09/02/2007
Nights in white satin
Les Moody Blues: Nights in white satin
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08/02/2007
Concerto
Concerto pour flûte et harpe de Mozart
A la cime de la flûte
le ruissellement de la harpe
Incandescence nue
langage sans parole
pressentiment d'une lumière
de G. Riolle, extrait de Lisières ed Sac à mots - 2006
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07/02/2007
Histoire vraie d'un cadeau
Dimanche dernier, j'étais en réunion entre prêtres et l'un de nous racontait cette histoire qui lui est arrivée: "Une maman demande à son enfant de douze ans ce qu'il veut comme cadeau à Noël. Le jeune ado après quelques instants de silence et de réflexion dit à sa mère: je voudrais que le jour de Noël nous invitions le P. Charles à notre table." J'imagine la surprise de la maman. Le P. Charles, prêtre de la paroisse a été invité... et pour le jeune ado se fut un beau cadeau d'avoir à la table de la maison celui pour qui il a sans doute une grande admiration.
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06/02/2007
L'amitié
L'amitié par Fraçoise Hardy
Texte: Jean-Max Rivière
Musique: Gérard Bourgeois
1965
Beaucoup de mes amis sont venus des nuages
Avec soleil et pluie comme simples bagages
Ils ont fait la saison des amitiés sincères
La plus belle saison des quatre de la terre
Ils ont cette douceur des plus beaux paysages
Et la fidélité des oiseaux de passage
Dans leur coeur est gravée une infinie tendresse
Mais parfois dans leurs yeux se glisse la tristesse
Alors, ils viennent se chauffer chez moi
Et toi aussi tu viendras
Tu pourras repartir au fin fond des nuages
Et de nouveau sourire à bien d'autres visages
Donner autour de toi un peu de ta tendresse
Lorsqu'un un autre voudra te cacher sa tristesse
Comme l'on ne sait pas ce que la vie nous donne
Il se peut qu'à mon tour je ne sois plus personne
S'il me reste un ami qui vraiment me comprenne
J'oublierai à la fois mes larmes et mes peines
Alors, peut-être je viendrai chez toi
Chauffer mon coeur à ton bois
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05/02/2007
Celui qui entre dans la maison d'un poète
Celui qui entre dans la maison d'un poète
Ne sait pas que les meubles ont pouvoir sur lui
Que chaque noeud du bois renferme davantage
De cris d'oiseaux que tout le coeur de la forêt
Il suffit qu'une lampe pose son cou de femme
A la tombée du soir comme un angle verni
Pour délivrer soudain mille peuples d'abeilles
Et l'odeur du pain frais des cerisiers fleuris
Car tel est le bonheur de cette solitude
Qu'une caresse toute plate de la main
Redonne à ces grands meubles noirs et taciturnes
La légèreté d'un arbre dans le matin.
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04/02/2007
Mon Dieu ce n'est pas parce que...
Mon Dieu ce n'est pas parce que tu as coupé ta barbe
Rouge et verte comme des côtes de rhubarbe
Ni parce que tu ne te vêts plus à l'antique
Comme les jeunes gens dans les sociétés de gymnastique
Que je ne suis plus capable de te reconnaître
Pauvre rouge-gorge à la croisée de la fenêtre
Tu m'arrives au moment où je t'attends le moins
Tu entres tu ne sais plus aucun mot de latin
Tu te heurtes au mur de la bibliothèque
Avec cet à quoi bon tenace de l'insecte
Qui grille dans le four obscur du radiateur
Les ailes de la nuit et le miel de son coeur
Tu es là je ne sais comment. Tu te réchauffes
Au feu de bois. Tu te tâtes lescôtes
Pour t'assurer qu'il n'y a rien de déplacé
Dans l'horlogerie délicate de l'éternité
Et je te parle à mots très humbles
De la souffrance intraduisible et des coloquintes
Qui sont en bas dans le jardin et qui éclatent
Dans l'air avec un bruit de savates
Qui fait songer au pas de l'homme en son cachot
Innocent comme un oeuf et le ciel sur le dos.
R.G. Cadou 20 décembre 1948
Ce poème m'a récemment été offert par une amie que j'aime appeler "la longue dame brune"... Elle se reconnaîtra. Je lui redis un grand merci.
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