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19/03/2010

Printemps des poètes 9


léo ferré - les poètes

17:00 Publié dans Chansons | Lien permanent | Commentaires (0)

17/03/2010

Printemps des poètes 8

Au secret de nous-mêmes

l'Insaisissable nous saisit

Dans la lumière

le ciel contemplé

nous allonge et nous étire

et l'oiseau porte haut

nos rêves de légèreté

de pureté et de liberté

 

TP dans "Terre d'envol"

00:00 Publié dans Poèmes | Lien permanent | Commentaires (1)

16/03/2010

Printemps des poètes 7

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Serge Wellens s'en est allé. Il était poète. Sa fierté? Etre célèbre chez les fourmis. Ce qui n'est pas rien, au temps des fausses gloires. Il disait que la solitude est une hérésie. Aussi chacun de ses lecteurs devenait-illico presto un de ses amis - même de loin. Il marchait dans lavie guidé par des chiens d'aveugle étranges et familiers - les mots. Il savait que vivre est une fête lorsqu'on avance vers l'inconnu avec l'amour, le rire et la confiance. L'homme, disait-il, porte une "défroque infiniment mortelle", celle-là même qui vous fait traverser la beauté de l'ici et vous propulse un jour dans les fenêtres d'en haut - sont-ce des lucarnes? Il se méfiait des métaphores et préférait la compagnie des arbres et des humbles à celle des allégories et des raisonneurs. La poésie de Serge était obstinément précaire, si l'on veut bien entendre ce qui prie dans ce mot. Malgré les mauvaises nouvelles en provenace du monde et leur lot quotidien de désespérance, qu'il appelait les "poubelles débordantes de l'aube", il redisait sa foi d'un accent singulier, charnel autant que spirituel:

"Père je crois en toi...

comme en cet arbre

que tu as créé à ton image

tout rugueux d'écorce qu'il est

et lisse et lumineux defeuilles

et qui prend forme de croix

et fait de mes yeux des oiseaux."

 

Courrier des lecteurs de La Croix du 17 mars 2010  - Emmanuel Godo (Nord)

Lire aussi ICI

18:00 Publié dans Poèmes | Lien permanent | Commentaires (0)

14/03/2010

L'enfant prodigue

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Rembrandt

Jésus raconte : " Un homme avait deux fils, dont le plus jeune dit à son père : "Mon père, donne-moi la part du bien qui me doit échoir." Ainsi, le père leur partagea son bien. Et peu de temps après, ce plus jeune fils ayant tout amassé, s'en alla dehors dans un pays éloigné, et il y dissipa son bien en vivant dans la débauche. Après qu'il eut tout dépensé, il survint une grande famine en ce pays-là ; et il commença à être dans l'indigence. Alors il s'en alla, et se mit au service d'un des habitants de ce pays-là, qui l'envoya dans ses possessions pour paître les pourceaux. Et il eût bien voulu se rassasier des carouges que les pourceaux mangeaient ; mais personne ne lui en donnait. Etant donc rentré en lui-même, il dit : Combien ya-t-il de gens aux gages de mon père, qui ont du pain en abondance ; et moi je meurs de faim ! Je me lèverai, et m'en irai vers mon père, et je lui dirai : Mon père, j'ai péché contre le ciel et contre toi, et je ne suis plus digne d'être appelé ton fils ; traite-moi comme l'un de tes domestiques. Il partit donc, et vint vers son père. Et comme il était encore loin, son père le vit, et fut touché de compassion ; et courant à lui, il se jeta à son cou et le baisa. Et son fils lui dit : "Mon père, j'ai péché contre le ciel et contre toi, et je ne suis plus digne d'être appelé ton fils". Mais le père dit à ses serviteurs : "Apportez la plus belle robe et l'en revêtez ; et mettez-lui un anneau au doigt et des souliers aux pieds ; et amenez un veau gras et le tuez ; mangeons et réjouissons-nous ; parce que mon fils que voici était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, mais il est retrouvé.
Et ils commencèrent à se réjouir. Cependant son fils aîné, qui était à la campagne revint ; et comme il approchait de la maison, il entendit les chants et les danses. Et il appela un des serviteurs, à qui il demanda ce que c'était. Et le serviteur lui dit : "Ton frère est de retour et ton père a tué un veau gras, parce qu'il l'a recouvré en bonne santé". Mais il se mit en colère, et ne voulut point entrer. Son père donc sortit, et le pria d'entrer. Mais il répondit à son père : "Voici, il y a tant d'années que je te sers, sans avoir jamais contrevenu à ton commandement, et tu ne m'as jamais donné un chevreau pour me réjouir avec mes amis. Mais quand ton fils que voici, qui a mangé tout son bien avec des femmes débauchées, est revenu, tu as fait tuer un veau gras pour lui". Et son père lui dit : "Mon fils, tu es toujours avec moi, et tout ce que j'ai est à toi. Mais il fallait bien faire un festin et se réjouir, parce que ton frère que voilà, était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu , et il est retrouvé."

Evangile de Jésus Christ selon St Luc

13/03/2010

Jean Ferrat

Jean Ferrat - L'amour est cerise

 

Jean Ferrat - La complainte de Pablo Neruda

12/03/2010

Printemps des poètes 6

L’aile a frôlé le lac

 

Il y a neige d’oiseau

un printemps à réveiller

 

un manque à gagner

un vide à combler

une page à remplir

 

un besoin de soleil

une envie de vivre

 

un retour aux sources

TP dans "Terre d'envol"

00:03 Publié dans Poèmes | Lien permanent | Commentaires (0)