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20/02/2017

En communication avec Dieu

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  1. Prends ton téléphone.

Pas ton portable, tu serais tenté de faire plusieurs choses en même temps.

  1. Assieds-toi et décroche.

Inutile de composer un numéro.

La liaison est permanente, libre et gratuite.

  1. Ne parle pas sans arrêt.

Sache aussi écouter Dieu. Il a tant de secrets à te confier.

4 N'appelle pas seulement en cas d'urgence ou en fin de semaine.

  1. Une communication matin et soir lui fait le plus grand plaisir.

Dieu est toujours à l'écoute.

  1. Dans la journée, fais lui la surprise d'un court message.

N'abrège cependant pas trop les communications, Il est si heureux de t'entendre.

  1. S'il a laissé un message sur ton répondeur, empresse-toi de le rappeler.
  2. Si la communication s'avère difficile ou brouillée, adresse-toi à l'Esprit saint ou à Marie.
  3. Si elle est rompue, ça ne peut venir que de toi.

10.Et si ton appareil tombe en panne, va trouver un prêtre.

Par le sacrement de réconciliation, il rétablira la communication... Et c'est gratuit.

19/02/2017

Appel d'hommes

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Il avait besoin d'un chef pour conduire son peuple :
Il choisit un vieillard.
Alors Moise se leva.

Il avait besoin d'un roc pour fondement de l'Eglise :
Il choisit un renégat.
Alors Pierre se leva.

Il avait besoin d'un visage pour dire aux Hommes son amour :
Il choisit une prostituée.
Ce fut Marie de Magdala.

Il avait besoin d'un témoin pour son message :
Il choisit son persécuteur.
Et Saul de Tarse se leva.

Le Christ aujourd'hui a toujours besoin de vrais Hommes :
Il t'a choisi, et si tu trembles
Pourrais-tu ne pas te lever?

 

18/02/2017

Soyez comme les enfants!

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Soyez comme eux ouverts à tout ce qui vient, attentifs comme eux à tout, tout le réel.

Non pas comblés, non pas enfermés sur leurs propres connaissances, leurs propres richesses, mais ouverts, poseurs de questions,chercheurs de secrets, semeurs de pourquoi et de comment, jamais immobiles, toujours curieux, éveillés, vigilants, accueillants, avides, gloutons, vivants, marchant à la conquête de la vérité et de la vie.

 

Les enfants ne disent pas: "je suis grand, je suis riche, je suis savant, je sais tout, je connais tout, je possède tout.»

Ils sont pauvres mais avides;

Ils ne possèdent rien, mais ils portent des promesses de moissons et de vendanges.

Ce sont des dieux en fleurs.

Ils ne doutent de rien, ils croient tout, ils espèrent tout, ils aiment, ils mordent à belles dents dans l'existence. Ils n'ont pas peur de leur dépendance, de leur petitesse; c'est leur garantie.

 

Faibles, ils sont forts;

Ignorants, ils sont vrais;

Pauvres, ils sont riches;

Petits, ils sont grands.

Non point de leur propre grandeur,

de leur propre science, de leur propre force, mais de celle des autres. Parents ou maîtres.

 

Ainsi faut-il être avec Dieu.

 

Jean Rousselot

17/02/2017

Reprendre des forces

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Pourquoi ces temps d'arrêt sur nos routes quotidiennes, pressantes, encombrées., harcelées ?

Parce que, en Route, halte souvent s'impose:
pour s'asseoir sur la borne ou le tronc, reprendre forces et souffle,
s'accorder eau fraîche, nourriture, arrimer son sac, ôter le caillou du soulier.
Contempler l'arbre, cueillir la fleur, goûter le fruit, observer l'animal sauvage ou familier, épier, envier l'oiseau rapide .
Réconforter le compagnon, rencontrer le passant, saluer l'habitant, bavarder avec l'enfant.
Juger du relief, vérifier l'orientation, évaluer les distances, prévoir étape et gîte du soir,
entendre l'appel, toujours neuf, de la Route.
Écouter le vent, embrasser 1 'horizon, lever les yeux vers la montagne, admirer le ciel, s'agrandir de tout l'univers.
Saluer la Madone, adorer le Crucifié, se recueillir en Dieu, se réjouir en Dieu, se fortifier en Dieu, ...
et reprendre la Route plus lucide, plus fort, plus ardent.

 

Père E. BARBOTIN

11/02/2017

Intensité

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4 heures du matin.

Dans ma chambre.

Soins intensifs.

 

Moi déshabillé de mes sécurités.

Moi nu désincarné.

Je décline tous les quarts d’heure

comme une leçon de latin

mon identité,

le calendrier,

et l’état des lieux.

 

On me prend la tension, la  température.

On vérifie mes réflexes.

 

Avec le bip des machines

je n’ai pas entendu le chant du coq.

Peut-être n’a-t-il pas chanté ?

 

Je pense. Je parle. Je bouge.

 

Je suis.

 

Accepter.

Habiter ce corps cloué au lit

qui souffre

 

***

 

Rouge soleil levant.

Impressions pascales.

Mais aussi

aurore d’un orage qui secoue son drap

dans ma tête en tempête.

 

Et si c’était un coup de (la) grâce ?

Dimanche, Jour du Seigneur.

Mais ironie du sort,

dimanche de la santé aussi.

Tout va bien.

Tout est bien.

 

TP  extrait de "Bon sang" inédit 2014

 

22:00 Publié dans Poèmes | Lien permanent | Commentaires (0)

09/02/2017

L'amour

1978