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27/09/2009

Chambre

chambre.jpgBien des chemins mènent à la chambre, le sommeil, l'amour, la méditation, Dieu, le sexe, la lecture, la réclusion, voulue ou subie. De l'accouchement à l'agonie, elle est le théâtre de l'existence, là où le corps dévêtu, nu, las, désirant, s'abandonne. On y passe plus de la moitié de sa vie, la plus charnelle, celle de l'insomnie, des pensées vagabondes, du rêve, fenêtre sur l'inconscient, sinon sur l'au-delà. 

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18/04/2009

Le miel, pain des poètes

miel.jpgLe miel élève l’esprit et renforce le corps. C’est ainsi depuis la nuit des temps. Pythagore a, paraît-il, suivi toute sa vie un régime à base de miel. Dans l’Antiquité, entre deux courses, les athlètes olympiques se requinquaient à coup d’eau miellée (c’était avant le dopage à l’EPO). Et surtout, il inspire les artistes. C’est bien simple, s’ils ne devaient consommer qu’un aliment, ce serait celui-là (on imagine mal, c’est vrai, un artiste se mourir exclusivement de rognons sauce madère). Qu’importe, le miel est vraiment l’aliment des poètes. Prenez notre Victor Hugo national (qui n’était pas le dernier à table) dans Quatre-Vingt-Treize : « Rien ne ressemble à une âme comme une abeille (…) et elle rapporte le miel comme l’âme rapporte la lumière. » Il devait probablement, comme nous, se régaler de miel d’acacia, de romarin, de châtaigner, de lavande ou de sapin. Il devait sûrement étaler du miel crémeux, liquide, au goût de noisette ou épicé sur du pain bis. Comme nous. Et seulement après, repu et satisfait, il écrivait de beaux vers (pas comme nous). Alors, à tous ceux qui ne sont pas de grands poètes, mais de simples cuisiniers, ce modeste conseil : osez accommoder le miel avec vos plats du dimanche. Essayez d’ajouter une cuillère de toutes fleurs lorsque vous poêlez du chou trouge, avec votre tajine d’agneau ou votre magret de canard. Et goûtez. Oui, votre ventre est heureux… et votre âme aussi.

Le poète romantique Coleridge a un jour écrit ces vers sublimes : « Forthe honey dew hath fed/ And drunk the milk of Paradise. » Ce qui, en français, donne : « Car il s’est nourri de la rosée du miel/ Et a bu le lait du Paradis. » Décidément, ces gens-là ont tout compris à la gastronomie.

Johanna Luyssen dans La Vie n°3320

22/12/2007

C'est l'hiver...


Rika Zarai - Casatchock    1969
Aujourd'hui nous entrons dans l'hiver...
C'est l'hiver qui frappe à notre porte....

13/12/2007

Avent

Tout sur l'avent, c'est ICI

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16/10/2007

Et puis quoi encore?

Semaine bleue, semaine de la mission, semaine du goût, le 17: journée contre la misère. Cela en fait des choses, non?

13/09/2007

La poésie embellit la vie

339e78eeb413fc51ffd8228246a51039.jpgEn chacun de nous sommeille un petit espace de poésie (peut-être une part de l'Esprit que nous avons reçu au baptême). Alors profitons de cette fin de grandes vacances pour aller à sa recherche.

Quand on se promène avec un petit enfant, il s'arrête, il cueille une fleur, il ramasse une plume d'oiseau, un petit caillou, il regarde un oiseau qui vole, la trace d'un avion dans le ciel... Et il nous rend jaloux parce qu'on se dit que ce même pouvoir d'émerveillement, on l'a eu, mais on l'a perdu.

Pas si sûr! Car à certains moments, surtout en vacances où l'esprit est plus détendu, on se surprend à ce même émerveillement en découvrant un superbe paysage, en visitant un musée, en priant dans une cathédrale... et on constate avec joie que notre âme d'enfant n'était pas disparue et que notre âme de poète n'était qu'endormie. Et pas besoin d'écrire des poèmes et de ciseler la langue française pour ça. Non, il suffit de regarder le monde avec nos yeux intérieurs, avec notre envie de le voir, ce fichu monde, plus beau et comme on voudrait qu'il soit!

Alors, si la poésie nous permet de voir au-delà de la grisaille du quotidien (et on en a besoin cette année!) et embellit la vie, profitons de ces quelques pages pour retrouver notre âme de poète! La rentrée sera belle.

C.L. Editorial du bulletin paroissial "Vent des collines" n°16 qui paraît ce jour-ci.