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06/03/2006

Le Printemps des Poètes

Neige et soleil se mélangent cette année pour la huitième édition du Printemps des Poètes.

Le site d' Echo optique a été mis à jour pour l'occasion.

09:59 Publié dans Poèmes | Lien permanent | Commentaires (0)

04/03/2006

La légende de l'arc-en-ciel

            Un beau jour, toutes les couleurs du monde entier se mirent à se disputer. Chacune prétendait qu’elle était la plus belle, la plus importante, la plus utile, la préférée !

            Elles se vantaient, à haute voix chacune étant bien convaincue d’être la meilleure. Le bruit de leur querelle s’enfla de plus en plus. Soudain, un éclair d’une lumière aveuglante apparut dans le ciel, accompagné de roulements de tonnerre. La pluie commença à tomber à torrents sans discontinuer. Effrayées, toutes les couleurs se tapirent et se rapprochèrent pour chercher un abri les unes après les autres ;

            La pluie prit la parole : «  Stupides créatures qui vous battez entre vous, chacune essayant de dominer l’autre, ne savez-vous pas que c’est Dieu qui vous a faites toutes chacune dans un but particulier, uniques et différents ?

            Il aime chacune d’entre vous, il a besoin de vous toutes. Joignez vos mains et venez à moi. Il va vous étendre à travers le ciel en un magnifique arc-en-ciel, pour vous montrer qu’il vous aime toutes, que vous pouvez vivre ensemble en paix. Comme une promesse qu’il est avec vous, et comme un signe d’espérance pour demain . »

            Ainsi, chaque fois que Dieu envoie une pluie pour laver le monde, il place l’arc-en-ciel dans son ciel, et quand nous l’apercevons nous devrions nous rappeler qu’il veut que nous sachions, nous aussi, nous apprécier les uns les autres et le louer de notre merveilleuse complémentarité.

(légende indienne)

            Pour ce premier dimanche de carême où il est question de Noë, du déluge et de l'arc-en-ciel dans la liturgie.

 

03/03/2006

Me voici devant toi

Seigneur, me voici devant Toi
avec les hommes et les femmes qui me ressemblent
comme des frères et des soeurs :
les pauvres types qui voudraient bien en sortir
mais qui n'en sortent pas : les drogués, les paumés,
les femmes de 'mauvaise vie',
tous ceux qui n'arrivent pas à résister au mal,
qui volent et qui tuent,
tous ceux qui ont perdu la foi, l'espérance, la charité...
et qui en souffrent .

Seigneur, Tu nous regardes encore
de ce regard d'amour
que Tu as jeté sur la femme adultère,
sur la Samaritaine, sur Marie-Madeleine, sur le brigand pendu près de Toi :
sauve-nous, puisque Tu nous aimes.

Seigneur, Tu l'as dit,
Tu n'es pas venu pour les justes, mais pour les pauvres,
pour les malades, pour les pécheurs, pour nous.

Seigneur, je nous confie à Toi,
car je suis sûre de Toi,
je suis sûre que Tu nous sauves,
je suis sûre qu'à chacun de nous, les pauvres types,
Tu vas dire le jour de notre mort :
tu seras ce soir avec moi dans le Paradis,
car il y aura un soir où Tu nous revêtiras de Toi,

Toi qui es Dieu et qui es devenu un autre homme.
Comme nous Tu as eu faim et soif,
comme nous Tu as eu peur et Tu as pleuré,
comme nous Tu es mort.
Ton pauvre corps a été mis dans la tombe,
comme le sera le nôtre,
et Tu en es sorti transfiguré,
comme nous en sortirons un jour.
Mon bien-aimé, avec Toi la mort est belle,
La Résurrection nous attend. Merci.

Soeur Emmanuelle

09:36 Publié dans Prières | Lien permanent | Commentaires (0)

02/03/2006

Et si en plus y'a personne

" Et si en plus y'a personne", c'est une chanson d'Alain Souchon, le premier single de son nouvel album "La vie, Théodore". Ecouter Alain Souchon, c'est frais de poésie, c'est joliment chanté, avec dans certains chansons un brin d'engagement. J'ai découvert son talent en 1974 avec "L'amour 1830", très romantique, un peu surrané, mais digne d'intérêt pour une suite prometteuse, et l'avenir l'a bien révélé. Mais j'avoue que son dernier titre m'a mis mal à l'aise, sans doute parce que ce qui est dit est malheureusement juste: Alain Souchon, comme beaucoup de nos contemporains, assimile religion et violence. Cependant il explique aussi avoir voulu être prêtre quand il était petit, dans un entretien publié par l'hebdomadaire catholique Le Pèlerin.dont voici quelques extraits:

"La religion conduit parfois à des excès, comme toutes les certitudes. C'est ce que j'ai voulu dire dans cette chanson, rien d'autre. En aucun cas je n'ai cherché à choquer", dit-il, "les athées convaincus me font peur aussi… Les hommes cherchent toutes les occasions pour s'entretuer ; depuis des millénaires, ils se zigouillent sous des prétextes différents et la religion en est un. A cause d'elle, parfois, ils deviennent fous. Il suffit de regarder la télé, les attentats, l'Irak, George Bush. Pourtant, je l'aime moi la religion, je passe mon temps dans les églises, à réfléchir, à méditer, je vais parfois écouter les sœurs d'un couvent breton chanter des cantiques… Tenez, j'ai même voulu être prêtre quand j'étais petit…Moi, tout ce que je peux dire c'est que je ne suis pas sûr. Le Ciel est vide? peut être... j'espère que non, j'aime bien l'idée qu'il existe un Dieu créateur, mais je ne suis pas sûr, je n'aime pas les certitudes".Plus loin, il ajoute: "j'aimerais bien avoir la foi, oui vraiment ça m'aiderait. Parfois je me surprends à prier, mais au bout de quelques instants je m'arrête, je fais: ‘mais qu'est-ce que tu fais? à qui tu parles, là ?’...".

Comme cela est terrible de douter mais comme ces propos me réconcilient avec l'artiste!Il dit si bien ce que beaucoup pensent et il est l'un de nous. Mais cette chanson doit être plus qu'un miroir: une invitation à changer notre regard et notre coeur. TP

01/03/2006

Allume mes braises

Je suis semblable aux cendres, Seigneur,

à ces poussières grises et mortes

lorsque j'ouvre à la jalousie qui refroidit mon amitié,

lorsque j'autorise la bouderie à écarter le sourire de mes lèvres,

lorsque j'admets que la méchanceté en moi dépose sesbaves de saleté,

lorsque je permets à l'égoïsme de gonfler en moi

et de remplir toute la place en mon coeur

jusqu'à empêcher de penser aux autres,

lorsque je t'oublie, Seigneur, et que je laisse s'éteindre

ma confiance en toi.

 

Je ne suis pas uniquement cendres, Seigneur!

sous mes cendres, tu le sais, toi qui me connais

dorment des braises attendant d'être ranimées.

 

Seigneur, souffle sur mes braises pourqu'à nouveau

brûle vive et joyeuse la flamme

de ton amour pour toi et mon prochain.