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11/02/2012

Long sera l'hiver

Sheila: Long sera l'hiver (1968) Version instrumentale

10/02/2012

Mon pays

Gilles Vignault: Mon pays (1965)

09/02/2012

Toute rencontre appelle un lieu

choeur-eglise-St-Thibault.JPGIl est normal que certains lieux se prêtent mieux que d’autres à la communion : clairière dans la forêt ou la montagne, zigurath, pyramide ou grotte. Ces lieux enferment, séparent, distinguent et préservent le sacré, ou bien ils orientent, frappés par le soleil le jour du solstice ou de l’équinoxe. L’Eglise donnera raison à ces nostalgies.

Elle consacrera même ces lieuxcomme s’ils étaient délégués à une protection divine, non plus seulement au nom d’un reflet ou d’un écho, mais désormais au nom d’une présence : celle de l’Arche d’Alliance, et pas seulement de l’Arche, mais du corps du Christ et de sa parole, et non pas seulement du corps et de sa parole, mais de la révélation d’un amour.

Comme certains temples, l’église devra toujours être tournée vers l’attente du Soleil levant, vers Jérusalem, signe qu’on n’est pas maître de la Présence, qui si on la possède c’est pour mieux l’attendre encore, comme on attend chaque jour que le soleil se lève, et qu’en réalité loin que l’on puisse posséder la Parole et la Présence ce sont elles qui nous possèdent.

P. Bernard Bro dans « La beauté sauvera le monde » Le Cerf 1990 p 214

08/02/2012

Lorsque tu pousses la porte

porte_eglise.jpgC’est toi qui passes la porte pour entrer dans une église.

Personne ne peut le faire à ta place.

Lorsque tu pousses la porte d’une église et que tu entres, c’est toi qui décides de venir écouter la parole du Seigneur quand l’Evangile est annoncé, de prendre place au milieu des autres chrétiens comme dans une famille, de se tenir debout devant Dieu en chantant : « Tu es le seigneur de tous ».

Lorsque tu pousses la porte d’une église et que tu entres, c’est toi qui choisis de donner un morceau de ton temps au Seigneur parce qu’il compte beaucoup pour toi, de quitter ta maison pour entrer dans la maison où Dieu et les vivants se rencontrent, de t’asseoir dans le silence qui rapproche de Dieu.

Lorsque tu pousses la porte pour entrer dans une église, tu fais un geste d’amitié : « Nous sommes amis, toi Seigneur et moi. Alors je viens. Et je viens me joindre à tous ceux qui espèrent en toi ».d’une église et que tu entres

07/02/2012

L'homme est prière

1988129407_small_1.jpgL’homme est prière. S’il parle de Dieu, que ce soit comme une prière. Le Christ se recevait sans cesse du Père dans la prière. Pendant qu’il priait, l’Esprit Saint le pénétrait. La nuit, dans la solitude, il était avec son Père comme un enfant bien-aimé. De ces moments où il s’abandonnait tout entier à la prière, il ressortait transfiguré, disponible à tous.

 

La vraie prière est simple. C’est nous qui sommes compliqués. Rien d’autre en nous est demandé qu’un peu d’attention. Oui, le travail, la fatigue, le bruit, l’ennui nous accablent. Nous avons tellement à lutter contre la souffrance, l’injustice, la misère. Pourtant, un besoin de silence et de paix nous tenaille. Ascèse pour notre temps, carêmes pour , notre temps : ménager dans nos vies des moments de paix et de silence. Et l’Eglise, au cœur même des villes, doit ouvrir des espaces où l’on puisse se recueillir.

 

Mais la plénitude ainsi pressentie n’est pas un abîme indifférencié où tout s’engloutit. Un amour personnel s ‘y révèle qui nous fait exister comme des personnes et nous le donne le courage d’aimer. Le silence en nous murmure : « Abba, Père. » Sur le miroir du cœur pacifié s’imprime le visage du Ressuscité. La prière, alors, c’est se rappeler que Dieu nous aime :Il existe !et toute réalité bonne, belle, vraie, existe à jamais en lui. La vie spirituelle, c’est déchiffrer l’existence quotidienne dans la lumière du Ressuscité . La prière nous fait découvrir les traits du Fils de Dieu à travers tout visage qui souffre : visage du pauvre, du malade, du laissé-pour-compte, ou multitude des humiliés ou des offensés qui semblent donner un immense visage collectif au crucifié. C’est découvrir le buisson ardent dans la beauté et la fête. C’est ne plus être jamais seul, même et surtout dans la plus grande solitude : l’ami secret est là dans le silence, le cœur s’embrase. Et nous voici plus vrais et plus forts pour servir.

 

Car, dans notre service, on l’oublie trop, ce ne sont pas les records qui importent, c’est la tendresse de Dieu. L’homme en prière discerne les « gémissements de l’Esprit » dans le prochain comme dans l’Histoire. Paul nous doit qu’il faut « prier sans cesse ».

Guy Riobé dans « La liberté du Christ »

06/02/2012

Le lac Majeur