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03/03/2012

Dans nos obscurités

00:00 Publié dans Prières | Lien permanent | Commentaires (0)

02/03/2012

L'attention

L'attention

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Attention chien méchant.
Attention travaux.
Attention chute de pierres.
Attention route glissante.
Partout, des appels à l'attention.

Mais où sont les appels à l'attention
que nous devons aux autres :
les appels à la délicatesse,
les appels au respect,
les appels au partage ?

Je suis distrait, Seigneur.
Comment pourrais-je les entendre, ces appels,
quand je suis préoccupé par ma santé,
enfermé dans mes rêves,
épuisé par mon travail,
fasciné par la télévision…
Pardon, Seigneur.

Et tes appels, Seigneur, les tiens,
les petits signes que Tu m'adresses
à travers les gens proches ou lointains,
les grands signes que Tu m'adresses,
à travers l'exemple des saints,
à travers les messages de ton Evangile,
à travers les invitations à la prière,
tous ces appels ne rencontrent souvent
que mon indifférence…
Pardon, Seigneur.

Apprends-moi, je t'en prie,
à être attentif
à toutes les attentes,
à toutes les souffrances,
à toutes les espérances.

Apprends-moi aussi
à déceler tout ce qui est bien
derrière ce qui est mal,
tout ce qui se cherche
derrière tout ce qui semble acquis,
tout ce qui est neuf
derrière tout ce qui est vieux,
tout ce qui bourgeonne
derrière tout ce qui se fane,
tout ce qui vit
derrière tout ce qui meurt.

Montre-moi, Seigneur,
l'enfant sous le vieillard,
la plage sous les pavés,
le soleil sous les nuages,
et toutes les soifs cachées :
la soif de pureté,
la soif de vérité,
la soif d'amour,
la soif de Toi, Seigneur.

Affine mon regard,
réveille ma capacité d'amour,
ouvre grand mon cœur,
aiguise mon attention,
développe mes attentions,
tourne-moi vers les autres,
tourne-moi vers Toi, Seigneur.

Amen.

01/03/2012

Rions!

de Raymond Devos

« On a toujours tort d'essayer d'avoir raison devant des gens qui ont toutes les bonnes raisons de croire qu'ils n'ont pas tort !  »

Extrait du sketch A tort ou à raison

« La grippe, ça dure huit jours si on la soigne et une semaine si on ne fait rien.  »

Extrait du spectacle Sens dessus dessous

« - Qu’est-ce que vous regardez ? C’est la carte routière ? - Non ! C’est la carte des vins. C’est pour éviter les bouchons !  »

Extrait du sketch Supporter l’imaginaire



00:00 Publié dans Humour | Lien permanent | Commentaires (2)

29/02/2012

Retrouver une vie intérieure

vie intérieure.jpg« J'ai le sentiment que, pour les hommes et femmes de notre temps, la vie intérieure compte de moins de moins. » Le constat de la philosophe Marie-Madeleine Davy n'a rien d'un scoop. C'est l'évidence. Et l'on peut se demander si, pour la plupart, la notion même de « vie intérieure » a encore du sens.

Prendre le temps de s'arrêter ? De rompre avec le rythme trépidant du monde pour s'interroger sur soi et sur son rapport aux autres, à la société ? Cette idée en ferait pouffer de rire plus d'un : « Mais vous n'y pensez pas ! Il ne s'agit pas de perdre une minute avec ces vieilles lunes alors qu'il y a tant à faire. Vous vous trompez d'époque ! La « vie intérieure », on en parlait lorsque la religion dominait encore. Mais aujourd'hui, tout cela est si loin... »

À vrai dire, ce discours n'est pas absolument inédit. Au XVIIe siècle, déjà, le grand Pascal se déclarait convaincu que « tout le malheur des hommes vient d'une seule chose qui est de ne savoir pas demeurer en repos, dans une chambre ». Et, dans les années 1930, Paul Valéry observait : « Nous sommes enfermés hors de nous-mêmes ». Il aurait donc pu dire « exfermés ».

La nouveauté vient de ce que ce type de comportement a fini par se banaliser. Il devient la norme dans une « société liquide » dont les mots d'ordre, dans une atmosphère d'apocalypse joyeuse, sont la « sensation » (forte, si possible), le « fun », la glisse et le surf sur des existences qui donnent l'impression d'être réduites à leur écorce. D'où la part invraisemblable qu'y occupe aujourd'hui l'apparence, dès le plus jeune âge. La géographie de nos villes renseigne sur le déplacement des centres d'intérêt vers les vêtements, chaussures, parfums, lunettes... sans parler des banques, qui occupent tout l'espace de notre société de la séduction et du spectacle permanent.

Il faut plaire à toute force pour s'estimer soi-même. Et parmi tous les facteurs qui nous ont amenés là, l'accélération du rythme social a eu un rôle décisif. Elle agit comme une centrifugeuse, projetant la vie personnelle du centre vers la périphérie. Au point que, comme l'univers global, toujours selon Pascal, l'univers personnel a sa circonférence partout et son centre nulle part.

On arrive ainsi à ce paradoxe : faute de prendre au sérieux la dimension intérieure, lieu d'ancrage de l'existence, bien des gens la voient les submerger après de grands moments de tourbillons. Mais cette vie intérieure-là se manifeste sur un mode négatif, celui de la pathologie dépressive, de l'enfermement sur soi, naissant de la prise de conscience dramatique du vide et de l'insignifiance de l'existence. On pourrait parler du syndrome Marilyn ou, peut-être, de Whitney Houston. Cette manière si commune de faire passer le langage des corps avant celui des coeurs n'est-elle pas une forme de court-circuit révélant une grande méprise sur le sens et la dynamique de la vie personnelle ? À donner dans le superficiel, on s'expose aux déconvenues de l'artificiel.

Que faire ? Peut-être réapprendre à « méditer », en se souvenant de l'origine médicale de ce mot qui signifie « porter remède ». Et le faire en se désintoxiquant de tant de préoccupations, si souvent frivoles, pour retrouver chez « l'homme sans gravité » que nous sommes, un vrai centre de gravité, dans une vie intérieure où la joie vient avec l'équilibre. Ce qui suppose de respirer profondément « l'arôme du silence » (1).

 Editorial de Ouest-France du lundi 27 février 2012

Jacques Legoff, professeur de droit public à l'université de Brest.

(1) Gilles Baudry, Nulle autre lampe que la voix, Rougerie.

28/02/2012

Spéculation alimentaire

Un site à consulter d'urgence pour réagir contre la spéculation alimentaire:

ICI

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Que les plus riches de la planète viennent spéculer sur la nourriture des plus pauvres pour optimiser le rendement de leurs placements est inacceptable.

Agissons !

700 millions de personnes basculent dans la famine, c'est un crime !

700 millions de pLa spéculation alimentaire porte atteinte au droit fondamental d'accès à la nourriture pour chaque être humain  !

La spéculation alimentaire porte atteinte au droit fondamental d'accès à la nourriture pour chaque être humain  !

Un acte de conscience, une expression libre de citoyen…

Pour une loi de criminalisation contre la spéculation alimentaire, je vote OUI.


 

27/02/2012

Les eaux de la source vivante

 

cascade.jpg

Remplissez-vous

des eaux de la source vivante du Seigneur,

car elle est ouverte pour vous.
Venez, vous, tous les altérés,
prenez la boisson
et reposez-vous auprès de la source du Seigneur,
car elle est belle et pure et elle apaise l'âme;
 
ses eaux sont beaucoup plus suaves que le miel,
et le rayon de miel des abeilles
ne lui est pas comparable,
parce qu'elle sort des lèvres du Seigneur
et elle vient, infinie et invisible;
 
et jusqu'à ce qu'elle fût mise à leur portée,
ils ne l'ont pas connue.
Heureux ceux qui ont bu
et y ont apaisé leur soif (...)
 
Comme la source fait jaillir les eaux,
ainsi mon coeur fait jaillir la louange du Seigneur,
et mes lèbvres émettent pour lui une louange
et ma langue, des cantiques.
 
Odes de Salomon