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08/09/2014

Splendeur de l'infime

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Dieu est l’Innocence,

Sans pourquoi :

Il est.

Excessive nudité des amandiers blancs,

Folie du lis des champs !

L’éphémère éblouit d’infini

Et porte témoignage de son feu caché.

Mais qui peut soutenir

La splendeur de l’infime ?

Que l’émerveillement nous ravisse à nous-mêmes

Alors plus rien ne se flétrit de la rose ni de l’enfance.

C’est l’inaltérable sourire de l’Eternité

Reflété dans l’incandescence d’une pure transparence.

Vie extasiée,

S’écoulant dans la joie du don qu’elle est.

Louange de grâce

Diaphanie du Verbe de toute beauté.

 

© Eric de Rus, Le chant du feu, Atlantica, 2009

 

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07/09/2014

Les arbres

 

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Arbres de la forêt, vous connaissez mon âme !

Au gré des envieux, la foule loue et blâme ;

Vous me connaissez, vous ! – Vous m’avez vu souvent,

Seul dans vos profondeurs, regardant et rêvant.

Vous le savez, la pierre où court un scarabée,

Une humble goutte d’eau de fleur en fleur tombée,

Un nuage, un oiseau, m’occupent tout un jour.

La contemplation m’emplit le cœur d’amour.

Vous m’avez vu cent fois, dans la vallée obscure,

Avec ces mots que dit l’esprit à la nature,

Questionner tout bas vos rameaux palpitants,

Et du même regard poursuivre en même temps,

Pensif, le front baissé, l’oeil dans l’herbe profonde,

L’étude d’un atome et l’étude du monde.

Attentif à vos bruits qui parlent tous un peu,

Arbres, vous m’avez vu fuir l’homme et chercher Dieu !

Feuilles qui tressaillez à la pointe des branches,

Nids dont le vent au loin sème les plumes blanches,

Clairières, vallons verts, déserts sombres et doux,

Vous savez que je suis calme et pur comme vous.

Comme au ciel vos parfums, mon culte à Dieu s’élance,

Et je suis plein d’oubli comme vous de silence!

La haine sur mon nom répand en vain son fiel;

Toujours – je vous atteste, ô bois aimés du ciel !

J’ai chassé loin de moi toute pensée amère,

Et mon coeur est encor tel que le fit ma mère

 

Arbres de ces grands bois qui frissonnez toujours,

Je vous aime, et vous, lierre au seuil des antres sourds,

Ravins où l’on entend filtrer les sources vives,

Buissons que les oiseaux pillent, joyeux convives

Quand je suis parmi vous, arbres de ces grands bois,

Dans tout ce qui m’entoure et me cache à la fois,

Dans votre solitude où je rentre en moi-même,

Je sens quelqu’un de grand qui m’écoute et qui m’aime !

 

Aussi, taillis sacrés où Dieu même apparaît,

Arbres religieux, chênes, mousses, forêt,

Forêts ! c’est dans votre ombre et dans votre mystère,

C’est sous votre branchage auguste et solitaire,

Que je veux abriter mon sépulcre ignoré,

Et que je veux dormir quand je m’endormirai.

 

Victor HUGO (1802-1885)

Recueil : Les contemplations

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06/09/2014

Stay with me

Sam Smith - Stay with me - 2014

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01/09/2014

C'est la rentrée

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Seigneur, c'est dans la joie
et la confiance que je t'offre
cette année qui commence.

Que sera-t-elle pour moi?
Que me réservent
tous ces longs mois?

Autant de questions
que je ne veux plus me poser.
Toi, Tu connais les réponses,
c'est le principal.

Pourquoi vouloir deviner?

Je t'offre ma bonne volonté
car tu as encore beaucoup
de choses à me demander.

Je sais bien que je me heurterai
souvent au découragement
et à l'indifférence.

Mais si Tu me donnes la force
et ta grâce, alors, je te dis au début
de cette nouvelle année:

comme tu voudras, Seigneur!

(École élémentaire Vitruve, Paris:
Revue "Prier", sept. 2008, p. 16).

27/08/2014

Grenier

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Odeur de la famille !

Que j'aille me cacher

Au grenier qui m'habille

De poudreuse clarté !

 

Que l'hirondelle crie,

Qu'un chat vienne me voir,

La lucarne est emplie

De ciel et de silence.

 

Ou si l'averse inonde

Les tuiles murmurantes,

Que j'entre dans un monde

Tout protégé d'absence.

 

Charbon du crépuscule,

L'ange t'apporte à moi !

J'entends le vent léger

Qui marche sur le toit.

 

Henri Thomas

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26/08/2014

Combien de gens

Florent Pagny: Combien de gens (2014)

16:00 Publié dans Chansons | Lien permanent | Commentaires (0)