18/12/2010
Seigneur, venez!
1 Seigneur, venez, la terre est prête pour vous accueillir.
Seigneur, venez, sur nos sillons le grain peut mûrir.
Car toute chair attend le Verbe de Dieu.
Qu'à notre désir enfin se rouvrent les cieux !
Mon Dieu, que votre règne arrive !
2 Seigneur, venez, le pain nous manque et nos âmes ont faim.
Seigneur, venez, la table est mise pour le festin.
Que votre corps nous soit la force du jour !
Que votre présence en nous ravive l'amour !
3 Seigneur, venez souffrir en nous les tourments de la mort.
Seigneur, venez porter le poids qui courbe nos corps.
Que votre croix se dresse et calme nos pleurs !
Que votre regard bientôt dissipe nos peurs !
4 Seigneur, venez, le froid nous mord et la nuit est sans fin.
Seigneur, venez, nos yeux espèrent votre matin.
Que votre paix se lève sur nos douleurs !
Qu'au feu de l'Esprit renaisse un monde qui meurt!
Didier Rimaud
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16/12/2010
Apprendre le temps
- Pour apprendre la valeur d'une année, demande à l'étudiant qui a raté un examen.
- Pour apprendre la valeur d'un mois, demande à la mère qui a mis un enfant au monde trop tôt.
- Pour apprendre la valeur d'une semaine, demande à l'éditeur d'un journal hebdomadaire.
- Pour apprendre la valeur d'une heure, demande aux fiancés qui attendent de se revoir.
- Pour apprendre la valeur d'une minute, demande à celui qui a raté son train, son bus ou son avion.
- Pour apprendre la valeur d'une seconde, demande à celui qui a perdu quelqu'un dans un accident.
- Pour apprendre la valeur d'une milliseconde, demande à celui qui a gagné une médaille d'argent aux jeux olympiques.
Le temps n'attend personne. Rassemble chaque instant qu'il te reste et il sera de grande valeur. Partagez-les avec une personne de choix et ils deviendront encore plus précieux.
Piera Bon
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15/12/2010
Noël, rapé?
Si tu ne penses d'abord qu'à lorgner les vitrines
pour savoir ce que tu vas acheter pour tes gosses,
alors Noël c'est rapé
Si tu succombes au désir de tes mômes
qui veulent une voiture de police,
une mitraillette en plastique
et la panoplie complète du para,
Noël c'est rapé
Si tu as déja acheté le Petit Jésus en sucre
et ses parents en chocolat sans oublier
un seul de ses bestiaux en caramel de la crèche,
Noël c'est rapé
Si tu commences à dresser la liste des gens à inviter
en prenant soin d'exclure les chiants, les emmerdeurs,
ceux et celles qui vont troubler la fête tranquille,
Noël c'est rapé
Si tu ne prends pas le temps de méditer durant cet Avent
le merveilleux mystère de la nuit de Noël,
la pauvreté de l'enfant Jésus,
le dénuement absolu des immigrés qui sont ses parents,
Noël c'est rapé
Mais si tu lorgnes déjà le jeune couple de chômeur
de ton immeuble qui, sans toi fêterait cette nuit là
dans un peu plus de détresse et de solitude,
alors Noël c'est gagné
Si tu n'attends pas pour dire à l'ancienne qui vit seule,
un mois à l'avance qu'elle sera ton invitée
pour qu'elle savoure d'avance durant un mois
ces quelques heures où elle sera reine
alors Noël c'est gagné
Si tu prends la peine de réfléchir
à ce mystère d'amour et de pauvreté
qui, au cours des âges, a été défloré,
foulé au pied et travesti en fête égoiste,
fête de beuverie et de gueuleton
alors Noël c'est gagné
Si tu continues dans l'année qui vient
à vivre ce mystère en pensant que le partage
c'est pas seulement l'affaire d une nuit
alors Noël illuminera toute ton année
Guy Gilbert
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14/12/2010
Nuit obscure
14 décembre: St Jean de la Croix, poète mystique.
Dans une nuit obscure
par un désir d'amour tout embrasée
oh joyeuse aventure
sortis sans me montrer
quand ma maison fut enfin apaisée
Dans l'obscure et très sûre
par la secrête échelle déguisée
oh joyeuse aventure
dans l'obscur et cachée
quand ma maison fut enfin apaisée
Dans cette nuit de joie
secrètement car nul ne me voyait
ni mes yeux rien qui soit
sans lumière j'allais
autre que celle en mon coeur qui brûlait
Et elle me guidait
plus sûr que la lumière de midi
au lieu où m'attendait
moi qui savait bien qui
en un endroit où nul de paraissait
Oh nuit qui as conduit
nuit plus aimable que l'aube levée
oh nuit qui as uni
l'ami avec l'aimée
l'aimée en l'ami même trandformée
Contre mon sein fleuri
qui tout entier pour lui seul se gardait
il resta endormi
moi je le caressais
de l'éventail des cédres l'air venait
Du haut du créneau l'air
quand sous mes doigts ses cheveux s'écartaient
avec sa main légère
à mon cou me blessait
et chacun de mes sens me ravissait
En paix je m'oubliai
j'inclinai le visage sur l'ami
tout cessa je cédai
délaissant mon souci
entre les fleurs des lis parmi l'oubli.
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13/12/2010
Recueillir
Recueillir le grain des heures
Eteindre l’étincelle
Ravir un paysage
Absorber l’hiver avec le rire
Dissoudre les nœuds du chagrin
S’imprégner d’un visage
Moissonner à voix basse
Flamber pour un mot tendre
Embrasser la ville et ses reflux
Ecouter l’océan en toutes choses
Entendre les sierras du silence
Transcrire la mémoire des miséricordieux
Relire un poème qui avive
Saisir chaque maillon d’amitié.
Andrée Chédid, in «Par-delà les mots»
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12/12/2010
Pub
Une façon originale defaire de la pub pour un livre... Quel cinéaste pour mon "Terre d'envol"?
Ici "Je vous emmène au bout de la ligne" de Rodophe Macia
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