis admiratif de l’architecture des grandes religions », précise-t-il encore. Son Jésus (une chanson de 1978) est vu par un iconoclaste inspiré par les dieux non occidentaux.

Il est heureux d’avoir pu parcourir en compagnie de ses fidèles des chemins buissonniers : « Dans mes chansons, je ne parle pas d’un âge d’or. Mais j’ai toujours une histoire merveilleuse en tête. On peut ne pas être croyant et avoir le droit d’être fervent », conclut celui qui refuse d’être un maître à penser.

 

La neige est blanche (1979)

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Manset en musique

1945. Naissance à Saint-Cloud.
1964. Entre aux Arts déco.
1968. Animal on est mal, premier 45-tours.
1970. La Mort d’Orion.
1975. Il voyage en solitaire, énorme succès.
1989. Matrice.
2004. Route Manset. Reprises de titres par divers artistes.
2007. Les Petites Bottes vertes, roman autobiographique (Gallimard).
2008. Quatre titres (dont Comme un Lego), sur Bleu pétrole, le dernier album d’Alain Bashung.
2012. La chanson Revivre illumine une séquence du film Holy Motors de Leos Carax.
2014. Un oiseau s’est posé.
2016. Opération Aphrodite.
Fin 2016. Mansetlandia, son intégrale, chez WarnerMusic

Robert Migliorini
 

14/01/2017

Variété française

Nouvelle chanson de Xavier Merlet à écouter de près.

13/01/2017

La grâce du temps ordinaire

soleil-levant.jpg

Quand reprend le temps ordinaire, aussitôt après la fête du Baptême du Christ  ou après la Pentecôte, on est en général saisi par une sorte de nostalgie : qui se sent attiré, en effet, par l'«ordinaire» ? On range la crèche et ses santons, et avec elle l'odeur chaude et dorée de Noël... La fin du temps pascal signifie aussi le retour du cierge pascal à la sacristie... Les signes s'estompent et l'on se sent poussé au désert de la banale répétition des jours... Vraiment ?

Non pas vraiment. Car ordinaire, cela veut d'abord dire «ordonné» ; dans l'ordre. Le Maître des cérémonies (Dieu !) a tout disposé dans l'ordre de façon à ce que nous puissions jouir de l'harmonie qu'il a voulue et prévue pour nous. Le temps ordinaire, c'est le temps où toutes les réalités trouvent leur juste place selon le cœur de Dieu. Il ne s'agit pas de quitter le temps de la fête pour retrouver la grisaille du quotidien mais de vivre pleinement d'un mystère de salut (incarnation et rédemption, Noël et Pâques) qui s'inscrit jusque dans l'ordinaire de nos vies.

On pourrait croire alors qu'il s'agit d'une sorte de pause : on ne peut pas vivre intensément tout le temps, il faut parfois s'arrêter pour goûter, pour méditer, pour reprendre et savourer, pour ne pas se laisser dépasser par la liturgie... Ça n'est pas faux, mais ça n'est pas suffisant ; car ordonné veut aussi dire «tourné vers», «orienté» : le temps ordinaire, c'est donc aussi le temps orienté. Orienté vers quoi ? Orienté vers le Christ, tout simplement, lui l'Orient des Orients, la lumière sans couchant, le vrai Soleil de Justice. Le temps ordinaire, c'est le temps du marcheur, le temps du disciple qui se sait appelé à mettre ses pas dans ceux du Christ pour «marcher à sa suite». C'est un temps qui a un début – le baptême – et une fin – la Pentecôte. Renés en Christ dans la grâce de Noël, nous cheminons avec lui pour nous ouvrir à la grâce la plus grande qui soit : le don de son Esprit.

Non, le temps ordinaire n'est pas le temps du «moins» ou du «moins bien» mais le temps de se mettre en route... et c'est maintenant !

SOURCE

12/01/2017

Les guetteurs