04/04/2007
Méditation 3
Jésus dit: "En vérité, je te le dis, aujourd'hui tu seras avec moi dans le paradis." Entendre cette fabuleuse promesse, la laisser résonner dans ma propre vie. Croire que la résurrection m'est promise, non pas demain, mais aujourd'hui, à l'instant même...
A suivre
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03/04/2007
Méditations 1 & 2
Méditation d'après B. Revillon dans un ancien numéro de Panorama.
Sept jours pour passer du néant au chef d'oeuvre de la Création, sept jours pour passer des Rameaux à la nuit lumineuse, du bois du supplice au feu de la résurrection.
Sept paroles de Jésus sur la Croix comme autant de points d'attention et de discernement, à méditer pendant les sept jours de cette semaine sainte.
"Père, pardonne-leur car ils ne savant pas ce qu'ils font." Vivre la sainte semaine avec l'obsession du pardon chevillée au coeur. Oser demander pardon à celle, à celui, à ceux que j'aime si peu, si mal...
"Femme, voici ton fils" et au disciple "Voici ta mère". Voir le Christ qui confie sa mère à l'un deses disciples. Mesurer l'extrême grandeur de ce geste de confiance. Et me demander en qui, réellement, je mets ma confiance...
Suite demain
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01/04/2007
Rameaux et Passion
Nous entrons dans la Semaine Sainte pour fêter ce qui fait le cœur de notre foi ; et en ce jour qui l’inaugure, nous avons deux tableaux :
- un tableau lumineux, coloré : l’entrée triomphale de Jésus à Jérusalem…
- un tableau plus sombre : le procès et la mort du Messie-Roi.
Par son entrée à Jérusalem, porté en triomphe comme un roi, Jésus tente un dernier signe pour montrer qu’il est bien celui qui est attendu. Il réalise ainsi, à la lettre, la vision du prophète Zacharie. Celui-ci, en effet, parlait d’un roi établissant un règne de paix. Et ce roi lui apparaissait monté sur un âne. Alors la foule ne s’y trompe pas, c’est bien le roi qui entre dans la ville sainte, pas un roi guerrier sur son cheval et entouré d’une armée, mais un roi d’humilité, proche des petits et qui vient apporter la paix.
Le second tableau, c’est la Passion et la Mort de ce roi. Ce drame dont nous connaissons le déroulement et le dénouement n’est pas une leçon sur la souffrance, mais une leçon sur l’amour qui va jusqu’au bout.Généralement on aime sans trop de difficultés, mais quand celles-ci arrivent et que nous sommes désemparés, déconcertés, aimer devient difficile La Passion du Christ nous dit qu’on peut aimer si on y met le prix. On peut aimer coûte que coûte.
Nous avons vraiment écouté la Passion quand elle nous pousse à faire et à refaire le choix, parfois difficile, d’aimer. c’est un choix parfois très lourd, mais il nous ouvre tout de suite le chemin de la paix heureuse et de la joie. C’est cette paix que le Messie-Roi est venu nous apporter.
Ce chemin de Passion peut nous aider à faire un pas énorme avec le Christ : se jurer de ne refuser aucun appel à aimer ; de ne pas nous laisser bloquer par ce que nous appelons une impossibilité d’aimer, car rien n’est impossible, dit Jésus, si nous avançons avec Dieu.
Aujourd’hui, nous pouvons vivre toujours avec lui notre propre chemin de croix sans perdre l’amour
- ni l’amour des frères qui parfois nous font souffrir : « Père, pardonne-leur, ils ne savent pas ce qu’ils font »
- ni l’amour du Père, l’amour le plus sûr, mais parfois le plus incompréhensif : « Père, entre tes mains, je remets ma vie… »
Prenons quelques courts instants de silence pour méditer et accueillir cet appel à aimer à la manière du Christ qui a donné sa vie par amour pour nous. TP
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31/03/2007
Si tu savais le don de Dieu
Au centre de la spiritualité de frère Christophe, il y a le Don.
Don reçu de Dieu et Don donné aux autres.
Et cette spiritualité, il nous l’a transmise au travers de ses poèmes, poésie du Don.
Suivons frère Christophe, un des moines martyres de Tibhirine, au travers de trois chemins :
Le Don : savoir le recevoir
« Si tu savais le Don de Dieu » Jean 4
Tout au long de sa vie de moine, frère Christophe est en veille du Don de Dieu pour le recevoir, pour le partager. Convaincu que tout vient du Père son quotidien est rempli du Don.
A la suite de Christophe, je peux essayer de comprendre ce que veut dire pour moi « Don de Dieu », en reconnaissant ce qui est signe de Dieu dans mon quotidien.
Dans un premier temps repérer ces signes, puis prendre le temps de me regarder face à ces dons.
Comment ai-je répondu ? Comment les ai-je acceptés ? Qu’en ai-je fait ?
De cette « mise en présence de Dieu » quels fruits ou quelles invitations j’en retiens ? Pourquoi ?
Le Don : savoir le donner à son tour
« Vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement. » Matthieu 10,8
Frère Christophe a donné sa vie pour Dieu, pour le prier, pour l’aimer et l’adorer.
Et il a été jusqu’au don ultime de sa propre existence.
Il ne m’est peut-être pas demandé d’aller jusqu’à ce sacrifice, néanmoins, je peux regarder dans ma vie quelle est la part que je donne à Dieu, pour le prier, l’aimer.
Concrètement, dans ma vie quotidienne, qu’est-ce que je donne aux autres, de mon temps, de mon énergie, de mon amour ?
Le Don : savoir l’exprimer, jusque dans la poésie et l’art
« Amour, quand tu seras mon cœur,
on s’en ira se voir. »
La relation à Dieu de frère Christophe passe aussi par l’écriture. Les poèmes qu’il écrit sont prière, rencontre avec le Père, comme soufflée par l’Esprit.
L’art, sous quelque forme que ce soit (contemplation d’œuvres crées par d’autres, ou œuvre personnelle), peut être prière, ma prière, une expression de mon désir de Dieu, une réponse au don de Dieu, une rencontre avec Dieu.
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18/03/2007
L'enfant prodigue
Découvrez l'Evangile de ce dimanche, la parabole de l'enfant prodigue, en images.
Ci-contre, le célèbre tableau de Rembrandt.
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16/03/2007
Maîtriser l'orchestre intérieur
La vie quotidienne nous berce dans la croyance qu'il existe une grosse différence entre la joie et le chagrin. Nous ne remarquons pas que la vie, comme la musique, est pleine de menus changements où, en un instant, la joie peut devenir mélancolie, la lumière, crépuscule. Un demi-ton suffit et les couleurs changent, les conversations se taisent, la musique entière se transforme. (...) Et si nous n'attrapons pas la tonalité de notre vie, pourrons-nous maîtriser notre orchestre intérieur?
Bo Carpelan, écrivain-poète finlandais, extrait de "Axel". (1986)
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