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08/12/2009

Immaculée conception

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25/09/2009

Des bouts de ficelles

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Photo F. Girou

Sans ordinateur ni portable, Sixte, un ado nantais, a imaginé un moyen de communication avec Martin, installé de l’autre côté du boulevard.

 

A l’heure du wi-fi, deMSN et des sms illimités, deux ados nantais ont réinventé les signaux de fumées, le son du tam-tam, le téléphone bricolé avec de la ficelle à rôti tendue entre feux pots de yaourts. Plus exactement, Sixte et Martin, 13ans, ont scellé leur amitié avec un câble. 70 mètres de corde tendus entre leurs balcons, de part et d’autre du plus grand boulevard de Nantes, Guist’Hau. La rue de la Paix du Monopoly nantais. Un quartier hypercentre et hyperchic où « presque tous les copains de 4ème ont des portables ».

Mais, Sixte, lui, n’a pas de téléphone en poche. « Ni d’ordinateur ni de télé. » Il est d’une grande famille, avec six frères et sœurs blonds comme lui. Ses parents ont estimé que les écrans nuisaient à la communication de la tribu. Qu’ils étaient source de conflit. Bref, qu’on pouvait s’en passer.

 

Poésie urbaine

 

Sixte donc, n’a pas d’écran, mais il a des idées. Au printemps, il bricole un téléphérique entre sa chambre et celle de Martin, son inséparable. Un rouleau de corde, un mousqueton, une poulie dégotée dans une maison de vacances et un panier. Le tour est joué, moyennant 12 € de matériel. « On a passé un dimanche à l’installer, raconte Sixte. Pour s’envoyer la bobine, il fallait éviter les voitures. On s’y est pris à plusieurs reprises. On avait dix-neuf secondes entre chaque feu rouge. » Et voilà comment les deux Castors juniors ont ouvert une ligne directe entre leurs chambres. On leur trouve de faux-airs du Petit Nicolas de Sempé.

 

A quoi ça sert leur truc ? « Le matin, on peut acheter des croissants à l’autre et on les lui envoie », raconte Martin. Sixte réexpédie par les airs, à dix mètres de haut, la raquette de tennis oubliée par Martin. Martin tuyaute Sixte pour son devoir de maths… Trois étages plus bas, les passants lèvent le nez, intrigués par les mouvements du panier. « Je lui envoie aussi mon Ipod, rigole Sixte. Lui, il a un ordi, il peut mettre de la musique dessus. » Bien sûr, ça perd en rapidité, mais ça gagne en poésie.

 

Thomas Heng dans Ouest-France du 24 septembre2009

20/09/2009

Patrimoine

grammont1.jpgCe week-end où l'on peut visiter gratuitement (ou presque!) notre patrimoine, je suis allé pour la première fois au Prieuré de Grammont, près de Saint-Prouant.

Fondé dans les années 1200 sous l’impulsion de Richard Cœur de Lion, ce prieuré est l’un des mieux conservés de France.
Il offre à nos regards sa chapelle et ses bâtiments conventuels : la salle capitulaire, le réfectoire, la cuisine et son passe-plat ainsi que la salle des hôtes.

Véritable abbaye miniature perdue dans un océan de verdure, ce petit ensemble remarquable conjugue la beauté dépouillée de la pierre et les technologies muséographiques.

Marque de la vénération médiévale pour les reliques des saints, le trésor de Grandmont vous présente les pièces sublimes qui le composent. Ce trésor, dispersé par le temps, le prieuré de Grammont nous le présente réuni grâce à une technologie futuriste.grammont.jpg

03/12/2008

Il y a des jours

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Il y a des jours où la vie ressemble à un orage.

Il y a de la pluie, il y a des larmes.

On est tout étonné pourtant d'arriver à marcher dehors.

C'est comme si on était fort d'avoir gardé au coeur

un petit peu de soleil de la maison.

 

Il y a des jours où on est tout joyeux.

On attend une visite, on attend une surprise,

on attend un bonheur.

 

Il y a des jours où on peut faire des provisions

de bon, de chaud, de bien-ensemble.

Il y a des jours où la vie est pleine de soleil

et on voudrait la faire entrer encore et encore.

Alors, on ouvre en grand sa porte.

 

André Danan

21/11/2007

De Luçon à Créteil

19/11/2007 20:45 La Croix


f0cf3226afff8ed341eec143126d1615.jpgCréteil a fêté Mgr Santier, son nouvel évêque.
3 500 personnes se sont rassemblées autour de Mgr Michel Santier, nouvel évêque du Val de-Marne, dimanche 18 novembre, au palais des sports de Créteil.
«Ils ont beaucoup de chance », tranche Claude, venu de Vendée accompagner son ancien évêque : Mgr Michel Santier, 60 ans, a été installé dimanche 18 novembre comme quatrième évêque de Créteil (1).
« Un vrai pasteur qui a su donner du souffle à notre diocèse », explique-t-il, énumérant ses qualités : « proche des gens de toutes conditions, chaleureux, encourageant », « Homme de conciliation et de réconciliation », renchérit Thérèse. Tous gardent du synode de Luçon, impulsé par leur évêque, un souvenir fort. « Il est resté six ans chez nous, c¹est trop court, il part trop tôt, estime Claude. Mais on a pris sa nomination à Créteil comme une marque de confiance. »
De l¹autre côté des tribunes du palais des sports de Créteil, transformé en lieu de culte pour l¹installation de Mgr Santier ­ la cathédrale étant trop petite ­, d¹autres fidèles, plus anciens encore, sont venus de Coutances, la Manche étant le diocèse d¹origine du P. Santier. Marcelle, Pascale, Joël, Jacqueline et Marie-Claude dressent un portrait plein d¹éloges : « Homme de paix et d¹écoute » pour l¹une, « il a beaucoup d¹humilité et il n¹a pas changé en devenant évêque », constate une autre. « C¹est un homme de compassion et de communion, glisse un troisième. On est venus le soutenir ! »
Ils ont donc été 3 500 à accompagner le nouvel évêque du Val-de-Marne dimanche. Parmi eux, 200 prêtres et diacres, et une quinzaine d¹évêques, dont Mgr André Vingt-Trois et les autres évêques de la province de Paris, et Mgr Daniel Labille, prédécesseur de Mgr Santier à Créteil, qui lui a transmis l¹évangéliaire au cours d¹une célébration de trois heures.

Un mot spécial pour les jeunes
Les chrétiens du diocèse ont présenté et mimé à leur nouvel évêque les réalités du département ­ transports, emplois, université, habitats ­, en se promettant de lui faire « aimer le Val-de-Marne », riche de sa diversité d¹origines, de cultures et de religions, et « département le plus vert de l¹Île-de-France », même s¹il reste bien moins vert que la Vendée  :
« Oui, j¹essaierai de vous aimer comme j¹ai aimé le peuple de Dieu qui est à Luçon, a lancé Mgr Santier dans son homélie, et vous m¹aiderez à aimer tout ce grand peuple qui habite le Val-de-Marne. Je partagerai les joies et les espérances qui habitent ce jeune diocèse de 40 ans, mais je partagerai aussi les difficultés et les souffrances que vous vivez avec les habitants du Val-de-Marne : inquiétude pour l¹avenir, pour l¹avenir de leurs enfants et de leurs jeunes, inquiétude pour l¹emploi. »
Affirmant qu¹il souhaitait que l¹Église demeure ouverte à tous, notamment « ceux que la société postmoderne risque de laisser de côté : les étrangers, les migrants, les chômeurs, les sans-abri » ­ « c¹est l¹Évangile qui nous le demande ! » ­, il s¹est en outre adressé particulièrement aux jeunes : « Votre évêque compte sur vous pour témoigner de votre foi auprès des autres jeunes, leur a-t-il lancé. Je vous encourage, chrétiens de Créteil, à oser davantage témoigner de votre espérance et de votre joie de croire à tous ceux qui vous demandent d¹en rendre compte. »

"Un changement total"
Il a enfin remercié le diocèse et Mgr Daniel Labille pour l¹organisation d¹une rencontre-retraite réunissant 93 prêtres du diocèse (les trois quarts du presbyterium diocésain) la semaine dernière à Annecy pendant trois jours. « C¹est un beau cadeau qui m¹a été fait, c¹est une chance inouïe », confiait-il à La Croix peu avant la célébration, expliquant avoir décidé de rencontrer personnellement chacun des prêtres au cours de sa première année de ministère.

 « J¹arrive ici serein. Mais c¹est un changement total, car c¹est un autre monde que la Vendée. La population est ici très diversifiée, y compris sur un plan religieux, avec de fortes communautés juive et musulmane, ajoutait-il, en allusion à sa fonction de président du Conseil épiscopal aux relations interreligieuses. J¹espère nouer des contacts avec elles et je vais encourager ceux qui font vivre ce dialogue. Toute initiative, tout acte dans ce dialogue, positif ou négatif, a un fort retentissement dans la société. »
Qu¹attendent les chrétiens de Créteil de leur nouvel évêque ? « Nous exhorter à l¹amour fraternel », estime Catherine, venue de Sucy-en-Brie. « Aller sur le terrain, mais il le fera car je sais que c¹est en lui », confie Soeur Françoise, Servante du Saint-Coeur-de-Marie et déléguée diocésaine à la vie religieuse.

Pierre SCHMIDT

(1) Après NNSS Robert de Provenchères (1966-1981), François Frétellière (1981-1997) et Daniel Labille (1998-2006).

01/11/2007

Toussaint

Billet d'humeur de B. Esnault sur inxl6

507d4d8e7cff01496954d7565dbd311b.jpgLe 1er novembre est à nos portes et fait bien sûr la une de beaucoup d’hebdomadaires. Eh bien, quasiment tous titrent sur la mort. Or si le 2 novembre est bel et bien la solennité pour les défunts, la Toussaint n’en demeure pas moins la fête de tous les saints. Il me semble d’ailleurs que son nom l’énonce assez clairement. Imaginez ma colère lorsque je lis « Toussaint : comment faire face au deuil ? » ou bien encore « Toussaint : qu’y a-t-il après la mort ? » Non, non, non ! Stop ! Le jeudi 1er novembre sera un jour de fête et de joie. Ce sera le jour le plus festif de l’année, celui où nous fêterons tous les saints. Ceux que nous connaissons bien, canonisés par l’Eglise et ceux que nous ne connaissons pas, dont nous n’avons pas idée et qui pourtant peuplent nos arbres généalogiques et le Royaume des Cieux.
Puis, vendredi 2 novembre, tout à la joie de la veille, nous pourrons plus sereinement songer à la mort. Nous pourrons alors prier pour nos défunts, pour les âmes du purgatoire ; conscients qu’il y a bien un « au-delà » car sinon, où seraient logés les multitudes de saints fêtés la veille ?

Bonne, heureuse et joyeuse fête de la Toussaint à tous !