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01/09/2014

C'est la rentrée

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Seigneur, c'est dans la joie
et la confiance que je t'offre
cette année qui commence.

Que sera-t-elle pour moi?
Que me réservent
tous ces longs mois?

Autant de questions
que je ne veux plus me poser.
Toi, Tu connais les réponses,
c'est le principal.

Pourquoi vouloir deviner?

Je t'offre ma bonne volonté
car tu as encore beaucoup
de choses à me demander.

Je sais bien que je me heurterai
souvent au découragement
et à l'indifférence.

Mais si Tu me donnes la force
et ta grâce, alors, je te dis au début
de cette nouvelle année:

comme tu voudras, Seigneur!

(École élémentaire Vitruve, Paris:
Revue "Prier", sept. 2008, p. 16).

14/08/2014

Assomption et Proche-Orient

guerre.jpgDevant la multiplication des guerres au Proche-Orient et les drames humains qu’elles suscitent, le Secours Catholique appelle, le 15 août jour de l’Assomption de Marie, à la prière et à la générosité.

Qu’ils soient d’Irak, de Syrie ou de Gaza, réfugiés et déplacés sont des millions actuellement à dépendre de notre solidarité.

Palestine, Syrie, Irak. Trois régions voisines aujourd’hui étranglées par la guerre, trois théâtres d’opérations armées où des milliers de civils innocents vivent un enfer. Les partenaires du Secours Catholique, Caritas locales ou autres ONG sur place, aident les victimes de ces conflits à survivre.

En Syrie, outre la Caritas Syrie conduite depuis Alep par Mgr Audo, le Secours Catholique soutient les programmes d’aide aux Syriens réfugiés en Jordanie, en Turquie et au Liban. Depuis 2011, le Secours Catholique a engagé plus de 3 millions d’euros pour aider les réfugiés et les déplacés syriens dont les besoins sont « d’une ampleur monstrueuse  », comme le souligne Sébastien Dechamps, responsable du pôle Urgences internationales au Secours Catholique. Plus de trois ans après le début de cette crise «  les Syriens continuent de fuir la guerre et de franchir les frontières avec le Liban et d’autres pays voisins  », précise Patrick Nicholson, porte-parole de Caritas Internationalis à Rome. On dénombre six millions de déplacés internes et quatre millions de réfugiés principalement au Liban (un million sur une population de trois millions de Libanais), en Jordanie et en Turquie.

A Gaza, le partenaire historique du Secours Catholique – Caritas Jérusalem – poursuit son action auprès de cette population totalement isolée par le blocus imposé par Israël en 2007. Disposant d’une clinique en pleine ville (dévastée lors de l’opération israélienne « Plomb durci » de 2009 et reconstruite depuis), la Caritas reste un acteur humanitaire majeur dont la seule présence est source d’espoir. Dès cette nouvelle offensive, début juillet, le Secours Catholique a débloqué 150 000 euros pour soutenir les deux programmes d’aide aux populations sinistrées de Gaza, programmes lancés par Caritas Jérusalem et la Mission Pontificale.

Au nord de l’Irak, où les chrétiens et d’autres minorités religieuses sont persécutés depuis deux mois, Caritas Irak, appuyée par la Caritas américaine (Catholic Relief Services), apporte les premiers secours (nourriture, abris, produits d’hygiène et de santé) aux dizaines de milliers de personnes fuyant la brutale détermination des djihadistes ultra-radicaux de l’Etat islamique (EI) d’éradiquer tous ceux qui ne leur ressemblent pas. L’aide du Secours Catholique pour soutenir le programme des Caritas sur place s’élevait début août à 74 000 euros (100 000 USD), et 200.000 euros supplémentaires ont été débloqués cette semaine.

Cette nouvelle crise émeut la planète, et particulièrement les chrétiens pris une nouvelle fois pour cible dans cet Irak où le christianisme, depuis dix ans, se réduit comme peau de chagrin. Le pape François demande « une solution politique efficace pour rétablir le droit » dans ce pays et exhorte les Nations unies à tout mettre en œuvre pour stopper l’escalade des violences. Le Saint-Siège demande aussi que cessent les soutiens financiers et en armement aux troupes de l’État Islamique, d’où qu’ils proviennent.

A l’instar du souverain pontife, le Secours Catholique - en lien avec la Conférence des évêques de France et l’Œuvre d’Orient – demande l’arrêt des violences et l’établissement d’une paix durable et juste dans les conflits qui secouent le Proche-Orient : en Irak, dans le conflit Israël – Palestine et en Syrie.

À l’occasion des célébrations du 15 août, le Secours Catholique lance un appel aux dons qui sera relayé dans toutes les paroisses. A cette occasion, la Conférence des évêques de France proposent une prière à l’intercession de Marie (voir ci-dessous).

Yves Casalis et Jacques Duffaut

 

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Prière à la Vierge Marie pour le 15 août 2014

 

 

Marie, notre Mère,

Nous nous adressons à toi

En cette fête qui nous rappelle que tu es auprès du Père dans la gloire de la Résurrection.

Toi qui étais debout près de la croix de ton Fils,

Tu peux, mieux que quiconque, comprendre nos sœurs et nos frères humains qui souffrent et intercéder pour eux.

Nous voulons te confier aujourd’hui les chrétiens d’Irak et les autres communautés de ce pays, qui vivent un chemin de croix et qui implorent notre aide.

Nous te confions aussi les chrétiens et les autres communautés de Terre Sainte, de Syrie et de tout le Proche-Orient.

Prends-les sous ta protection,

Qu’ils puissent découvrir la présence de ton Fils auprès d’eux dans leur détresse.

Intercède pour nous aussi :

Que l’Esprit Saint nous aide à trouver les moyens de leur venir en aide

Et que nous vivions plus intensément la solidarité avec eux dans la prière.

Amen.

 

Source

04/07/2014

Bonnes vacances

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Bonnes vacances à tous

Rendez-vous dans quelques semaines.

22/06/2014

Hélène Cadou

Hélène Cadou, poète, épouse du poète René-Guy Cadou, s'en est allée.

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Hélène Cadou a rejoint son époux René Guy Cadou. Née à Mesquer (Loire-Atlantique) le 4 juin 1922, elle venait d'avoir 92 ans.

 

Née en Mesquer en 1922, Hélène Cadou, est l'auteur d'une une importante œuvre poétique. Prix Verlaine 1990, ses deux premiers recueils ont paru chez Seghers en 1956 et 1958. Et l'essentiel de son œuvre a paru par la suite chez Rougerie et chez Jacques Brémond. 

Elle a consacré une grande part de sa vie à la mémoire de son époux le poète René Guy Cadou, avec qui elle s'est mariée le 23 avril 1946, et avec qui elle a longuement vécu à Louisfert, près de Châteaubriant. Elle a longtemps été la conservatrice de l'école de Louisfert est devenue « La Demeure René Guy Cadou», musée maison d'écrivain.

À Nantes, le Fonds René Guy Cadou est géré désormais par la Bibliothèque municipale de Nantes. Hélène Cadou a fait don de l'ensemble des manuscrits et correspondances de René Guy Cadou à la Ville. Ses propres manuscrits y seront aussi déposés.

Hélène Cadou est décédée le 20 juin.

Source

Wikipedia

Site officiel

Là où tout se joue

Entre ciel et terre

On se croit sauvé

 

Mais le ciel retombe

 

Il fait déjà nuit

Pour l’éternité

 

HC. Le Prince des lisières p61

18/06/2014

Tout un monde

Au Lavoir des Herbiers, vendredi 20 juin à 20h30

lecture de textes

écrits en atelier d'écriture

par R. Albert, R. Boutin, Ch Arnou, G Arnaud,

L Lundi, J Rouet, H Downie, Th Piet.

Autour du thème: Tout un monde

Gratuit

Vous êtes invités.

13/06/2014

Brésil: la coupe est pleine.

ballon.jpgQue la fête commence ! On aimerait s’en tenir aux habituels clichés sur le football de toutes les légendes, beau jeu et part de rêve vécue sur les plages ou dans les ­favelas par ceux qui n’ont rien. Mais même le Brésil peine à y croire. Les infrastructures destinées à accueillir le public ne sont pas toutes prêtes. Décidément, quelque chose du ballon rond ne tourne plus tout à fait rond. Une nette majorité de la population brésilienne le pense désormais : plutôt que des stades grandioses, mieux vaut construire des écoles et des hôpitaux, ou améliorer le quotidien des réseaux de transports. Si même le Brésil doute…

Admettons que, d’ici la finale du 13 juillet, la tension propre au spectacle fasse taire les grincheux. La question longtemps taboue n’en restera pas moins posée : une Coupe du monde, si l’on veut. Mais à quel coût pour les collectivités publiques ? Et pour transmettre quelles valeurs ? Longtemps impossibles à formuler, de telles interrogations ne peuvent que ressurgir – elles reviendront en France, selon toute probabilité, quand on regardera de plus près le coût de construction ou de rénovation des stades pour l’Euro 2016 et que les chambres régionales des comptes s’intéresseront à la dérive budgétaire de plusieurs de ces chantiers, sujet que La Vie a déjà eu l’occasion d’aborder. Je proposerais bien, pour ma part, cette définition de la laïcité : « Séparation du football et de l’État. La République ne reconnaît ni ne finance aucun stade. »

Le dieu foot est dévoré par le dieu fric. Une chaîne qatarie, filiale d’al-Jazeera, a déjà mis sur la table 60 millions d’euros pour la retransmission de ce même Euro 2016, au grand dam de TF1 et de M6. Et puisque l’on parle du Qatar et de sa pétromonarchie, il faut bien sûr évoquer la Coupe du monde annoncée pour 2022 dans ce pays du Golfe qui veut faire du football-paillettes une manne aussi providentielle que le furent les hydrocarbures – inépuisable, qui plus est. Peu importe le prix à payer pour y parvenir. La construction à marche forcée d’équipements adéquats aurait déjà conduit, selon diverses organisations de défense des droits de l’homme, à l’exploitation et même à la mort de centaines d’ouvriers indiens ou népalais. Et le chantier n’en est qu’à ses débuts…

À l’exploitation éhontée des travailleurs immigrés s’ajoute la corruption avérée d’une instance internationale, la Fifa, qui a attribué la compétition de 2022 dans des conditions pour le moins louches. La corruption n’est certes pas nouvelle à ce niveau : on a souvent marchandé, avec plus ou moins de mesure et de sens des convenances, le soutien de petits pays. Dans le meilleur des cas, on a promis une aide au développement, un renvoi d’ascenseur, des facilités financières. Dans le pire, on a graissé la patte aux représentants du sport national ou à quelques politiques. Mais trop, c’est trop. L’affaire du Qatar se révèle d’autant plus embarrassante que la décision prise est absurde. À l’heure où l’on tente désespérément de prendre conscience de la catastrophe sociale, environnementale et géopolitique que constitue le réchauffement climatique, il fallait être particulièrement détaché de tout sens du bien commun pour envisager d’organiser, et donc de climatiser, une compétition de ce niveau en plein été dans une des zones les plus chaudes de la planète.

Protégée par son statut de droit suisse, la Fifa n’a guère l’habitude de rendre des comptes. Mais le football ne peut plus rester ni au-dessus des investigations de la presse internationale, ni à l’écart de l’immense responsabilité sociale que lui confère encore son statut de grand sport populaire. De ce point de vue, la relative modestie et le sens du collectif apparemment retrouvés par l’équipe de France sous la direction de Didier ­Deschamps sont au moins un signe encourageant : quand la coupe est pleine, on peut la vider et repartir à zéro.

Jean-Pierre Denis - Editorial de La Vie de ce jeudi.