09/11/2011
Vivant poème
Va ce monde je te le donne
Va jamais n'abandonne
C'est vrai qu'il n'est pas à l'image
De rêves d'un enfant de ton âge
Je sais
Le monde a des accents
Souvent il nous montre les dents
Mais je l'aime comme je t'aime
Je voudrai tant
Tu en es le vivant poème
Pars, le monde est un espoir
L'espoir jamais ne l'abandonne
Oui le monde est notre histoire
De matins clairs et de nuits noires
Je sais
Je sais que le monde a des armes
Le monde parfois nous désarme
Mais il t'aimera comme tu l'aimes
Il t'aimera
La vie est un poème
Que tu vas écrire toi-même
Pars, ce monde va le voir
Jamais ne perds l'espoir
Va, dans ce monde va te voir
Traverse les miroirs
Je sais
Je sais que tout le monde a des dents
Comme nous, le monde se défend
Mais il t'aimera comme tu l'aimes
La vie est un long je t'aime
Un long je t'aime
Pars, ce monde va le voir
Traverse les miroirs
Et jamais n'abandonne
Va va
La vie est un long je t'aime
Que tu vas écrire toi-même
Va et jamais jamais n'abandonne
Va va
Va traverse les miroirs
Où se reflète ton regard
Tu es un vivant poème
La vie est un long je t'aime
Dont tu es le vivant poème
Le vivant poème
Le vivant poème
Mon vivant poème
JL Aubert - Barbara
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08/11/2011
Automne malade
Automne malade et adoré
Tu mourras quand l’ouragan soufflera dans les roseraies
Quand il aura neigé
Dans les vergers
Pauvre automne
Meurs en blancheur et en richesse
De neige et de fruits mûrs
Au fond du ciel
Des éperviers planent
Sur les nixes nicettes aux cheveux verts et naines
Qui n’ont jamais aimé
Aux lisières lointaines
Les cerfs ont bramé
Et que j’aime ô saison que j’aime tes rumeurs
Les fruits tombant sans qu’on les cueille
Le vent et la forêt qui pleurent
Toutes leurs larmes en automne feuille à feuille
Les feuilles
Qu’on foule
Un train
Qui roule
La vie
S’écoule
Guillaume Apollinaire, Alcools, 1913
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07/11/2011
Sur la nuit qui passe
D’une main composée pour moi
Et qu’elle soit faible qu’importe
Cette main double la mienne
Pour tout lier tout délivrer
Pour m’endormir pour m’éveiller
D’un baiser la nuit des grands rapports humains
Un corps auprès d’un autre corps
La nuit des grands rapports terrestres
la nuit native de ta bouche
La nuit où rien ne se sépare
Que ma parole pèse sur la nuit qui passe
Et que s’ouvre toujours la porte par laquelle
Tu es entrée dans ce poème
Porte de ton sourire et porte de ton corps
Par toi je vais de la lumière à la lumière
De la chaleur à la chaleur
C’est par toi que je parle et tu restes au centre
De tout comme un soleil consentant au bonheur
Paul Eluard dans "Poésie ininterrompue"
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06/11/2011
La sagesse
La Sagesse est resplendissante, elle est inaltérable. Elle se laisse aisément contempler par ceux qui l'aiment, elle se laisse trouver par ceux qui la cherchent.
Elle devance leurs désirs en se montrant à eux la première.
Celui qui la cherche dès l'aurore ne se fatiguera pas : il la trouvera assise à sa porte.
Ne plus penser qu'à elle prouve un parfait jugement, et celui qui veille en son honneur sera bientôt délivré du souci.
Elle va et vient pour rechercher ceux qui sont dignes d'elle ; au détour des sentiers, elle leur apparaît avec un visage souriant ; chaque fois qu'ils pensent à elle, elle vient à leur rencontre.
Livre de la Sagesse 6,12-16
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05/11/2011
Sur le sentier des poètes
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04/11/2011
Choisir la vie
Si tu espères en moi, même quand je doute.
Si, pour m'accompagner, tu modifies ta route.
Si tu me tends la main quand je suis dans la nuit.
Si tu comprends, sans un mot, mes peurs et mes soucis.
Si tu as le geste qui convient et aussi la tendresse.
Si avec moi, silencieusement tu pries.
Et si jusqu'au bout ton visage me sourit.
Le soleil de ta présence réchauffera mon corps endolori.
Comme le grain de blé tombé en terre
Devient herbe nouvelle au sortir de l'hiver.
Je comprendrai alors qu'avec moi, tu choisis la vie.
P; Hubert Renard
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