09/06/2018
Vibrer
"Sainte Thérèse d'Avila disait que la beauté élève l'âme. Je crois en effet que la beauté peut sauver l'homme. Il faudrait que les enfants aient un contact, dès le plus jeune âge, avec la beauté. Lire, écrire, compter... il faudrait ajouter chanter! Le chant implique une relation aux autres, on chante en canon, on apprend à écouter, à constituer un ensemble. Quand on a mis la beauté dans le bagage des enfants, ils découvrent, en eux, une capacité à vibrer. Il y a des cordes qu'il faut toucher dès le plus jeune âge."
Anne Quéffélec, pianiste, dans Panorama de Juin 2018
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16/05/2018
Leçon d'humanité
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15/03/2018
Humanité, respect
23:00 Publié dans Cris, Témoignage | Lien permanent | Commentaires (0)
31/01/2018
Mais ne sombre pas
" Les blessures invisibles sont létales
Plus insidieuses que celles qu’on étale.
L’horreur incrustée dans ces rues
redevenues magnifiques a disparu,
balayée au fil du vent comme un pétale. » AB
"On ne vivra plus jamais pareil, on le sait. Pour ceux qui l’ont vécu, on est marqué au fer rouge, c’est une autre vie, c’est une vie d’après qui commence", confie l’ancien international français chez les jeunes. C’est cette nouvelle vie qu’il raconte. Celle qui l’a poussé notamment, en salle de réanimation à se lancer dans "un pari fou" : un jour, rejouer au rugby, revenir sur un terrain. "Pendant un an et demi après les attentats, je n’ai rien voulu lâcher, pour ne pas faire honte à ce petit mecton qui courait après son rêve. J’ai fait cela pour moi, pour mon passé, pour mon futur", écrit Aristide Barraud dans ce livre .
Je ne suis pas du tout sportif, je ne m'intéresse pas au sport, je ne connais rien au rugby, mais un soir au journal de 20h je découvre Alexandre Barraud qui présente son livre "Mais ne sombre pas". J'ai tout de suite été fasciné par cet homme, sa détermination à vivre, sa riche personnalité, son parler vrai, son écriture franche et rapide. J'ai avalé son livre, m'en suis nourri; ça fait du bien de lire ce genre de témoignage.
Alexandre Barraud a tourné une page. Et lorsque j'ai fermé son livre je me suis dit: et moi? où en suis-je dans mon envie et mon bonheur de vivre? TP
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14/11/2017
Ne sombre pas
Un beau témoignage à lire pour s'en nourrir
18:00 Publié dans Actualités, Livres, Témoignage | Lien permanent | Commentaires (0)
29/08/2017
Mon père, ma mère et Sheila
Ce mois-ci vient de sortir un roman autobiographique d'Eric Romand: "Mon père, ma mère et Sheila" chez Stock. Il y a exactement quatre ans, le 28 août 2013, je faisais paraître chez Echo Optique: "Le mange-disque et autres souvenirs" dans lequel la chanteuse Sheila occupe une place dans chaque souvenir d'enfance raconté.
Mis à part mes recueils de poèmes, le livre d'Eric Romand et le mien sont des premiers livres, et le personnage de Sheila en est le point commun.
"Le mange-disque" est plus épais et il relate surtout les années 60. Une quarantaine de chansons est évoquée. La dernière est "Poupée de porcelaine" qui date de fin 72. Mon livre contient une trentaine de petites histoires écrites un peu comme des nouvelles avec toute la poésie liée à l'insouciance de l'enfance et au bonheur des verts paradis.
Le livre d'Eric Romand, d'une écriture plus proche des instantanés et des flashes sur les années 70 et 80, est moins épais, plus élagué, plus incisif et rapide. La présence de Sheila se fait discrète, irrégulière aussi.
Les contextes familiaux décrits ne sont pas les mêmes: une famille plutôt heureuse de mon côté, une famille connaissant le divorce et le suicide de l'autre côté. Pour ma part, je me suis contenté de raconter quelques bons souvenirs d'enfance; pour sa part, Eric Romand s'attarde davantage sur l'adolescent et le jeune adulte qu'il devient, époques plus délicates et difficiles à raconter avec justesse que celle de l'enfance où souvent tout est merveilleux.
Et je comprends très bien l'auteur. Dire qu'on aime Sheila quand on est ado et que tout le monde écoute selon les décennies les Beatles, Ten years after ou Supertramp, c'est être ringard, c'est être exclu, c'est ne pas être comme tout le monde! J'ai connu cela aussi jusqu'à une période récente. Mais Sheila, par son charisme et sa volonté d'entreprendre et de réussir à tout prix, est la seule chanteuse qui a été capable de fidéliser toutes celles et tous ceux qui, quelles que soient les époques, ont eu un contact avec elle par une chanson, une télévision, un concert.
Pour conclure, "Mon père, ma mère et Sheila" est un très beau premier livre que je recommande. Lecture facile assurée et retour sur les années passées pas désagréable du tout.
Mais qu'en pense Sheila?
Taper "mange-disque" dans la rubrique Rechercher
et vous aurez d'autres articles concernant mon livre.
TP
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