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20/03/2006

Livres et rencontres

Samedi dernier, Echo optique participait à une rencontre d'éditeurs et d'écrivains à la Maison de la Vie Rurale à La Flocellière en Vendée. L'animation s'appelait:Le Livre en Mars. C'est toujours pour moi l'occasion de rencontrer plein de monde et cette fois-ci d'entendre le témoignage de personnes exceptionnelles.

Le jardin d'Odette

Une petite république en Vendée

Les petites choses de Marie-Louise

J'ai aussi présenté:

Les jours sans bagages

Week-end organisé par Soc et Foc

Vivre dans la dignité

Mourir dans la dignité, c'est accompagner la mort sans la provoquer, c'est aussi aimer la vie. Le combat aujourd'hui serait plutôt de s'intéresser à "vivre dans la dignité" comme ces poèmes d'enfants nous le disent.

14:21 Publié dans Cris | Lien permanent | Commentaires (0)

Printemps

Au printemps
Regardez les branches

 

Comme elles sont blanches !

 

Il neige des fleurs.

 

Riant dans la pluie,

 

Le soleil essuie

 

Les saules en pleurs

 

Et le ciel reflète,

 

Dans la violette

 

Ses pures couleurs...

 

La mouche ouvre l'aile

 

Et la demoiselle

 

Aux prunelles d'or,

 

Au corset de guêpe

 

Dépliant son crêpe,

 

A repris l'essor.

 

L'eau gaîment babille,

 

Le goujon frétille

 

Un printemps encore !

 

Théophile Gautier

08:00 Publié dans Poèmes | Lien permanent | Commentaires (0)

19/03/2006

Révoltant

De M. Marcel Magon, Conseiller Municipal de Montélimar:

A VOTRE BON COEUR MESSIEURS-DAMES
Bernadette Chirac est venue à Montélimar faire son cinéma pour récolter ses pièces jaunes. 200 kg de pièces ont été recueillies (correspondant à environ 10 000euros) J ai interrogé M. le Maire ( UMP ) de la ville pour savoir combien cette opération nous avait coûté. Sans compter le prix de l affrètement du TGV spécial,du détournement de plusieurs trains sur l Ardèche, le coût du personnel des services techniques et de la police municipale etc, la ville a déboursé 80000( pris sur nos impôts locaux, bien sûr).
 
Mais, plus choquant encore, les chambres et repas, dans un des meilleurs hôtels-restaurants de le région, pour« la première dame de France » etson aréopage de 130 personnes ont été réglés avec un chèque de l association « Opération Pièces Jaunes».
 
Quand on pense à tous les petits enfants qui ont cassé leur tirelire pour faire de la publicité à Mme Chirac, au Maire de Montélimar et payer ces agapes !
 
Certains n ont pas beaucoup de vergogne.
 
Ce mercredi 8 mars 2006
Marcel MAGNON, Conseiller Municipal de Montélimar

Commentaire: comme le disait un jour l'acteur Philippe Noiret dans une interview: "Les gens qui s'occupent de leur image sont des imbéciles." TP
 
 
 

08:05 Publié dans Cris | Lien permanent | Commentaires (1)

La colère de Jésus

23 mars 2003
Année B: 3e dimanche du Carême
Jean 2, 13-25
« Il (Jésus) trouva installé dans le Temple les marchands de boeufs, de brebis et de colombes, et les changeurs. » (v. 14)

 

     On s’imagine mal un geste, comme celui de Jésus chassant les vendeurs du Temple, posé aujourd’hui à quelque endroit de notre institution ecclésiastique. Celui ou celle qui oserait s’y aventurer recevrait certainement une grande part de réprobation de ceux qui sont au pouvoir et même d’humbles personnes croyantes pour qui l’institution est sacrée. On entendrait les mêmes discours sur le respect du sacré. Des voix s’élèveraient pour suggérer d’autres actions moins radicales.

     À plusieurs, ce passage d’Évangile est apparu trop compromettant pour l’image qu’on s’est souvent construite autour de Jésus. Dans mon enfance et plus tard aussi, j’ai souvent entendu que Jésus avait fait une « sainte colère ». J’avais vite compris alors que ce n’était pas une colère comme on en fait nous-mêmes. Jésus ne pouvait pas laisser monter en lui de tels sentiments; ce serait un manque de contrôle de lui-même évident. N’était-il pas Dieu? Je ne savais pas, ignorant que j’étais des textes de Premier Testament, que Dieu lui-même pouvait faire d’immenses colères.

     Pourtant, devant ce qu’était devenu le Temple, Jésus n’avait plus d’autre choix que de poser un geste fort provocateur et, à bien des égards, au risque même de sa vie. Le Temple était alors un lieu où on marchandait Dieu. C’en était trop. Il sent que les paroles ne suffisent plus. Il passe aux gestes qui traduisent plus fortement ce que des prophètes ont perçu comme étant la « passion de Dieu ». Ce trafic d’animaux et d’argent exaspère Jésus, qui se rend bien compte que tout cela n’a rien à voir avec la foi en Dieu.

     Ce passage de Jean nous fait voir une facette peu connue et peu commune de la personnalité de Jésus. Si Jésus avait la passion de Dieu - et il l’avait -, c’est qu’il tenait, au prix même de sa vie, à ce que cette relation à Dieu soit gratuite, gratifiante. Il tenait à ce que cette relation soit ouverture, espérance et non marchandage de toutes sortes, tant dans les gestes que les paroles. Il tente d’ouvrir le Temple qui se refermait, pour ouvrir ainsi la relation à Dieu.

     La colère de Jésus veut déranger, déplacer, interroger les juifs. Dieu ne se tient pas dans ces endroits de marchandage, mais il vit en nous à même la qualité de relations que Jésus entretient avec Lui et qu’il veut nous laisser, en mémorial, comme un chemin à suivre. Le véritable Temple doit s’ouvrir aux dimensions du monde, un monde sensible à la pauvreté des personnes. C’est un corps à bâtir dans la fragilité et la gratuité. Et c’est lorsque les paroles ne sont plus entendues, qu’il ne reste que les gestes prophétiques. Et si on sait l’interpréter, il s’agit d’un geste de résurrection. Désormais, « Dieu est partout », là où le coeur humain s’ouvre à son accueil et à l’accueil des autres.

     Tout est dit fortement dans ce geste. Nous n’avons plus à marchander Dieu ou avec Dieu, c’est un cul-de-sac. Dans nos assemblées, dans nos réflexions communes ou individuelles, il s’agit de créer un espace de gratuité, dans le pardon mutuel, dans la reconnaissance de l’autre.

     Par sa colère et ses coups de fouet, Jésus a voulu, de façon forte, rouvrir cet espace du coeur humain.

GUY LAPOINTE
Montréal

18/03/2006

Histoire de cailloux

Un jour, un vieux professeur de l’École nationale d’administration publique (ENAP) fut engagé pour donner une formation sur la planification efficace de son temps à un groupe d’une quinzaine de dirigeants de grosses compagnies nord-américaines. Ce cours constituait l’un des cinq ateliers de leur journée de formation. Le vieux prof. n’avait donc qu’une heure pour "passer sa matière". Debout, devant ce groupe d’élite (qui était prêt à noter tout ce que l’expert allait enseigner), le vieux prof les regarda un par un, lentement, puis leur dit :

« Nous allons réaliser une expérience ».

De dessous la table qui le séparait de ses élèves, le vieux prof sortit un immense pot Mason d’un gallon (pot de verre de plus de 4 litres) qu’il posa délicatement en face de lui. Ensuite, il sortit environ une douzaine de cailloux à peu près gros comme des balles de tennis et les plaça délicatement, un par un, dans le grand pot. Lorsque le pot fut rempli jusqu’au bord et qu’il fut impossible d’y ajouter un caillou de plus, il leva lentement les yeux vers ses élèves et leur demanda :

« Est-ce que ce pot est plein ? ».

Tous répondirent : « Oui ».

Il attendit quelques secondes et ajouta : « Vraiment ? ».

Alors, il se pencha de nouveau et sortit de sous la table un récipient rempli de gravier. Avec minutie, il versa ce gravier sur les gros cailloux puis brassa légèrement le pot. Les morceaux de gravier s’infiltrèrent entre les cailloux... jusqu’au fond du pot.

Le vieux prof leva à nouveau les yeux vers son auditoire et redemanda « Est-ce que ce pot est plein ? »

Cette fois, ses brillants élèves commençaient à comprendre son manège. L’un d’eux répondit :

« Probablement pas ! ».

« Bien ! » répondit le vieux prof

Il se pencha de nouveau et cette fois, sortit de sous la table une chaudière de sable. Avec attention, il versa le sable dans le pot. Le sable alla remplir les espaces entre les gros cailloux et le gravier. Encore une fois, il demanda : « Est-ce que ce pot est plein ? ». Cette fois, sans hésiter et en chœur, les brillants élèves répondirent « Non ! » .

« Bien ! » répondit le vieux prof.

Et comme s’y attendaient ses prestigieux élèves, il prit le pichet d’eau qui était sur la table et remplit le pot jusqu’à ras bord. Le vieux prof leva alors les yeux vers son groupe et demanda : « Quelle grande vérité nous démontre cette expérience ? »

Pas fou, le plus audacieux des élèves, songeant au sujet de ce cours, répondit :« Cela démontre que même lorsque l’on croit que notre agenda est complètement rempli, si on le veut vraiment, on peut y ajouter plus de rendez-vous, plus de choses à faire ».

« Non » répondit le vieux prof « Ce n’est pas cela. La grande vérité que nous démontre cette expérience est la suivante : si on ne met pas les gros cailloux en premier dans le pot, on ne pourra jamais les faire entrer tous, ensuite ».

Il y eut un profond silence, chacun prenant conscience, de l’évidence de ces propos.

Le vieux prof leur dit alors:

« Quels sont les gros cailloux dans votre vie ? Votre santé ? Votre famille ? Vos ami(e)s ? Réaliser vos rêves ? Faire ce que vous aimez ? Apprendre ? Défendre une cause ? Relaxer ? Prendre le temps ... ? Ou... toute autre chose ? Ce qu’il faut retenir, c’est l’importance de mettre ses GROS CAILLOUX en premier dans sa vie, sinon on risque de ne pas réussir... sa vie. Si on donne priorité aux peccadilles (le gravier, le sable), on remplira sa vie de peccadilles et on n’aura plus suffisamment de temps précieux à consacrer aux éléments importants de sa vie. Alors, n’oubliez pas de vous poser à vous-même la question :

"Quels sont les GROS CAILLOUX dans ma vie ?"

« Ensuite, mettez-les en premier dans votre pot (votre vie). »

D’un geste amical de la main, le vieux professeur salua son auditoire et lentement quitta la salle.