05/02/2014
Du côté des anges
Luc Arbogast: Du côté des anges
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02/02/2014
Février
Non, février n’est pas un mois creux. De multiples façons, nous y sommes rappelés à la foi. Et à son incarnation dans nos vies.
La Chandeleur, le 2 février, invite à passer à la lumière ou à y demeurer sans trêve. 40 jours après Noël, nous fêtons en effet la Présentation du Seigneur au Temple. Syméon s’écrie en voyant l’enfant : « Mes yeux ont vu le salut ! », et chante de la voix la plus claire Jésus « lumière qui éclaire les nations ». C’est à cette clarté que nous marchons. Peut-être les crêpes associées à cette fête comme une joyeuse coutume, rappellent-elles le disque d’or du soleil levant ? La lumière du Christ doit gagner notre vie.
L’Eglise fête aussi ce jour-là la Vie consacrée, car elle est signe de la présence de Dieu et rappelle que toute vie est consacrée au Seigneur. La vie religieuse, au cœur de l’Eglise, est discrètement le rappel de la vocation de tout chrétien, d’une vie marquée par Dieu et donnée pour en porter témoignage.
Quelques jours après, l’Eglise fête Notre-Dame de Lourdes (11 février). Ce n’est pas un hasard si Jean-Paul II institua ce jour Journée mondiale des malades. Une invitation à la prière et à un autre regard, à la tendresse envers ceux qui traversent le temps de l’épreuve, en leur corps ou en leur cœur. La parole de Jésus résonne alors autrement : « Venez à moi, vous tous qui penez, et moi je vous soulagerai ! Car je suis doux et humble de cœur » (Mt 11,28-29).
Le disciple apprend ainsi lentement comment, dans la proximité de Jésus, la fragilité change de signe. L’apôtre Paul l’avait saisi comme une évidence, et évoquait avec vigueur sa faiblesse comme le lieu d’éclosion de la grâce. N’est-ce pas ce que répète le Pape François, entourant de tendresse les plus fragiles. Et invitant à le faire.
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01/02/2014
Sainte Anne
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31/01/2014
Non aux oeuvres d'art taxées
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30/01/2014
Au temps de Brel (2)
La 2e soirée Lecture et Chant a fait salle comble à la Tour des Arts avec plus de 140 spectateurs. Organisée par Echo Optique et l'Ecole municipale de musique, elle a fait un saut « Au temps de Brel ».
Hommage à Jacques Brel pour cette soirée Lecture et Chant.
Quatre soirées littéraires et musicales sont proposées au cours de cette saison "lecture et Chant".
La partie chant est assurée par les élèves de la classe d'Oliva-Marie Garreau-Thlang, avec la participation de l'école municipale de musique.
Côté lectures, carte blanche est de nouveau donnée à Gabriel Arnaud entouré de lecteurs et lectrices, parfois comédiens et comédiennes.
Après la Belle Epoque en novembre, la 2e soirée Lecture et Chant était plus contemporaine avec "Au temps de Brel" ce mercredi 22 janvier.
La soirée a alterné les chansons de Brel avec des lectures de textes d'auteurs belges.
Une valeur sûre puisqu'il ne fallait pas arriver en retard à la Tour des arts pour trouver une place. Salle comble avec plus de 140 spectateurs.
Prochains rendez-vous le 26 mars avec le "Goût et l'esprit français", puis le 11 juin avec "l'Eloge de la folie et autres, aliénations de l'esprit".
Soirées lectures et chant
- Auditorium William Christie, Tour des Arts
- 20h30 entrée gratuite
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L'enfant et le miroir
Un enfant élevé dans un pauvre village
Revint chez ses parents, et fut surpris d'y voir
Un miroir.
D'abord il aima son image ;
Et puis, par un travers bien digne d'un enfant,
Et même d'un être plus grand,
Il veut outrager ce qu'il aime,
Lui fait une grimace, et le miroir la rend.
Alors son dépit est extrême ;
Il lui montre un poing menaçant,
Il se voit menacé de même.
Notre marmot fâché s'en vient, en frémissant,
Battre cette image insolente ;
Il se fait mal aux mains. Sa colère en augmente ;
Et, furieux, au désespoir,
Le voilà devant ce miroir,
Criant, pleurant, frappant la glace.
Sa mère, qui survient, le console, l'embrasse,
Tarit ses pleurs, et doucement lui dit :
N'as-tu pas commencé par faire la grimace
A ce méchant enfant qui cause ton dépit ?
- Oui. - Regarde à présent : tu souris, il sourit ;
Tu tends vers lui les bras, il te les tend de même ;
Tu n'es plus en colère, il ne se fâche plus :
De la société tu vois ici l'emblême ;
Le bien, le mal, nous sont rendus.
Jean-Pierre Claris de FLORIAN (1755-1794)
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