19/12/2011
La mode des duos
Lenorman et Zaz: La ballade des gens heureux (2011)
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18/12/2011
Annonciation
Il a poussé le battant de la porte de sa maison.
Il est entré chez elle, aux premières floraisons.
Avec la douce violence du vent, Dieu est entré chez Marie.
Il a poussé le battant de la porte de son cœur,
Pour entrer dans sa vie de jeune fille : elle a eu peur !
Avec la douce violence du vent, Dieu est entré chez Marie.
Il lui a demandé d’être la mère du sauveur.
Elle n’a pas compris la requête…Elle a ouvert son cœur.
Avec la douce violence du vent, Dieu est entré chez Marie.
Dans son désarroi de jeune fille, toute ébahie,
Elle de dire : « je n’ai pas de mari ».
Avec la douce violence du vent, Dieu est entré chez Marie.
Et Dieu dit : « L’Esprit te couvrira de son ombre ».
Alors, Marie de dire « OUI », son cœur est sans encombre.
Avec la douce violence du vent, Dieu est entré chez Marie.
Toute donnée, Dieu est entré dans le corps de Marie,
Portant en son sein l’enfant-Dieu, trésor sans prix.
Avec la douce violence du vent, Dieu est entré chez Marie.
Dieu est reparti, discrètement de la maison.
C’était le jour de l’annonciation.
Avec la douce violence du vent, Dieu faisait « corps » avec Marie.
Non, Dieu n’est pas reparti : il a pris chair,
Dans le corps de Marie, sa mère.
Avec la douce violence du vent, Dieu était en Marie.
Depuis ce jour : « MAGNIFICAT ».
Chant d’amour tout humble pour l’homme sans éclat.
Avec la douce violence du vent, Dieu était en Marie.
Mystère de l’incarnation : Dieu se fait chair.
Mystère de l’incarnation : Dieu se fait corps.
Avec la douce violence de l’Esprit, Dieu était en Marie.
Dieu a gravé en son corps notre humanité,
Et les traces de sa proximité amoureuse.
Depuis cette douce violence du vent : Dieu s’est fait chair.
René FRENEL
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17/12/2011
Césaria Evora
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Travailler plus pour...
Mercredi, toute l'équipe du film Intouchables était invitée à déjeuner à l'Élysée par le président de la République. Peut-être voulait-il décortiquer les ressorts de cet immense succès populaire (déjà 13 millions d'entrées) avec les principaux intéressés... Quoi qu'il en soit, l'acteur Omar Sy n'était pas du raout. Bouderie politique ? Pas du tout, a fait savoir son attaché de presse : Omar était en tournage de 9 h à 18 h et n'a pas pu se libérer. Sécher un repas pour rester bosser, voilà un argument qui ne peut que plaire à l'homme du « travailler plus pour gagner plus » !
Ouest-France du 15 décembre 2011
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16/12/2011
Les visiteurs inattendus
Siméon, le vieux cordonnier, vivait seul dans un petit village perdu au creux des Rocheuses. Ses deux enfants partis pour les États ne lui écrivaient pas souvent. Sa femme, depuis longtemps, l'avait quitté pour un ciel plus serein. La franche et cordiale hospitalité du vieux Siméon lui avait mérité l'estime de tout le monde.
Or voici que la nuit précédant Noël, le Christ Jésus lui apparaît en songe: "Siméon! Siméon! Ce soir, c'est Noël. Je viens chez toi."
Le coeur plein d'une sainte joie, le sympathique cordonnier nettoie la boutique, prépare le repas, déblaie la dernière neige, décore l'humble cabane. Tout est prêt pour accueillir dignement le divin Visiteur.
Voilà qu'aux neuf coups de l'horloge, Siméon entend frapper à la fenêtre. Il accourt, ouvre la porte: c'est un enfant tout en pleurs qui cherche sa mère. Vitement, le vieux Siméon rassure l'enfant et se hâte de le reconduire à ses parents.
Le vieux cordonnier attend toujours avec hâte l'invité de marque, lorsqu'on frappe à nouveau à la porte. Entre alors une vieille grand-mère, toute courbée sous les ans et grelottante. "L'hospitalité, monsieur, pour l'amour de Dieu !" La chambre d'Hôte est bien prête, mais ce sera pour le céleste Visiteur. Pris de pitié, Siméon offre à la vieille grand-mère un bon thé bien chaud et quelques galettes.
L'horloge égrène encore les heures, lorsqu'une troisième fois, le vieux Siméon devine le pas d'un visiteur. "C'est Lui!"" Vitement, il ouvre toute grande la porte. C'est un passant, affamé, vieilles bottines aux pieds, manteau troué sur le dos. Ému, le vieux Siméon lui donne ses propres chaussures et quelques vêtements plus chauds.
Les douze coups de minuit depuis longtemps se sont éteints dans la nuit. Déçu, épuisé, le vieux cordonnier tombe dans un profond sommeil. Soudain, il sursaute; ses yeux ont peine à soutenir la lumière éclatante qui baigne sa maison. Une voix très douce appelle le vieux Siméon. Il la reconnaît: c'est le divin Visiteur !
Siméon ! Siméon !
- C'est toi, Jésus ?
Oui, Siméon !
- Seigneur, pourquoi n'es-tu pas venu? J'ai attendu en vain toute la nuit. Pour toi, j'avais tout préparé, nettoyé, décoré. Je désirais tant te voir.
- Mais, Siméon, relève la tête. J'ai tenu promesse ! A trois reprises, ce soir, j'ai franchi le seuil de ta porte. A trois reprises tu m'as accueilli: l'enfant tout en pleurs, la grand-mère toute transie, le mendiant affamé, c'était MOI ! ...
(D'après un poème de Hélen Steiner.)
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15/12/2011
Mes souhaits
L'année 2011 se termine avec des plans de rigueur, suite inévitable de la crise économique et financière difficile à maîtriser. Beaucoup en supportent les conséquences. Je pense en particulier à ceux qui se trouvent sans travail, à ceux qui ont du mal à joindre les deux bouts, à ceux qui désespèrent.
Dans un autre domaine mais qui lui est proche, il est essentiel pour la coexistence pacifique de l'humanité de travailler à la sauvegarde de la création et à un développement équitable. Je pense en particulier à ceux qui se battent pour une planète plus propre, un environnement plus humain, une santé plus grande.
Mais il nous faut aussi découvrir que la mondialisation ne concerne pas seulement l’économie ou l’écologie mais tout l’homme, y compris dans sa dimension culturelle et spirituelle. Je pense ici aux artisans et artistes ainsi qu’aux prophètes que nous sommes, nous les chrétiens : c’est notre mission de rendre ce monde plus beau et de témoigner de notre espérance. Ce monde est aimé de Dieu, ce monde est sauvé par le Christ ! Qui le dira sinon nous ?
Vivre ensemble exige que nous acceptions des règles communes mais demande surtout que nous partagions nos valeurs, le respect de l'homme, la tolérance, la liberté, de telle sorte que nos différences et nos diversités soient une vraie richesse. Nous, les baptisés, nous avons une place irremplaçable et un savoir-faire en ce domaine. Il nous faut tenir ensemble d’être la lumière du monde et le sel de la terre.
Alors en ces jours où, à l'occasion des fêtes de Noël et du Nouvel An, chacun est instinctivement plus ouvert aux autres, je forme des vœux pour que l'année 2012 voie progresser notre détermination à modifier l'ordre du monde, l'organisation de nos sociétés ou tout simplement à consolider nos liens de famille si souvent fragilisés. Montrons ainsi notre volonté de vivre autrement, à la lumière de la Bonne Nouvelle apportée par Jésus.
Ma pensée va naturellement vers celles et ceux qui vivront ces jours de fêtes dans la solitude ou la souffrance, les personnes âgées, les malades, ceux qu’on oublie ou que la vie malmène.
Elle va aussi vers les responsables politiques et les décideurs économiques de notre région, de notre département et de notre pays.
Elle va naturellement vers les membres de nos équipes d’animation de communautés qui sont attentifs aux joies et aux peines ainsi qu’aux attentes multiples des chrétiens de notre paroisse comme aux attentes des personnes de bonne volonté et de celles qui n’ont pas encore découvert que le Christ est leur sauveur.
A tous, enfants, jeunes et moins jeunes, de chaque famille, au nom de l’équipe pastorale, je souhaite de bonnes fêtes de Noël et de vivre l'année 2012 avec un cœur pacifié et heureux.
TP
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