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24/03/2010

Donnez!

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Un slogan de la nouvelle campagne de publicité du diocèse de Nancy, "En 2010 Jésus crise. Donnez, que diable !" a suscité quelques remous au sein de la communauté catholique locale, alors que le diocèse assume une volonté "de provoquer le débat", selon une porte-parole.
"Jusqu'alors, chaque année, comme tous les diocèses, nous avions une campagne gentillette qui rappelle qu'il faut donner. Or, nous avons constaté que nous perdons des donateurs, dont la moyenne d'âge est de 73 ans", explique l’attachée de presse du diocèse de Nancy.
Sur la nouvelle affiche, le slogan "En 2010 Jésus crise" apparaît en grosses lettres capitales noires, alors qu'un sous-titre "Donnez, que diable !", blanc sur fond rouge, est apposé en bas à droite du visuel.
L'affiche, conçue par une agence de communication, est visible sur une centaine de panneaux 4 sur 3 sur l'ensemble de la Meurthe-et-Moselle.
"Nous nous sommes dits : situons-nous en rupture, non pas pour choquer, mais pour provoquer le débat, pour que les gens s'interrogent. Or, quel meilleur message que l'humour", demande la porte-parole du diocèse.

12/01/2010

L'abbé Pierre timbré

abbe-pierre-2.jpgLa scène se passe au ciel. Saint Pierre hèle l’abbé Pierre : « Eh, l’abbé, tu vois ce qu’ils disent, dans la Croix ? Tu vas avoir un timbre à ton effigie ! » L’abbé Pierre s’arrête, l’œil noir. « Qu’est-ce que tu dis ? Que je suis timbré ? – Mais non, l’abbé ! La Poste va sortir un timbre avec te tête dessus, pour le troisième anniversaire de ton arrivée ici. C’est sympa, non ? » L’abbé enlève son béret et se gratte la tête. « Et comment elle me voit, la Poste ? – Je te dis La Croix :le timbre représente l’abbé Pierre lors de l’appel de l’hiver 54. ça te va, comme ça ? – L’abbé Pierre donne un coup de canne sur le bureau de Saint Pierre. « L’hiver 54 ! Le froid, les sans-abri, les mal-logés ! Et aujourd’hui, 56 ans après, qu’est-ce qu’on voit ? Le froid, les sans-abri, les mal-logés !Allez Saint Pierre, laisse-moi descendre !J’ai du boulot ! Je vais aller secouer tout le monde, on va m’entendre ! – Ah ça, l’abbé, désolé, mais ça ne va pas être possible… » L’abbé Pierre explose : « Tu joues ta place, Saint Pierre !ça va barder ! » L’affaire en est là. Je vous tiendrai au courant.

Alain Rémond dans La Croix du 12 janvier 2009

24/09/2009

Pronom indéfini

L'emploi du pronom indéfini...

 

« Il était une fois quatre individus qu'on appelait
 
Tout le monde - Quelqu'un
- Chacun - et Personne.
 
 Il y avait un important travail à  faire,
 Et on a demanda à  Tout le monde de le faire.
 
Tout le monde était persuadé que Quelqu'un le ferait.
Chacun
pouvait l'avoir fait, mais en réalité Personne ne le fit.
 
 
Quelqu'un se fâcha car c'était le travail de Tout le monde !
 Tout le monde pensa que Chacun pouvait le faire
 Et Personne ne doutait que Quelqu'un le ferait.

 En fin de compte, Tout le monde fit des reproches à  Chacun
 Parce que Personne n'avait fait ce que Quelqu'un aurait pu faire.
 
  *** MORALITE ***

Sans vouloir le reprocher à Tout le monde,

 Il serait bon que Chacun
 Fasse ce qu'il doit sans nourrir l'espoir
 Que Quelqu'un le fera à  sa place
Car l'expérience montre que
Là  où on attend Quelqu'un,
Généralement on ne trouve Personne !

reçu par courriel



02/09/2009

Rentrée?

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Comme c'est drôle! Beaucoup de livres, de romans sortent ces temps-ci... et on dit que c'est la rentrée... littéraire! il y a tant de gens qui lisent?  A votre avis? et vous lisez-vous? que lisez-vous?

10/03/2009

Petit poème


Les frères Taloche - petit poème

08:00 Publié dans Humour, Poèmes | Lien permanent | Commentaires (0)

19/02/2009

Coluche

Un morceau d'anthologie. Un des meilleurs sketches de Coluche.


Le clochard analphabète

- Hé! Camarade !

- T'as pas cent balles? 

- Cent balles? 

- Enfoiré, va ! 

- Allez ! Va bosser 
- Va, la France a besoin de toi ! Tu y diras qu'elle m'attende pas, j'vais être en retard aujourd'hui hein.   

- J'suis peinard, moi, j'ai besoin de rien hein. 

- J'habite une petite piaule, là. C'est grand comme un placard, j'ai tout le confort sur le palier. 

- J'suis bien.   Mais j'bosse pas, j'vis de récipients comme ça. On s'emmerde pas, les flics m'ennuient pas, J'ai mes papiers en bon uniforme. 
J'suis peinard. J'habite avec Ahmed, un philosophe arabe, un pauv' garçon, il parle pas bien, il a une maladie des boyaux de la tête. C'est ses parents qui l'ont secoué quand il était petit et puis ça s'est mélangé. Maintenant, y a un merdier là-dedans! J'voudrais pas habiter là moi, hein! Pour vous donner un exemple, l'autre jour je l'ai envoyé faire une course à la Belle Jardinière, il 
est resté deux plombes parce qu'il voulait parler au Beau Jardiner. Voyez un peu le genre ??? 

- Alors dis donc, moi déjà j'suis pas malin, mais alors lui... Il est analphabète, comme ses pieds, et puis on comprend rien à qu'est-ce qui dit.  Il a un accent! Ah dis donc! On pourrait y accrocher son pardessus. 

- Sans ça, il est sympa. Mais j'habite pas avec lui à cause de l'odeur. Oh le salaud.

- L'autre jour, il avait les mains sales, on aurait dit ses pieds, dis donc.  Vous savez des clochards,  j'en ai déjà vu des dégueulasses hein. 

- J'ai vu des mecs qui portaient des vêtements pas propres hein, mais lui, il est porté par ses vêtements. 

- Sans ça, physiquement, il est agréable. De face on dirait un peu Tabarly voyez... mais de profil on dirait son bateau quand même. 

- Ah! il est peinard, il peut fumer sous la douche hein! Il est philosophe, Ahmed.

- Il a des idées sur tout, il a surtout des idées hein.

- Il dit toujours : "Le changement c'est quand que on prendra les Arabes en stop!" 

- Il est pas arrivé le pauv' mec hein. 

- Ah, nous on n'est pas des enfants prodigues hein.  On nous a pas inculpé les bonnes manières alors. 

- Ma mère elle me disait toujours : "T'es une andouille toi, t'es la troisième roue du carrosse..." Eh dis donc, tout le monde peut pas être sorti de la cuisine à Jupiter hein.

- La société n'a pas voulu de nous, qu'elle se rassure. On ne veut pas d'elle.   Elle a qu'à nous foutre tranquille.  C'est pas nous qu'on irait y mettre des bâtons dans les trous.
- L'hiver on ramasse des cartons, on a bien chaud et puis l'été on s'fait emballer par les bleus.  Ils nous emmènent à la campagne pour nettoyer tout ça. 

- Trois mois, y a du boulot hein.  On part en autocar sur l'autoroute, alors on voit les mecs qui partent en vacances. Ils s'arrêtent sur le bord pour bouffer. - Alors Ahmed il leur fait : "Bande abrutis!" 

- Alors ils font : "Merci!" 

- On s'fout de leurs gueules hein.  Hé dis donc c'est un prêté pour un vomi... 

- Ou pour un rendu, oh oh! Et encore vous plaignez pas. Si Ahmed était venu hein, moi je parle bien  français à côté de lui.

- Lui, il dit toujours : "Li francais ji li parle très mio qu'vous et je vous merde!" - On n'est pas des lumières. 

- C'est pas comme mon frère. 
- J'ai un frère à la télévision, Il a fait toutes les études qu'on peut faire.   Il 
aurait pu être notaire ou des conneries comme ça, hein.  Finalement il est 
ingénieur à Grenoble, mais euh... Il me dit plus bonjour hein.  Ah il me connaît plus maintenant, il est fier comme s'il avait un bar-tabac pareil.  Mais c'est pas un con, faut pas croire.  Quand il était petit il écrivait des poésies vous savez sur l'amour, les oiseaux... des conneries comme ça quoi, mais mais bien hein... un peu le genre Beaudelaine, voyez ???

- Il a eu un accident, j'suis t'allé chez lui.

-  Oh la vache!  T'arrives la-dedans, ça brille. C'est que de la glace et de la dorure, dis donc. Tu croiras la caserne d'Ali-Baba, tu vois ???  
- C'est beau là-dedans.  Il doit gagner des sommes gastronomiques lui. Puis alors, ils ont des grands clébards tout plats, marron avec taches qui se font faire exprès.   C'est des croisements de chiens loups avec des sarah bernhardt. 

- Un truc comme ça.  Il a eu un accident de cheval, il était sauté plus haut que le cheval, il est retombé après.  Il s'est écrasé. 

- Y a un nom. 

- C'est les choses de la vie.  C'est les gesticules. 

-  Mais bien hein.

- Jusque-là hein.

- ça lui avait foutu des coliques... frénétiques.   Ils étaient drôlement emmerdés. Alors, ils z'ont fait venir un savon de Marseille. 

- Le mec a dit : "Faut vous faire opérer des amygdales." 

- Alors.

-  Ah!  Il bosse... C'est pas un con, c'est pas comme moi, hein! Moi j'suis con mais que le dernier qui m'a vu bosser, il est pas jeune, hein!

08:00 Publié dans Humour | Lien permanent | Commentaires (0)