08/12/2015
8 décembre
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06/12/2015
Loué sois-tu 2
La sobriété, qui est vécue avec liberté et de manière consciente, est libératrice. Ce n’est pas moins de vie, ce n’est pas une basse intensité de vie mais tout le contraire ; car, en réalité ceux qui jouissent plus et vivent mieux chaque moment, sont ceux qui cessent de picorer ici et là en cherchant toujours ce qu’ils n’ont pas, et qui font l’expérience de ce qu’est valoriser chaque personne et chaque chose, en apprenant à entrer en contact et en sachant jouir des choses les plus simples. Ils ont aussi moins de besoins satisfaits, et sont moins fatigués et moins tourmentés. On peut vivre intensément avec peu, surtout quand on est capable d’apprécier d’autres plaisirs et qu’on trouve satisfaction dans les rencontres fraternelles, dans le service, dans le déploiement de ses charismes, dans la musique et l’art, dans le contact avec la nature, dans la prière. Le bonheur requiert de savoir limiter certains besoins qui nous abrutissent, en nous rendant ainsi disponibles aux multiples possibilités qu’offre la vie (n°223)
Pape François - Encyclique Loué sois-tu
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04/12/2015
Relire sa vie
Le lent détachement de soi
Aujourd’hui tu es debout
au milieu de ta vie tu regardes
tu fais le compte
des jeux épars des outils des objets
tu vois les absents
autant que les présents
tu dénombres les fêtes et tes deuils
demain tu poursuivras
aujourd’hui tu te recueilles
N’est-ce pas ce que nous éprouvons chaque matin, lorsque, émergeant tant bien que mal d’une nuit peuplée parfois de noirs pressentiments, nous prenons pied dans le jour neuf ? Tout à la fois étonnés d’être encore vivants ; reconnaissants et curieux, avides, mais aussi inquiets des rendez-vous annoncés : un examen médical, une rencontre délicate, une tâche ardue.
Nous sommes là au cœur de notre existence, nous essayons de distinguer le fil qui relie passé, présent et avenir. Nous tentons de comprendre, de nous comprendre, de nous rassembler, de nous recueillir pour mieux avancer.
J’en prendrai comme exemple ou plutôt comme image révélatrice le chemin de l’école. Combien de chemins d’école ai-je empruntés ? Depuis le tout premier, suivi le cœur battant, la main dans la main de maman, jusqu’à celui de professeur au seuil de la retraite. Je n’irai plus jamais à l’école. Entre les deux pôles, les chemins en compagnie de mes propres enfants et petits-enfants, parfois dans la hâte : « Vite ! descends de la voiture, je suis en contravention », parfois dans le plaisir : « Marchons tranquillement, nous sommes à l’avance. » Tantôt le cœur confit : « Ne me conduis plus jusqu’à l’entrée, les copains se moqueraient de moi » et tantôt attendri : « Tu es là je suis contente ».
Comme j’ai aimé les chemins d’école. Sauf en cas d’urgence, j’ai toujours préféré la voie buissonnière, la route qui sinue à travers villages et champs. Un sas entre foyer et métier, un espace entre la famille et les élèves ; une respiration au gré des saisons, à pied, à vélo, en voiture. Un jour, seule et l’autre, accompagnée d’une bande d’enfants – les miens, ceux des voisins – chahutant à l’arrière. En musique ou en silence. A me redire des poèmes ou à faire le vide, à prier. A relier.
Être au monde. Les spectacles familiers ou insolites qu’on peut observer tout au long du trajet sous la pluie ou dans le soleil. Et surtout le lent détachement de soi, pour entrer dans la dynamique des autres. Passer en revue les visages de la classe imminente, se remémorer la logique des différents cours, se promettre de lire à haute voix le début du livre découvert a veille ou s’inquiéter d’un élève en crise.
Il m’arrive de reprendre la route de l ‘école. Entre les arbres, j’aperçois le bâtiment ; je scrute les fenêtres, la plaine des jeux. Entrerai-je saluer mes anciens collègues à la faveur de la récréation ou attendrai-je l’apéritif de fin d’année. Et c’est bon de distinguer les fils tissés qui constituent la trame d’une existence. Chemin d’école, sans article dé » fini ou indéfini ; piste de vie.
Il est une relecture de sa vie qu’il vaut mieux fuir, une forme d’examen de conscience pervers qui consisterait à inventorier toutes les erreurs accumulées. Au contraire, comme il est bon, au terme du jour comme au sommet d’une vie, près de celui ou de celle qui s’en va, de dresser l’inventaire des dons et des grâces, des moments ensoleillés, des épreuves traversées, des rencontres primordiales, des pleins surgissant des creux.
Dans la lumière de la reconnaissance, se déchiffrent les sens, s’affirme la présence d’un amour plus fort que la mort, se transfigure en robe de fête le tissu parfois terne de notre quotidien.
Colette Nys-Mazure, écrivain, dans La Croix du 26 octobre 2007
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02/12/2015
De la place au ciel
Angélique et Photis Ionatos:
Y-a-t-il de la place au ciel pour les poètes? (1970)
***
En hommage à Claude Burneau décédé ce matin.
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29/11/2015
Loué sois-tu 1
… aujourd’hui, nous ne pouvons pas nous empêcher de reconnaître qu’une vraie approche écologique se transforme toujours en une approche sociale, qui doit intégrer la justice dans les discussions sur l’environnement, pour écouter tant la clameur de la terre que la clameur des pauvres (n°49)
Tout est lié, et la protection authentique de notre propre vie comme de nos relations avec la nature est inséparable de la fraternité, de la justice ainsi que de la fidélité aux autres (n°70)
« Paix, justice et sauvegarde de la création sont trois thèmes absolument liés, qui ne pourront pas être mis à part pour être traités séparément sous peine de tomber de nouveau dans le réductionnisme » (n°90, citant Caritas in veritate).
Soutiens-nous, nous t’en prions, dans la lutte pour la justice, l’amour et la paix… pour que vienne ton Règne de justice, de paix, d’amour et de beauté. (n°246).
Pape François - Encyclique "Loué sois-tu"
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27/11/2015
Graines de piano
Agnès Obel:Chord left (2014)
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