11/10/2013
Artistes flocéens
A l'initiative de l'association La Boulite de La Flocellière et suite au numéro de sa revue L'écho do doué sur les artistes flocéens, parue il y a un, je serai présent samedi et dimanche après-midi à la manifestation pour vendre et signer mes derniers exemplaires de mon livre "le mange-disque et autres souvenirs", ainsi que mes recueils de poèmes. Je serai heureux de vous y rencontrer.
L'association la Boulite organise une rencontre entre tous les artistes Flocéens
Samedi 19 et dimanche 20 octobre à la salle du Châtelet de 11 h à 18 h.
Michel Seguin confie C'est une première, les artistes peintres ne se connaissent pas pour la plupart, et en les regroupant, l'idée a séduit tout le monde. Nous aurons au cours de l'exposition la collaboration d'un peintre artiste professionnel du nom de Philippe Féchan. Une douzaine de peintres sera présente lors de cette exposition laquelle va regrouper un sculpteur, des auteurs de livres comme Marcel Godreau et l'abbé Thierry Piet, poète et auteur du "Mange-disque", souvenirs d'enfants ainsi que Valérie Moreno illustratrice de livres pour enfants, 'Hubert Sarrazin spécialiste de la vannerie et Bernard Vincendeau dans l'art floral. Une belle exposition avec des artistes talentueux sur la Flocellière. Il y aura même la participation de l'ancien Maire Pierre Germain. Un hommage sera rendu à Roland Marquis récemment disparu. Le Numéro 45 de l'Echo do Doué présente en photo le tableau de la ville de la Flocellière peint par ce dernier.
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10/10/2013
Edith,Jean et Patrice
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09/10/2013
Chant d'azur
Le chant d'azur du poète Philippe Mac Leod ICI
« De quoi sommes-nous faits ? ». La question posée pourrait bien dire l’ambition même de toute poésie. Quant à la réponse que l’auteur apporte, elle surprendra certainement les plus matérialistes, comme elle décevra ceux qui attendent du tangible et du mesurable. « Seuls savent les vents », affirme, en effet, Philippe Mac Leod. Autant dire que nos existences ne se comprennent jamais aussi bien que dans la contemplation subtile du mouvement des saisons et du jour « qui monte du noir de la terre » jusqu’à devenir entièrement « taillé dans la lumière ».
Il est vrai que si Philippe Mac Leod chronique régulièrement pour les Essentiels dans La Vie, il écrit depuis les montagnes pyrénéennes, où la vie de discrétion qu’il mène lui permet de mieux écouter le monde. C’est ainsi que, de recueil en recueil, notre ami construit une œuvre à la tonalité rare, infusée de délicatesse et d’espérance. Une poésie de l’insaisissable et de la fluidité, et pourtant observatrice, attentive, présente.
Le Passeur, 14,90 €.
La Vie
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04/10/2013
Le don du cerf
« Dites-moi mon maître
de tant de terre et tant d'eau
de tous vos voyages
lequel est le plus beau.
Les têtes coupées en quatre
des grands et vieux tigres
en tapis qui s'étirent
aux pieds de ta vie. »
« Sur les collines
au mois des grandes chasses
dans tout l'espace
je marchais sans repos
c'est ainsi que le cœur gros, en boule
je tendais pièges et collets en foule
mais c'est un cerf magnifique
qui devant moi se dressa... »
« Mon destin s'achève
La mort est sur mon dos
tout ce qu'elle me laisse
je t'en ferai cadeau :
mes deux grandes cornes
les bois des bêtes,
dans mes deux oreilles
tu pourras boire,
aux demoiselles du miroir de mes yeux d'eau,
de mon poil lisse
fais-toi faire des pinceaux,
si mes chairs te nourrissent demain
c'est ma peau qui te réchauffera
et le plus grand des courages
de mon foie tu tireras
Et encore une fois, mon seigneur-roi
Le corps de ton cerf te fera gloire
Chair résignée de l'histoire
Et en toi il fleurira...»
« Dites-moi mon maître
de tant de terre et tant d'eau
de tous vos voyages
lequel est le plus beau...
lequel est le plus beau... »
Il Dono Del Cervo
Dimmi, buon signore
che siedi così quieto
la fine del tuo viaggio
che cosa ci portò?
Le teste maculate
di feroci tigri,
per fartene tappeto le loro pelli?
Sulle colline
tra il quarto e il quinto mese,
io per cacciare,
da solo me ne andai.
E fu così che col cuore in gola
un agguato al daino io tendevo,
ed invece venne il cervo
che davanti a me si fermò.
"Piango il mio destino,
io presto morirò
ed in dono allora
a te io offrirò
queste ampie corna,
mio buon signore,
dalle mie orecchie tu potrai bere.
Un chiaro specchio
sarà per te il mio occhio,
con il mio pelo
pennelli ti farai.
E se la mia carne cibo ti sarà,
la mia pelle ti riscalderà
e sarà il mio fegato
che coraggio ti darà.
E così sarà, buon signore,
che il corpo del tuo vecchio servo
sette volte darà frutto,
sette volte fiorirà."
Dimmi, buon signore
che siedi così quieto
la fine del tuo viaggio
che cosa ci portò? ...che cosa ci portò?
Angelo Branduardi
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03/10/2013
Accueillir
Accueillir, c’est immédiatement se situer devant quelqu’un, devant une personne, c’est lui ouvrir son esprit et son cœur. Accueillir l’univers, c’est dans l’univers reconnaître une Présence, s’incliner joyeusement devant elle et s’en laisser emplir.
Derrière tous les visages humains il y a cette possibilité d’un sourire, d’une lumière, d’une naissance, d’une éclosion, d’un renouvellement, d’une révélation de Dieu car il n’y a pas d’âme qui soit soit identique à une autre. Chacun de nous porte un trait du visage de Dieu que lui seul est capable de reconnaître et de révéler. Chaque âme a un secret particulier et chaque âme est une révélation de Dieu qui est absolument irremplaçable. Il s’ensuit que chaque âme est un chemin vers Dieu à nul autre pareil.
Il n’est pas de visage que nous puissions rencontrer qui ne porte en lui cette révélation possible que nous avons à achever, que nous avons à actualiser, que nous avons à rendre présente, aujourd’hui, par notre respect et notre amour.
Maurice Zundel, in "Vivre Dieu"
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02/10/2013
Rires
L'oeil en coin de Jaulin. Le conteur passe au crible l'actualité de la semaine. Un regard décalé à savourer tous les quinze jours.
Chronique
A la saint Michel, la coutume est de trouver sa place pour l'année. D'ailleurs le saint lui-même montre l'exemple en remontant à dada en haut de Mont-Mercure. Et quand mon mercure à moi, monte, j'ai des bouffées d'énervement. Là je m'énerve en voyant cet article sur les places de parking yonnais qui peinent à séduire.
Personnellement j'ai rarement été séduit par une place de parking. J'ai pu être ému par une parée de champ, un chemin creux en forêt de La Chaize, un bout de marais à la Guitière. Là, oui, j'ai le pneu de ma voiture qui a fissouné, a durci de la gomme. Mais franchement, une passe de nuit, en parking couvert à Clemenceau, c'est des coups à vous rendre piétons pour la vie et vous faire garer sur un banc de l'église Saint-Louis, à chanter de vrais cantiques de la vraie religion qui regarde en arrière pour ne pas s'abîmer le pare-chocs.
Le problème du centre-ville, c'est que les gens s'en foutent des coeurs des villes moyennes. Ils crèvent les uns après les autres. On entend l'agonie de leurs commerçants acariâtres jusque dans les maisons cossues des villages tranquilles où ils habitent, ces commerçants. Le consommateur, lui, entretient son gras des villes dans les parkings bondés des centres d'achat et néglige le coeur.
Comme il engraisse trop les artères de sa maison, il doit libérer de la place dans des vide-greniers conviviaux où il se soulage. Ça circule, il ne tient pas en place et avec les Drive qui se multiplient, même plus besoin de se garer. On ne fait que passer on vous dit. J'ai vu dire que le pape François planifiait des « Fast messes » avec communion en Drive pour récupérer l'homme pressé, mais au fond anxieux....
J'écris ça dans un avion low cost bondé à côté d'une vieille dame qui bouque. Elle m'a grillé la place. Je lui ai dit. Elle m'a traité de macho. J'y ai dit : « Oh si tu continues, je te jette un sort, je t'enjomine et tu seras parking yonnais pour l'éternité de ta life (ouais) restant en potence, pas garnie, désertifiée »... Ah ça rit pas dans le centre, mais moi, faut pas me chatouiller sur la place, j'ai le mercure qui monte à la saint Michel...
Pi c'est ça qu'est ça.
Yannick JAULIN.
Ouest-France samedi 28 septembre 2013
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