31/01/2017
La peau du poème
Et la peau
la peau du poème
pommade pour peau mate
texte tissu pour mercure
les rides sont des dunes
quand revient la pleine lune
écrire creuse le sillon
des âges et des blessures
et quand la mort fera sa piqûre
on videra le baume du flacon
pour la douce sépulture
du poète et de sa peau
poésie
extrait d'un poème inédit
TP
00:00 Publié dans Poèmes | Lien permanent | Commentaires (2)
30/01/2017
Aventures
"Les plus grandes aventures sont ailleurs"
Hergé
00:02 Publié dans Citations | Lien permanent | Commentaires (1)
29/01/2017
Connaissance
Qu'est-ce que j'ai fait? C'est la conscience.
Qu'est-ce que cela m'a fait? C'est le ressenti.
Qu'est-ce que j'en est fait? C'est le sens.
Ce questionnement permet d'avancer sur le chemin de la connaissance de soi, de l'autre, de Dieu.
00:00 Publié dans Réflexions spirituelles | Lien permanent | Commentaires (0)
28/01/2017
Leçon d'émerveillement
• « S’émerveiller », de Belinda Cannone, Stock, 188 p., 18 €
Il n’est pas donné à quiconque de s’émerveiller du monde, pense-t-on. Malheur personnel ou noirceur des environs : on peut trouver mille bonnes raisons à la morosité, à l’inquiétude, voire au désespoir. Mais si quelques-uns ne s’y résignent pas, ils peuvent saisir la main de Belinda Cannone pour emprunter un autre chemin.
L’émerveillement n’est pas une naïveté au monde
Sous la forme d’une promenade méditative plus que d’une réflexion méthodique, la romancière et essayiste réveille le sens et les saveurs de l’émerveillement, avec la conviction que « s’émerveiller résulte d’un mouvement intime, d’une disposition intérieure par lesquels le paysage à ma fenêtre ou l’homme devant moi deviennent des événements ».
L’émerveillement n’est pas une naïveté à l’égard du monde, pas plus qu’une fuite hors des conditions de vie communes. Au contraire, souligne Belinda Cannone, il nous fait entrer dans un rapport plus intense au réel et au présent. Nous place dans une « surprésence », cette « capacité de se tenir dans un état de présence extrême au monde qui le fait advenir dans son éclat ».
L’émerveillement peut surgir des choses les plus simples
Pour entrer dans l’émerveillement, pas besoin que ce que nous contemplons soit grandiose ou admirable. Car il est lié à une manière de voir. C’est pourquoi il peut surgir de la contemplation des choses les plus simples, les plus banales en apparence : un arbre, une lumière, un oiseau, un geste…
Rédigé à la première personne, ce livre pourrait être une méditation nombriliste. Au contraire, tout en étant intimiste, il est aussi ouvert vers les autres. Cet autre que l’émerveillement me fait voir sous un angle nouveau ou que je prends toujours à témoin du merveilleux que j’ai entrevu.
Des photographies en noir et blanc pour ponctuer la lecture
Ainsi mis en appétit, on se demandera comment faire pour s’émerveiller plus souvent… Il convient de « faire taire les bruits et l’agitation du monde pour se rassembler en soi, se concentrer » recommande Belinda Cannone, mais cette concentration « n’est pas un effort », contrairement à ce qu’indique l’expression courante « faire l’effort de se concentrer ». Il s’agit plutôt d’« être rassemblé en soi-même pour favoriser la voyance », et suffisamment « hors-de-soi », détaché de soi, pour « qu’advienne l’émerveillement ».
L’ouvrage, par son tempo, ses détours, infuse chez le lecteur cette disposition. Un signe en témoigne. Au premier feuilletage, on trouve presque insignifiantes les photographies en noir et blanc (1) qui ponctuent la lecture. Et puis, au fil des pages, les voici qui retiennent l’attention, étonnent, émeuvent. Comme si, déjà, on s’était mis à regarder autrement…
Elodie Maurot
La Croix du 26 janvier 2017
00:00 Publié dans Livres, Réflexions spirituelles | Lien permanent | Commentaires (0)
27/01/2017
Ciel
"Où cours-tu? Ne sais-tu pas que le ciel est en toi?"
Angelus Silesius
00:00 Publié dans Citations | Lien permanent | Commentaires (0)
Coule
Alex Beaupain - Coule (Alex Beaupin - Julien Clerc)
(extrait de l'album: Après moi le déluge - 2013)
00:00 Publié dans Chansons, Musiques | Lien permanent | Commentaires (1)