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09/11/2014

Dedicace de la cathédrale du Latran

Aujourd'hui, fête de la dédicace de la cathédrale de l'évêque de Rome.

pape-francois.jpg

A vingt-trois ans, alors qu’il se promène dans la campagne, François arrive devant la petite église de Saint Damien (San Damiano). Elle est très ancienne et en mauvais état. Il y entre pour y prier devant le grand et beau crucifix qui se trouve au-dessus de l’autel. C’est alors qu’il entend au plus profond de son cœur, Jésus qui lui dit : « François, relève ma maison qui tombe en ruines ». Il comprend d’abord qu’il lui faut réparer l’église.

assise.jpgMais l’Esprit de Dieu l’inspire : il se demande si la parole de Jésus qu’il a entendue « François, relève ma maison qui tombe en ruines » ne voulait pas dire aussi autre chose. À cette époque, l’institution qu’est l’Eglise est en crise. Et François découvre, en écoutant l’Évangile à la messe, que sa vocation, c’est de vivre exactement comme le Christ. Alors comme Jésus, il part dans les villes pour annoncer aux hommes que Dieu les aime, qu’il veut les sauver, et qu’il est indispensable de lui parler dans la prière. Et pour cela réunit ses frères franciscains.

Celles détruites au Moyen Orient, par l’incompréhension d’une autre foi, par la haine qu’elle déchaine. Les iconostases, les statues et les tabernacles de la présence réelle du Christ Eucharistie.

Celles qui restent fermées, ou celles qui dans nos pays ne voient personne y entrer dans la journée, alors qu’un fidèle se charge de la laisser ouverte et accueillante.

Et puis un jour, un passant curieux entre dans cette solitude et ce silence. Et la grâce de Dieu l’ouvre à la foi, et lui fait découvrir la présence divine, sans que le sache la brave personne qui a ouvert la porte pour toute la journée.

 » Pourquoi suis-je entrer en cette église ?
Pourquoi aujourd’hui à cette heure, plutôt qu’hier ?
Je ne suis pas le seul à passer devant elle.
Les gens vont et viennent, sans y entrer comme moi ?

 » Je suis rentré dans cette solitude,
parce que j’étais moi aussi dans une solitude et que je ne savais
où aller pour en parler, de moi-même à moi-même.
Alors je suis entré.

 » Et je me suis retrouvé en ce silence.
Et je t’ai retrouvé. Toi Jésus, mon Dieu,
qui ne nous quittes jamais,
même si nous éloignons de toi.

 » Tu penses à nous sans cesse,
même si nos préoccupations accaparent nos pensées.
Tu es là veillant sur nous,
alors que nous pensons que nous avons toutes les sécurités sociales.

 » Et ta voix s’est faite entendre à ma pensée.
Jésus, présence divine en ce lieu,
Je ne suis plus seul.
En ouvrant cette porte, tu m’as conduit à ton Père,

Cette église est devenue pour moi, la porte de Dieu. »

SOURCE

08/11/2014

Un poème, un verbe...

terrasse.jpgUn regard, une rencontre. Un été, un sourire. Un numéro, un mail, une attente, un souvenir. Un appel, une voix, un début, un rencard. Un horaire, un endroit, une venue, un espoir. Une terrasse, un café, un dialogue, un moment. Un soleil, une lumière, un cœur, un battement. Une seconde, une minute, une heure, un plaisir. Un au-revoir, une prochaine, une promesse, un désir. Un après, une durée, une patience, un silence. Un doute, un pourquoi, un regret, une distance. Un retour, une surprise, un déluge, une marée. Une suite, une envie, un projet. Une soirée. Une pleine lune, une virée, un instant, une pulsion. Un frôlement, un baiser, une magie. Un frisson. Un accord, un avenir, une force, une destinée. Une étoile, un poème, et un verbe : aimer.

 

Grand Corps Malade

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07/11/2014

Poètes de votre vie

arc-en-ciel-double.jpgSoyez les poètes de votre vie.

Osez chaque jour mettre du bleu dans votre regard, et de l’orange à vos doigts,

des rires à votre gorge et surtout,

surtout une tendresse renouvelée à chacun de vos gestes.

 

Jacques Salomé

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06/11/2014

La force d'aimer

Gérard Lenorman: La force d'aimer

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05/11/2014

Etrange et bizarre

moutons.jpgLes grandes personnes sont bien étranges.

Quand on les croise sur le trottoir, elles regardent la pointe de leurs pieds de peur qu’un regard ne leur vole un jardin secret ou ne fasse découvrir qu’un jardin désert. Mais leurs chaussures ne sont plus vernies depuis longtemps, impossible de s’admirer dedans depuis qu’ elles empruntent tous les jours de la semaine et même samedis, dimanches et fêtes le chemin des habitudes.

Elles ont les mains dans les poches serrant un téléphone mobile, une carte bancaire ou la menue monnaie pour leurs gourmandises, leurs petits plaisirs. Elles surveillent du coin des yeux celui ou celle qui pourrait surgir et qui mettrait fin à leur solitude mal habitée. Dans leur coquille d’escargot, elles doivent en baver pour être comme ça.

Tristes, seules, renfrognées, agglutinées, repliées sur elles-mêmes, on dirait des épouvantails, des moutons, des petits singes, des fourmis. Bien étrange tout cela. Grégaire. Elles peuvent toujours pleurer sur leur sort, Ieurs larmes ne les laveront pas de leur inconsistance.

Les magasins sont ouverts, les parkings pleins… c’est là qu’elles viennent ce premier novembre. Pas le temps et surtout pas l’idée de penser aux morts… d’ailleurs ils sont déjà tous morts ces gens qui essaient de meubler leur ennui comme une éternité longue depuis l’instant où ils ont posé le pied à terre, car l’autre pied ils l’ont déjà dans la tombe !

Je ferme la fenêtre et j’ouvre le livre.

Dans « La petite musique du silence », Yves Duteil écrit : « Heureux qui communique » puis plus loin « Nos absents nous accompagnent ». Qui parle à qui ? et qui accompagne qui ?

Je pense à grand-père, je pense à grand-mère et à tant d’autres déjà. Je les vois, ils me sourient, ils sont là. Leur douce présence me parle et m’accompagne. Ils sont morceaux de ciel bleu, chrysanthèmes épanouis, musiques de fête secrète entre nous. Eux et moi, on se raconte de belles histoires.

Je ferme le livre, retourne à la fenêtre, écarte un pan de rideau, essuie un peu de buée. Dehors le ciel est gris, la vie  menaçante, le monde bruyant, les gens courent comme balayés par un mauvais vent. Les grandes personnes sont étranges, étrangères les unes aux autres, indifférentes.

Je ferme les yeux et me dis : c’est peut-être moi qui suis bizarre.      TP

04/11/2014

Pluie

George Ezra - Did you hear the rain (2014)

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