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05/01/2017

Nos amies les bêtes

hanimal.jpg"Myope comme une taupe»,«rusé comme un renard» «serrés comme des sardines»... les termes empruntés au monde animal ne se retrouvent pas seulement dans les fables de La Fontaine, ils sont partout.

La preuve: que vous soyez fier comme un coq, fort comme un boeuf, têtu comme un âne, malin comme un singe ou simplement un chaud lapin, vous êtes tous, un jour ou l'autre, devenu chèvre pour une caille aux yeux de biche.

Vous arrivez à votre premier rendez-vous fier comme un paon et frais comme un gardon et là , pas un chat! Vous faites le pied de grue, vous demandant si cette bécasse vous a réellement posé un lapin. Il y a anguille sous roche et pourtant le bouc émissaire qui vous a obtenu ce rancard, la tête de linotte avec qui vous êtes copain comme cochon, vous l'a certifié: cette poule a du chien, une vraie panthère! C'est sûr, vous serez un crapaud mort d'amour. Mais tout de même, elle vous traite comme un chien. Vous êtes prêt à gueuler comme un putois quand finalement la fine mouche arrive.

Bon, vous vous dites que dix minutes de retard, il n'y a pas de quoi casser trois pattes à un canard. Sauf que la fameuse souris, malgré son cou de cygne et sa crinière de lion est en fait aussi plate qu'une limande, myope comme une taupe, elle souffle comme un phoque et rit comme une baleine. Une vraie peau de vache, quoi! Et vous, vous êtes fait comme un rat.

Vous roulez des yeux de merlan frit, vous êtes rouge comme une écrevisse, mais vous restez muet comme une carpe. Elle essaie bien de vous tirer les vers du nez, mais vous sautez du coq à l'âne et finissez par noyer le poisson. Vous avez le cafard, l'envie vous prend de pleurer comme un veau (ou de verser des larmes de crocodile, c'est selon). Vous finissez par prendre le taureau par les cornes et vous inventer une fièvre de cheval qui vous permet de filer comme un lièvre. C'est pas que vous êtes une poule mouillée, vous ne voulez pas être le dindon de la farce. Vous avez beau être doux comme un agneau sous vos airs d'ours mal léché, faut pas vous prendre pour un pigeon car vous pourriez devenir le loup dans la bergerie.

Et puis, ça aurait servi à quoi de se regarder comme des chiens de faïence. Après tout, revenons à nos moutons: vous avez maintenant une faim de loup, l'envie de dormir comme un loir et surtout vous avez d'autres chats à fouetter.

Source inconnue

 

04/01/2017

L'étranger

regard.jpeg

Tu te crois seul et puis quelqu'un
se tient debout dans l'embrasure de l'aurore.
    Il ne dit rien. Sa main éclose
vers toi se tend, se ramifie à ton approche.
    Qui oserait : si mince est la
paroi de verre entre ce monde et l'autre.
    Mais à ses yeux qui le débordent,
tu sens qu'il voudrait tant se délivrer
    de fraternelles confidences.
Et comment soutenir le poids de ce visage
    cherchant asile et ressemblance
à travers le miroir de ces mots sans famille :
    "Je suis un homme de passage."

Gilles Baudry

00:00 Publié dans Poèmes | Lien permanent | Commentaires (2)

03/01/2017

La colline aux coralines

Une belle chanson pour les enfants par Jean-Michel Caradec qu'on oublie malheureusement.

02/01/2017

La pesanteur et la grâce

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Vivre c'est la plus haute et difficile tâche.

L’apôtre Paul invite « à vivre dans le temps présent de manière raisonnable, avec justice et piété, attendant que se réalise la bienheureuse espérance ». Contentez-vous de ça, pour le reste on verra bien… On est loin du chant des anges. On dirait que l’Apôtre lui-même a déjà perdu de vue la grâce et le salut, se repliant prudemment de l’universel au petit moi.

Paul sait évidemment ce qu’il écrit. Il veut sans doute éviter que l’on ne se perde dans les fantasmagories, dans les fantaisies ou – pire – dans les bondieuseries et autres niaiseries. « Vivre » ? C’est après tout la plus haute et la plus difficile tâche, et celle qui en même temps est échue à chacun quelles que soient sa foi et sa force. Vivre non dans la nostalgie d’un régime idéalisé, mais dans l’intensité du « temps présent ». Vivre non dans l’attente d’un illusoire grand soir, mais dans le réel de la charité, le concret des pauvretés, la modestie de nos rituels. « Dans le temps présent », vivre « de manière raisonnable », agissant « avec justice et piété ». Vivre dans la lumière aperçue de la « bienheureuse espérance », en l’accueillant par ce « oui » qui la fait advenir. 

Besogneux et modeste ? Plus on y songe, plus on avance dans l’existence, plus on se dit que le chemin de toute humanité se trouve là. C’est l’attitude même de Marie, de la Visitation à la Nativité, durant l’enfance de Jésus, plus tard encore.   JP Denis extrait de l'éditorial de La Vie spécial Noël 2016

01/01/2017

Bonne année!

bonne-annee.jpg

Bonne année 2017

à tous ceux qui sont fidèles à ce modeste blog.

Thierry