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13/05/2011

J'assume!

M. le curé a toujours tort

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S'il a l'air Jovial, c'est un naïf. 
S'il est grave et austère, c'est un grincheux. 
S'il est bel homme, pourquoi ne s'est-il pas marié? 
S'il est laid, personne n'a voulu de lui. 
S'il est gros, il ne se prive de rien. 
S'il est maigre, c'est un avare. 
S'il est grand, il nous regarde de haut. 
S'il est petit, on dirait un enfant de choeur. 

S'il possède une voiture, il est trop attaché aux biens matériels. 
S'il va à pied, il ne va pas avec son temps. 
S'il. va au café, c'est un ivrogne. 
S'il reste chez lui, c'est un sauvage. 
S'il visite des paroissiens, il fourre son nez partout. 
S'il reste au presbytère, il ne s'intéresse pas à ses ouailles. 
S'il va chez les pauvres, c'est un révolutionnaire. 
S'il va chez les bourgeois, c'est un mondain. 
S'il va chez les riches, c'est un intriguant.. 
S'il délègue le travail 8uxlaïcs, c'est un fainéant. 
S'il contrôle les activités, c'est un tyran. 
S'il prêche longtemps, il est ennuyeux. 
S'il prêche court, il ne se fatigue pas beaucoup. 
S'il élève la voix, il crie trop fort. 
S'il parle normalement, on ne saisit pas ce qu'il dit. 
S'il demande des offrandes, il court après l'argent. 
S'il n'en demande pas, il va falloir vérifier ses comptes. 
S'il organise des fêtes, il gaspille l'argent de la paroisse. 
S'il n'en organise pas, la paroisse est morte. 
S'il sort sur le parvis après la messe, il n'a pas le contact facile. 
S'il commence la messe à l'heure, sa montre avance. 
S'il commence un peu en retard, il fait perdre son temps à tout le monde. 
S'il fait restaurer l'église, il jette l'argent par les fenêtres. 
S'il ne fait pas de travaux, il n'aime pas son église. 
S'il est jeune, il manque d'expérience. 
S'il est vieux, il a l'âge critique. 
Bref, quoi qu’il fasse ou ne fasse pas, il n’aura jamais raison, et il serait temps qu’on le change… 

Mais s’il s’en va… S’il est nommé ailleurs… qui donc pourra le remplacer ? 

Et lorsque vient son remplaçant nous continuons de le critiquer en le comparant avec son prédécesseur… Cela est, hélas, sans fin. 

Donc ne critiquons pas les prêtres et ne les jugeons pas mais prions pour eux !!!

00:00 Publié dans Humour | Lien permanent | Commentaires (0)

12/05/2011

Poésie

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La poésie commence quand le monde lui-même se met à parler - non plus l'homme en ses passions - mais le monde qui résonne en lui, longuement, profondément, le monde qui parle dans sa voix, comme d'une bouche de clarté.

Ph McLéod "Sens et beauté" p 81 As Solem

11/05/2011

AVC

LivreDeligne.jpgIl y a parfois des livres qui bouleversent parce qu'ils sont courageux et parce qu'ils offrent de belles pages de vie. "A vingt cinq ans" est un de ces livres que j'ai lu tout récemment. L'auteur, Nicolas Deligné, 32 ans aujourd'hui, raconte les années qui ont suivi un AVC (accident vasculaire cérébral) qu'il a eu à l'âge de 25 ans. Un témoignage poignant dans lequel il raconte ses inquiétudes, mais surtout son courage pour continuer à vivre comme tout le monde. Aujourd'hui il est professeur des écoles. Pour en savoir davantage, je vous invite à consulter le site qu'il a créé il y a quelques semaines à l'occasion de la sortie du livre. Pour cela, il suffit de cliquer sur la couverture du livre.

10/05/2011

Foi

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Si les incroyants disent ne rien attendre de Dieu, secrètement ils attendent quelque chose de notre foi.

Ph. McLeod dans "Sens et beauté" p 65 Ad Solem

09/05/2011

Eternité

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Puisque l'éternité est notre espérance, qu'elle soit aussi notre mémoire, le point d'appui de chaque aujourd'hui. (...) Et comment la foi pourrait-elle grandir l'homme si elle ne sait pas grandir avec lui?

Ph McLeod dans "Sens et beauté" p 48 Ad Solem

08/05/2011

Emmaüs

Saint Luc 24, 13-35

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Le troisième jour après la mort de Jésus, deux disciples faisaient route vers un village appelé Emmaüs, à deux heures de marche de Jérusalem, et ils parlaient ensemble de tout ce qui s’était passé. Or, tandis qu’ils parlaient et discutaient, Jésus lui-même s’approcha, et il marchait avec eux. Mais leurs yeux étaient aveuglés, et ils ne le reconnaissaient pas.

Jésus leur dit : « De quoi causiez-vous donc, tout en marchant ? » Alors, ils s’arrêtèrent, tout tristes. L’un des deux, nommé Cléophas, répondit : « Tu es bien le seul de tous ceux qui étaient à Jérusalem à ignorer les événements de ces jours-ci. » Il leur dit : « Quels événements ? » Ils lui répondirent : « Ce qui est arrivé à Jésus de Nazareth : cet homme était un prophète puissant par ses actes et ses paroles devant Dieu et devant tout le peuple. Les chefs des prêtres et nos dirigeants l’ont livré, ils l’ont fait condamner à mort et ils l’ont crucifié. Et nous qui espérions qu’il serait le libérateur d’Israël ! Avec tout cela, voici déjà le troisième jour qui passe depuis que c’est arrivé. A vrai dire, nous avons été bouleversés par quelques femmes de notre groupe. Elles sont allées au tombeau de très bonne heure, et elles n’ont pas trouvé son corps ; elles sont même venues nous dire qu’elles avaient eu une apparition : des anges, qui disaient qu’il est vivant. Quelques-uns de nos compagnons sont allés au tombeau, et ils ont trouvé les choses comme les femmes l’avaient dit ; mais lui, ils ne l’ont pas vu. »

Il leur dit alors : « Vous n’avez donc pas compris ! Comme votre coeur est lent à croire tout ce qu’ont dit les prophètes ! Ne fallait-il pas que le Messie souffrît tout cela pour entrer dans sa gloire ? » Et, en partant de Moïse et de tous les Prophètes, il leur expliqua, dans toute l’Écriture, ce qui le concernait. Quand ils approchèrent du village où ils se rendaient, Jésus fit semblant d’aller plus loin. Mais ils s’efforcèrent de le retenir : « Reste avec nous : le soir approche et déjà le jour baisse. » Il entra donc pour rester avec eux. Quand il fut à table avec eux, il prit le pain, dit la bénédiction, le rompit et le leur donna. Alors leurs yeux s’ouvrirent, et ils le reconnurent, mais il disparut à leurs regards.

Alors ils se dirent l’un à l’autre : « Notre coeur n’était-il pas brûlant en nous, tandis qu’il nous parlait sur la route, et qu’il nous faisait comprendre les Écritures ? » A l’instant même, ils se levèrent et retournèrent à Jérusalem. Ils y trouvèrent réunis les onze Apôtres et leurs compagnons, qui leur dirent : « C’est vrai ! le Seigneur est ressuscité : il est apparu à Simon-Pierre. » A leur tour, ils racontaient ce qui s’était passé sur la route, et comment ils l’avaient reconnu quand il avait rompu le pain.