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24/01/2008

St François de Sales

Aujourd’hui St François de Sales.

db8954bb5e7be48337b05352edf7584b.jpgPar la main
Faites comme les petits enfants
qui de l'une des mains se tiennent à leur père,
et de l'autre cueillent des fraises
ou des mûres le long des haies ;
car, de même,
amassant et maniant les biens de ce monde de l'une de vos mains,
tenez toujours de l'autre la main du Père céleste,
vous tournant de temps en temps vers lui,
pour voir s'il a agréable vos activités ou vos occupations.
Gardez-vous bien surtout de quitter sa main et sa protection,
car s'il vous abandonne,
vous ne ferez point de pas sans donner du nez en terre.
Je veux dire que quand vous serez parmi les affaires et occupations communes,
qui ne requièrent pas une attention si forte et si pressante,
vous regardiez plus Dieu que les affaires;
et quand les affaires sont de si grande importance
qu'elles requièrent toute votre attention pour être bien faites,
de temps en temps vous regarderez à Dieu,
comme font ceux qui naviguent en mer,
lesquels, pour aller à la terre qu'ils désirent,
regardent plus en haut au ciel que non pas en bas où ils voguent.
St François de Sales

Accueillir

458bc41f2dd0ac437915277b018c1853.gif7e Jour- Reconnaître la présence de Dieu en l’autre : accueillir l’autre au nom de Jésus

Qui accueille en mon nom un enfant comme celui-là, m’accueille moi-même (Mt 18, 5) Ex 3, 1-17 Le buisson ardent Ps 34 Le Seigneur sauve les esprits abattus Ac 9, 1-6 Je suis Jésus, c’est moi que tu persécutes Mt 25, 31-46 Jésus est présent dans notre prochain

Commentaire

Quand Dieu annonça qu’il libérerait le peuple d’Israël de l’esclavage en le conduisant hors d’Egypte vers un pays ruisselant de lait et de miel, il manifesta sa présence à Moïse du milieu du buisson que le feu ne pouvait consumer. Le peuple fut ainsi assuré de la présence du Dieu de leurs pères : « Je suis qui je suis ». Ce n’était pas un Dieu distant, indifférent mais une Présence et une Personne à laquelle importait le sort du peuple qu’il avait élu. Plus tard, Dieu devait confirmer la nature de son être en la personne de son Fils, Jésus Christ, qui nous rappelle que nous devons devenir comme des petits enfants si nous désirons accéder au Royaume de Dieu ! Au sein de l’Eglise ou dans la société, ce n’est pas en ceux qui sont arrogants ou fiers que nous devrions chercher le Christ mais dans l’innocence des petits enfants (et de ceux qui sont devenus comme eux dans l’innocence et l’humilité). En les accueillant au milieu de nous, c’est le Christ que nous accueillons. Jésus nous assure encore de la présence de Dieu parmi nous lorsque nous gardons sa parole ; quand deux ou trois se rassemblent en son nom et quand des hommes ou des femmes sont persécutés à cause de lui. Surtout, en tant que chrétiens obéissant au commandement donné par le Christ lors de la Cène - « faire cela en mémoire de moi » - et bien que nous puissions ne pas être d’accord sur la nature de la présence de Jésus à sa table, nous sommes certains qu’il est présent dans notre cœur et notre esprit. Quand nous donnons à manger aux affamés, soignons les malades, visitons les prisonniers, habillons ceux qui sont nus et ouvrons notre porte à l’étranger, c’est aussi à Jésus que nous le faisons et c’est également lui que nous accueillons. Le Conseil Oecuménique des Eglises fut fondé en 1948, en partie pour répondre à la nécessité urgente qu’éprouvaient les chrétiens de participer à la tâche de réconciliation et d’aider ceux dont les vies avaient été dévastées par la seconde guerre mondiale. Ce service œcuménique continue d’être aujourd’hui de la plus grande urgence. Parallèlement, les théologiens s’efforcent de trouver le chemin capable de nous mener à une plus grande unité dans l’Eglise. Là aussi, le mot « étranger » est un mot clé. Jésus nous a dit que nous devrions aimer notre prochain dans toute sa différence. Cette indication très claire qui nous est donnée de reconnaître que l’étranger, l’autre appartient au Christ même s’il ou elle est différent(e) de nous, représente un élément fondamental de la manière dont nous pouvons embrasser et faire avancer la cause œcuménique. Si nous reconnaissons la présence du Christ chez l’étranger issu d’une autre tradition ecclésiale, nous n’avons nul besoin d’avoir peur de lui ou de ses intentions. Au contraire, nous pouvons apprendre de lui et lui, de nous. De cette manière, il est probable que nous progressions sur le chemin de l’unité. C’est en ayant conscience de la présence constante de Jésus de bien des manières que nous reconnaissons qu’il fait partie de notre vie. Il n’est pas simplement un personnage historique qui nous a enseigné comment nous devrions vivre mais grâce à l’Esprit-Saint, il est présent et agit dans le monde d’aujourd’hui.

Prière Père éternel, accorde-nous de reconnaître que tu es présent parmi nous de différentes manières afin que grandisse notre désir de parvenir à une communion authentique dans nos propres églises et dans la société où nous vivons et que notre prière pour l’unité du corps du Christ, ton Eglise, devienne toujours plus fervente. Au nom de Jésus Christ, nous te prions. Amen.

23/01/2008

Etre missionnaires

458deca05754732faab3ee0d07d04791.jpg6e jour- Etre missionnaires au nom de Jésus

Ainsi votre Père qui est aux cieux veut qu’aucun de ces petits ne se perde (Mt 18, 14) Dn 3, 19-30 Témoigner de la foi Ps 146 (145) Louer Dieu notre Sauveur Ac 8, 26-40 Philippe annonce la Bonne Nouvelle à l’eunuque éthiopien Lc 10, 1-12 Jésus envoie ses disciples

Commentaire

Nous rencontrons aujourd’hui des personnes que Dieu appelle à témoigner de leur foi. Shadrak, Méshak et Abed-Négo croient fortement et de manière inébranlable en Celui qui les sauve. Leur ferveur, leur courage et leur témoignage commun, en présence d’un grave danger, convainquent le Roi et ses conseillers que leur Dieu est le seul vrai Dieu. Leur témoignage de foi a permis aussi de rassembler les membres les plus timorés d’Israël. Le peuple de Dieu s’en est trouvé fortifié et de nouveau uni autour de son Dieu. Le psalmiste chante les louanges de Dieu qui vient en aide à son peuple en de nombreuses circonstances afin qu’il trouve la sécurité et le salut. Le fait que Dieu nous ait envoyé son Fils confirme suprêmement le souci constant qu’Il a de son peuple : Jésus ne rassemble pas seulement ceux qui sont faibles ou sont égarés ; il attend aussi de ses disciples qu’ils s’engagent avec passion, en tant que missionnaires en son nom, à répandre la Bonne Nouvelle du Royaume de Dieu. En Philippe se reflète l’enthousiasme de l’Eglise primitive. L’apôtre profite de toutes les occasions qui s’offrent à lui pour remplir la mission de Jésus. Aujourd’hui en tant que disciples du Christ, nous sommes appelés à être un peuple missionnaire. Le message de l’Evangile est toujours plus efficace quand les chrétiens témoignent ensemble de leur foi. C’est maintenant notre tour de partager la Bonne Nouvelle avec tous nos semblables. Nous sommes appelés à : • faire preuve de courage face à l’incroyance ; • quitter le confort que nous offrent notre propre culture et notre tradition religieuse ; • trouver des moyens nouveaux, innovateurs, pour proclamer la Bonne Nouvelle de Jésus Christ ; • être enthousiastes et passionnés par notre foi commune ; • être motivés par la compassion de Jésus pour travailler ensemble en vue de soulager les souffrances de notre monde ; • défier l’injustice dans le monde et prendre le parti des pauvres. Face à un monde en rapide évolution, les chrétiens rendent un témoignage commun de l’Evangile en s’ouvrant au monde mais aussi en rassemblant tous ceux qui sont démunis afin qu’aucun des plus humbles ne soit laissé pour compte. Nous avons donc une double mission à remplir !

Prière

Dieu vivant, éveille en nous le désir d’être un peuple missionnaire. Aide-nous à écouter ton appel et accorde-nous le courage de nous laisser guider par ton Esprit. Puissions-nous rassembler par notre témoignage commun les plus démunis afin qu’ils soient fortifiés et aller dans le monde pour proclamer la bonne nouvelle de ton royaume. Amen.

22/01/2008

Il est avec nous, le Seigneur

fc74aa773fc1efa88c24c1f30878b107.jpg5e jour- La présence de Dieu parmi nous : un appel à la paix. "Il est avec nous le Seigneur" (Ps 46)

1 R 19, 1-13a Dans le bruissement d’une brise légère Ps 46 (45) Il est avec nous le Seigneur Ac 10, 9-48 Dieu ne fait pas acception des personnes Lc 10, 25-37 Et qui est mon prochain ?

Commentaire

En méditant des textes bibliques qui parlent de la présence de Dieu parmi nous, nous trouvons des interpellations fortes pour notre cheminement œcuménique. Comme au temps d’Elie, Dieu n’est pas à chercher dans l’ouragan ou le tremblement de terre. C’est dans la discrétion d’une brise légère que se manifeste sa présence paisible et réconfortante. La conviction du psalmiste doit nous animer : Dieu est notre seule force. A l’exemple d’un Dieu qui brise les arcs et rompt les lances, nous sommes invités à mettre un terme à tout conflit. L’épisode rapporté dans les Actes des Apôtres nous invite à contempler l’Esprit du Christ Ressuscité à l’œuvre partout dans le monde. A l’image d’un Dieu qui ne fait pas acception des personnes, nous devons apprendre à dépasser les frontières trop humaines. La parabole du bon Samaritain nous rappelle que nous ne pouvons détourner le regard quand nous croisons un frère ou une sœur démuni(e) au bord du chemin. Comment pourrions-nous ne pas nous sentir solidaires lorsqu’une autre communauté ecclésiale est en difficulté ?

Prière

Réunis au nom du Christ Jésus nous te prions, Père : rends-nous attentifs à ta présence en ce monde et aide-nous à discerner les chemins sur lesquels tu veux nous conduire dans notre pèlerinage œcuménique. À Toi tout honneur et toute gloire pour les siècles des siècles. Amen.

Un appel à la paix

708f4c745ed3491f3e7c515b0cda90cd.jpg5e jour- La présence de Dieu parmi nous : un appel à la paix. "Il est avec nous le Seigneur" (Ps 46)

1 R 19, 1-13a Dans le bruissement d’une brise légère Ps 46 (45) Il est avec nous le Seigneur Ac 10, 9-48 Dieu ne fait pas acception des personnes Lc 10, 25-37 Et qui est mon prochain ?

Commentaire

En méditant des textes bibliques qui parlent de la présence de Dieu parmi nous, nous trouvons des interpellations fortes pour notre cheminement œcuménique. Comme au temps d’Elie, Dieu n’est pas à chercher dans l’ouragan ou le tremblement de terre. C’est dans la discrétion d’une brise légère que se manifeste sa présence paisible et réconfortante. La conviction du psalmiste doit nous animer : Dieu est notre seule force. A l’exemple d’un Dieu qui brise les arcs et rompt les lances, nous sommes invités à mettre un terme à tout conflit. L’épisode rapporté dans les Actes des Apôtres nous invite à contempler l’Esprit du Christ Ressuscité à l’œuvre partout dans le monde. A l’image d’un Dieu qui ne fait pas acception des personnes, nous devons apprendre à dépasser les frontières trop humaines. La parabole du bon Samaritain nous rappelle que nous ne pouvons détourner le regard quand nous croisons un frère ou une sœur démuni(e) au bord du chemin. Comment pourrions-nous ne pas nous sentir solidaires lorsqu’une autre communauté ecclésiale est en difficulté ?

Prière

Réunis au nom du Christ Jésus nous te prions, Père : rends-nous attentifs à ta présence en ce monde et aide-nous à discerner les chemins sur lesquels tu veux nous conduire dans notre pèlerinage œcuménique. À Toi tout honneur et toute gloire pour les siècles des siècles. Amen.

21/01/2008

Du passé à l'avenir...

690a46f0cb8ea10f867cd6ab978d544b.jpg4e jour- Du passé à l’avenir : pardon et guérison des mémoires

Je ne te dis pas jusqu’à sept fois, mais jusqu’à soixante-dix fois sept fois (Mt 18, 22) Jon 3 Repentance de Ninive, la grande ville Ps 51 (50) Un appel à la miséricorde Col 3, 12-17 Par-dessus tout, revêtez l’amour Jn 8, 1-11 Moi non plus, je ne te condamne pas

Commentaire La reconnaissance des péchés du passé, la grâce du pardon et le rétablissement de la communion sont les thèmes qui reviennent dans ces textes. Dans leurs relations mutuelles, nos communautés chrétiennes portent encore les traces d’un passé marqué par la faiblesse humaine et le péché. Certaines blessures sont en voie de guérison, d’autres sont encore source de douleur et de division. La confrontation avec le passé peut être difficile et exiger un sincère examen de conscience, aussi bien des personnes que des communautés. C’est pourtant le cheminement que Dieu veut accomplir avec nous pour que nous soyons davantage son peuple d’élection et pour que la paix du Christ règne dans nos cœurs et entre nous. Jonas exhorte les habitants de Ninive à se conduire honnêtement en confessant leur égocentrisme, leur mépris du bien et leurs actes de violence. Il adresse cet appel à la ville entière et à tous ses habitants. Chacun doit se convertir de son mauvais penchant et de la violence qui reste encore attachée à ses mains. Le Psalmiste implore le pardon de Dieu, étant lui-même profondément troublé par son passé. Il reconnaît ses torts et demande à Dieu de ne pas l’abandonner. Il se sent aussi responsable des autres et désire leur indiquer les chemins de la vérité et d’une vie droite afin qu’ils puissent, eux aussi, se réconcilier avec Dieu. Les scribes et les pharisiens ne voient en la femme adultère que la chute et le péché. Ils l’identifient avec son passé. En même temps, ils refusent de reconnaître leur propre passé et leurs propres péchés. Jésus nous invite à ne plus jeter la première pierre, à ne plus condamner et, finalement, à ne plus pécher. Notre recherche de l’unité se fonde sur cet appel. Le pardon ne se mesure pas, il est inépuisable, comme l’amour de Dieu : jusqu’à soixante-dix fois sept fois. Dans leur cheminement œcuménique, nos communautés sont appelées à témoigner de la miséricorde de Dieu dans ce qu’elle a d’infini.

Prière

Dieu de réconciliation, aide-nous à surmonter les déceptions et l’amertume qu’ont accumulés en nous les échecs et les péchés du passé. Enseigne-nous ton pardon pour que nous puissions en toute humilité rechercher la réconciliation avec Toi et avec notre prochain. Renforce en nous l’amour du Christ, source et garant de l’unité de ton Eglise. Amen.