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11/08/2014

Musique

notes-blog.jpgLorsque tout nous paraît désespéré, lorsqu’un ciel d’azur, une nuit étoilée ne parviennent même plus à éveiller notre enthousiasme.

Lorsque nous ne savons plus quel auteur lire, il arrive bien souvent que surgissent des trésors de notre mémoire : un lied de Schubert, une mesure de Mozart, un accord entendu dans une messe, une sonate – Mais nous ne savons plus où et quand.

Leur clarté nous arrache alors à notre indifférence et leurs mains aimantes viennent se poser sur nos plaies douloureuses… Ah, que serait notre existence sans la musique !

Hermann Hesse

 

09/08/2014

Silence

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Prends-moi, Seigneur, dans la richesse divine de ton silence,

plénitude capable de tout combler en mon âme.

Fais taire en moi ce qui n’est pas de Toi,

ce qui n’est pas ta présence toute pure,

toute solitaire, toute paisible !

Impose silence à mes désirs,

à mes caprices, à mes rêves d’évasion,

à la violence de mes passions.

Couvre par ton silence la voix

de mes revendications, de mes plaintes.

Imprègne de ton silence

ma nature trop impatiente de parler,

trop encline à l’action extérieure et bruyante.

Impose même ton silence à ma prière,

pour qu’elle soit pur élan vers Toi.

Fais descendre ton silence

jusqu’au fond de mon être,

et fais remonter ce silence

vers Toi, en hommage d’amour !

 

Jean de la Croix

22:03 Publié dans Prières | Lien permanent | Commentaires (0)

05/08/2014

Il est libre Max

Hommage à Hervé Cristiani qui nous a quittés il y a quelques semaines.


IL EST LIBRE MAX   -   1981

03/08/2014

Pain multiplié

pain multiplié.jpg

Poème pour le 18 ème Dimanche Ordinaire
Année A
Mathieu 14, 13 - 21



A peine as-tu choisi de te mettre à distance
Quand de la mort de Jean tu viens d'être informé
Que de souffler un peu tu n'as la moindre chance :
Jusqu'en ce lieu désert les foules t'ont cherché...

Si, rempli de pitié, tu guéris leurs infirmes,
Loin d'être contrarié, saisissant l'occasion,
Du Royaume de Dieu l'ampleur tu nous confirmes
Par un signe éclatant de son apparition...

Lorsque le soir descend tes disciples s'inquiètent :
Peut-on laisser ces gens si longtemps sans manger ?
Tu n'entends point pourtant céder à leur requête :
"A vous de les nourrir, mais sans les renvoyer"...

Cinq pains et deux poissons pour toutes victuailles,
Qui, pris, bénis, rompus, aux disciples donnés,
Par eux distribués, tels la manne et les cailles,
Font de la multitude un peuple rassasié...

Berger des derniers temps dont la table accueillante
Attend pour le repas tous ceux qui t'ont suivi,
Tu nous offres ton pain, nourriture abondante,
Etonnant don de Dieu, suprêmement gratuit...

A nous donc de t'aider à recueillir les restes
Pour l'Israël Nouveau, qui comprend les absents :
Que tous sont invités, tes gestes nous l'attestent,
Quand tu veux rassembler de Dieu tous les enfants...

Père L. Hamain

05.08.1990

Source

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01/08/2014

Les mauvaises gens

etienne-davodeau-les-mauvaises-gens-2005-135x190.gifLecture de vacances. un autre livre offert. Une BD parue en 2005. Le texte ci-dessous dit bien le vécu et le ressenti d'une époque pas si éloignée encore.

Ceci est un communiqué du Groupe de Lecture des Ouvriers des Mauges

«Camarade, camarade,
Depuis toujours, dans notre douce région des Mauges, nous avons vécu sans mot dire, entre église et champs, messes et usines. Si le catholicisme est la chose dans notre province angevine la mieux partagée, elle ne doit pas pour autant nous réduire, nous ouvriers, nous travailleurs, à une œuvre de charité menée par les patrons des industries d’alentours. Si nous avons besoin de travailler, eux ne peuvent se passer de nos mains, de nos savoir-faire, de notre conscience professionnelle. Mais l’émancipation des ouvriers de nos usines, des artisans de nos ateliers passe aussi et surtout par l’acquisition de la conscience de classe de chacun d’entre nous. Le mouvement naissant des prêtres-ouvriers, interrompu un temps par une Église inquiète, revit aujourd’hui par le biais d’associations comme le J.O.C.(-F) ou l’A.C.O. à la demande et sous l’impulsion des camarades ouvriers/ouvrières. Car le besoin est là, il nous faut partager nos expériences de travail, s’unir et lutter ensemble. Aller main dans la main vers le syndicalisme, et pourquoi pas, pour certains, vers un engagement politique. Pour ne plus subir le joug de ces patrons bien-pensants s’imaginant donner pitance et obole aux mauvaises gens. Ouvrier n’est pas synonyme de misérable, bien au contraire, et dans nos pays catholiques parfois à l’extrême, foi et engagement se croisent, se retrouvent, union nécessaire de ces sœurs fâchées devant l’ennemi commun : le mépris et l’ignorance.
Au-delà d’une lutte politique, c’est le combat social qui se joue ici, qu’il faut mener, car personne d’autre ne le fera à notre place. »

C’est ce combat que partage avec nous Étienne Davodeau. La vie de ses parents, leur entrée brutale dans le monde du travail à 14 ans. Leur engagement dans la vie militante locale grâce à ces prêtres-ouvriers seuls, dans ce pays isolé et fermé, à s’intéresser aux jeunes travailleurs souvent perdus. Des manifestations défiant pour la première fois le tout puissant Éram jusqu’à l’espoir illusoire qui éclate lors de l’élection de Mitterrand en passant par mai 68, le Larzac et d’autres grands mouvements ouvriers, il met en image cette vie qui nous semble atypique et extraordinaire, pourtant si commune à l’époque, de ces gens qui ont un jour compris qu’une vie meilleure ne se donne pas, elle se prend.

À travers cette tranche de vie, Étienne Davodeau conte l’histoire trop méconnue d’un coin de pays oublié, et en filigrane les grands changements sociétaux français avec tout ce qu’ils ont amené d’espoir, de crainte et de questionnements. Nous suivons le fil du temps ponctué de retour au présent, quand pour les retrouvailles avec un témoin de l’époque, quand pour qu’Étienne Davodeau (qui ne l’oublions pas creuse dans la vie de ses parents !) mette le récit en perspective de ses souvenirs de petit garçon, sans jamais tomber dans le cliché ou la sensiblerie. La force des témoignages se suffit à elle-même et le trait de Davodeau les fait vivre parfaitement. Il a pour cela beaucoup d’humour, un vrai talent de mise en case, et bien évidemment beaucoup d’engagement !

Delcourt

184 pages

Marcelline

Source

L'auteur

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31/07/2014

Louis de Funès

Il y a cent ans naissait aujourd'hui Louis de Funès.

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