16/12/2008
N'être que...
N’être que chapeau
Au clou de l’atelier
Tel un vieil oripeau
Près d’un chandelier
N’être que chemise
Accrochée au mur
Vivre dans la remise
De ses morceaux d’azur
Se trouver un passage
Où le vent fait du bien
Et sans main ni visage
Voyager vers demain
Fredonner les chansons
Du dernier Manset
Se dire qu’il a raison
De prendre liberté
N’être que soi-même
A l’étable du feu
N’être que poème
Sur la table et aux cieux
TP
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15/12/2008
Lettre d'un poète
Trouvé sur internet
Je suis une graine,
Qui pousse à l’infini de la haine
Humaine qui s’ennuie et s’engraisse
Je suis une graine,
Qui pousse et finalement, aime.
Je grandis, me mets à jouer
Avec les autres, les regarde rigoler
Entre eux, me mets à écrire
Dans ma tête, je n’appartiens pas à ici
Je suis d’une autre terre.
Ma place ne se dissimule pas sous tant de terreau
Je suis rose, comme tout Homme
Je suis seul, grandis par humilité
Me cache, pour être accepté
Deviens rose, pour me dissimuler.
Sous certaines notes s’en cachent d’autres.
Heureuses, malheureuses,
Il nous suffit de regarder sous les sentiments,
Des autres, des siens, écouter celui d’un auteur
Pour mieux comprendre celui qui se cache en face de nous
Juste, si on s’en donnait la peine.
Malheureusement, je ne suis aucune de ces notes
Je ne cache rien derrière celles qui n’existent pas
Je ne suis pas, ni un ni plusieurs
Je ne suis pas Homme,
Je suis rose.
Le refus d’exister par toutes ces visions
Rejet d’une humanité, des autres, de moi.
De qui je me moque.
Il y a des blessures qui ne guériront pas
Celles de l’enfance, des parents. D’un amour.
Je suis rose, une parmi tant d’autres.
Seconde non renouvelée qui meurt
Sans que les autres ne la pleurent.
Je suis Lettres Glacées, glaçant constamment
Mes épines atrophiées d’une couleur tourmentée.
Prends donc un miroir, je suis humain.
Rien ne sert de penser vivre, c’est mon dernier soir
Celui de l’enfance terminée, celui d’une vie à bout de souffle.
Un regard au plafond. Le dernier oxygène pénétrant mes pétales.
Bonheur ou peine ? Quelle est vraiment son importance lors de la dernière seconde.
Je suis né, et j’en suis mort.
Mais à cela pas de panique, c’est juste chimique.
Anonyme
Le son de la video n'est pas toujours très bon.
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14/12/2008
Que vive le dimanche!
Que vive le dimanche !
Monsieur le Président, Père Patrice Gourrier, |
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13/12/2008
De la grande visite

Accueillir Jésus chez soi
comme on accueille un ami très cher...
Lui donner la main bien fort
comme on la donne
à un visiteur longtemps attendu.
Le serrer contre son coeur
comme on le fait à quelqu'un
qui nous apporte du réconfort,
de la joie, de l'espoir.
Ah! comme cela fait du bien
et à la personne qui reçoit
et à la personne qui est reçue!
C'est ainsi, Seigneur Jésus,
que nous voulons te recevoir chez nous...
Avec tout le respect dû à de la grande visite,
mais aussi avec toute la simplicité donnée
à de la visite familière et si proche de nous,
et surtout avec toute la joie de notre coeur
pour un ami de toujours et pour toujours!
Dépêche-toi...
Nous sommes impatients de t'accueillir!
J. Beaulac
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12/12/2008
Lumières

Les rues de nos villes se sont illuminées, en l'honneur de Noël.
Et en même temps, les lycéens étaient dans la rue, inquiets pour leur formation et par rapport à leur avenir.
C'est cela, notre monde : un mélange permanent d'ombre et de lumière.
Et nous, de quel côté sommes-nous ?
Du côté de l'ombre, de la désespérance, de l'égoïsme, du défaitisme, du repli sur soi, de la peur de l'autre qui ne pense pas comme moi, qui ne prie pas comme moi, qui n'agit pas comme moi ?
Ou en marche vers la lumière, avec tous ceux et celles qui nous entourent, connus ou inconnus, beaux ou vilains, vieux ou jeunes, français ou d'origine étrangère, croyants religieusement ou non ?
Le Dieu qui vient, lui, ne s'encombre pas de tels choix !
"Votre Père qui est aux cieux fait lever son soleil sur les bons comme sur les méchants, et tomber la pluie sur les justes et les injustes." (Mt 5, 45)
Ces lumières qui éclairent nos rues ne devraient-elles donc pas illuminer également nos coeurs ?
Vous allez me dire :
"Mais, ces lumières électriques, ce sont des lumières païennes seulement, sous prétexte de Noël, alors que les gens ne croient même plus à un Sauveur..."
Détrompez-vous ! Que savez-vous de ce qui se passe au plus profond des coeurs ?
Et si Dieu, une fois encore, comme jadis à Bethléem, arrivait incognito ?
Et si les croyants que nous sommes, comme jadis les bons croyants contemporains de la naissance de Jésus, étaient incapables de prêter attention à sa venue aujourd'hui, parce qu'arrivant par des chemins inattendus ?
Méditons cette pensée de l'immense artiste qu'était Jean Cocteau :
"Quand les mystères sont malins, ils se cachent dans la lumière !"
O. Gaignet, curé de Fontenay le Comte
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11/12/2008
Les hommes sont des cadeaux

Du moins ainsi pensait Jésus : " Père, je veux que ceux que tu m'as donnés soient là où je serai... "
Je partage l'avis de Jésus et je veux que ceux que le Père m'a donnés soient là où je serai.
Les gens sont des cadeaux que le Père a enveloppés pour nous les envoyer.
Certains sont magnifiquement enveloppés.
Ils sont très attrayants dès le premier abord.
D'autres sont enveloppés de papier très ordinaire.
D'autres ont été malmenés par la poste.
Il arrive parfois qu'il y ait une "distribution spéciale".
Certains sont des cadeaux dont l'emballage laisse à désirer ;
d'autres dont l'emballage est bien fait.
Mais l'emballage n'est pas le cadeau !
C'est si facile de faire une erreur et nous rions quand les enfants prennent l'un pour l'autre.
Parfois le cadeau est difficile à ouvrir. Il faut se faire aider.
Peut-être parce que les autres ont peur ?
Parce que ça fait mal ?
Ils ont peut-être déjà été ouverts et rejetés !
Ou se pourrait-il que le cadeau ne me soit pas destiné ?
Je suis une personne et donc, moi aussi, je suis un cadeau !
Un cadeau pour moi-même d'abord.
Le Père m'a donné à moi-même.
Ai-je été regarder à l'intérieur de l'emballage ?
Ai-je peur de le faire ?
Peut-être ai-je jamais accepté le cadeau que je suis...
Pourrait- il se faire qu'il y ait à l'intérieur quelque chose de différent de ce que j'imagine ?
Je n'ai peut-être jamais vu le cadeau merveilleux que je suis.
Les cadeaux du Père pourraient-ils être autre chose que magnifiques ?
J'aime les cadeaux que je reçois de ceux qui m'aiment,
pourquoi pas les cadeaux du Père ?
Je suis un cadeau pour les autres.
Est-ce que j'accepte d'être donné par le Père aux autres ?
Un homme pour les autres ?
Les autres doivent-ils se contenter de l'emballage ?
Sans jamais pouvoir apprécier le cadeau ?
Toutes les rencontres sont des échanges de cadeaux.
Mais un cadeau sans quelqu'un qui le donne n'est pas un cadeau ;
c'est une chose privée des liens avec celui qui le donne ou celui qui le reçoit.
L'amitié est une relation entre les personnes qui se voient comme elles en vérité...
Les cadeaux du Père les uns envers les autres, pour les autres, pour des frères !
Un ami est un cadeau pas seulement pour moi, mais aussi pour les autres à travers moi.
Quand je regarde mon ami, quand je me l'approprie, je détruis sa nature de cadeau.
Si je le mets de côté pour moi, c'est alors que je le perds ;
si je le donne aux autres, je le garde.
Les gens sont des cadeaux reçus ou donnés... comme le Fils.
L'amitié est une réponse de personnes - cadeaux au Père qui donne.
L'amitié est Eucharistie, action de grâce !
Georges B.Wintemann
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