02/11/2016
Qu'y a-t-il après?
Quand nos âmes ont disparu
Quand nos cœurs ne battent plus
Près de ceux qu'on aime?
Si nos souvenirs se diluent dans l'infini
Qu'en est-il de nos amours et nos amis?
Quand je m'en irai
Pour ailleurs ou pour après
J'aurai si peur de n'y trouver que des regrets
Je cherche déjà les chemins d'éternité
Qui pourront guider mes pas pour te trouver...
Qu'advient-il de nous
Quand nos yeux se sont fermés
Sur tous ceux qu'on va laisser
Terminer nos rêves
Au bout du chemin, si le temps n'existe pas
Où s'en vont tous les visages d'autrefois?
Quand je m'en irai
Pour toujours ou pour jamais
Je voudrais tant te dire encore que je t'aimais
Si les mots parfois sont trop lourds au fond du cœur
Les silences ont la couleur de nos secrets...
Ils me reste encore tant de larmes et tant de rires
Tant de choses à découvrir
Des bonheurs à vivre
S'il fallait partir, moi mon ciel ou mon enfer
Ce serait de te chercher dans l'Univers...
Qu'y a-t-il après
Quand nos âmes ont disparu
Quand nos cœurs ne battent plus
Près de ceux qu'on aime?
Si nos souvenirs se diluent dans l'infini
Qu'en est-il de nos amours et nos amis?
Quand je m'en irai pour ailleurs ou pour après
J'aurai si peur de n'y trouver que des regrets
Et je sais déjà les chemins d'éternité
Qui pourront guider mes pas pour te trouver...
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01/11/2016
Tous saints
Tous les dimanches à la messe, nous redisons notre foi. Et nous disons : « Je crois en l’Église, une, sainte, catholique et apostolique. »
L’Église est sainte. Mais… Mais ce n’est pas ce que l’on voit tous les jours. Et pourtant, si elle est composée de nous pécheurs, ça ne l’empêche pas d’être sainte. Nous sommes membres de l’Église toute sainte malgré le fait que nous sommes pécheurs. Et même, on peut dire que nous faisons partie de l’Église justement parce que nous sommes des pécheurs appelés à se repentir.
Il y a toujours matière à conversion dans notre coeur. Et ça ne fait pas peur au Christ. Il y a toujours quelque chose de saint en nous qui appartient à l’Église, et quelque chose de l’homme ancien qui ne lui appartient pas encore.
C’est le grand mystère de l’Église. Nous pécheurs, nous appartenons à une Église toute sainte, sans la tacher. C’est plutôt elle qui nous purifie par sa sainteté. L’Église c’est la manière que le Christ a de nous appeler à la sainteté par sa miséricorde.
C’est là que l’on touche au plus profond de ce qu’est la miséricorde du Christ. Il vient pour nous sauver sans avoir peur de notre péché.
Paul Stevenson, dominicain
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31/10/2016
Sages comme petits enfants
« Tandis que nous sommes petits enfants, nous sommes sages comme petits enfants, nous parlons en petits enfants, nous aimons comme des petits enfants ; mais quand nous serons parfaits là-haut au Ciel, nous serons quittes de notre enfance et aimerons Dieu parfaitement. »
St François de Sales - Traité de l'amour de Dieu X,II
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27/10/2016
Automne
Une feuille jaune
puis deux
et d’autres
tombent
sur la table
du jardin
l’automne
frémit
et l’on s’étonne
ou s’inquiète
- comme nés
d’une dernière pluie –
des saisons
qui s’additionnent
devant notre horizon
de plus en plus
net
TP extrait de Terre d'envol (2010)
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20/10/2016
Aziré
Au pied des pierres
blanches du lavoir
lustrées par les années
l’eau de la rigole
récolte
les larmes vertes
d’un saule
On ne rame pas
sur l’eau dormante
Point de morsure
sous le morceau d’azur
à bon port
où nous sommes
En ce lieu désiré
la vie est simple
est sans plis
Au loin la chapelle
est présence aimante
au port d’Aziré
TP
Aziré est un lieu-dit de Benet dans le marais poitevin.
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15/10/2016
Faire sens
Bob Dylan n'est pas si loin de Shakespeare. Dans une tirade de Macbeth, ce dernier lance : « La vie n’est qu’une ombre qui passe, un pauvre acteur qui se pavane et s’agite durant son heure sur la scène et qu’ensuite on n’entend plus. C’est une histoire dite par un idiot, pleine de bruit et de fureur, et qui ne signifie rien. »
Mais ce constat désabusé est contredit par le simple fait que nous lisons encore cette tirade. Il suffit de la dire pour comprendre qu’un poète, un créateur, est précisément celui qui tire du bruit et de la fureur une œuvre qui fait sens, qui émeut, qui interroge… Et la réussite de Bob Dylan, celle qu’honore le prix Nobel, c’est d’avoir su donner à son art une dimension populaire : il a offert, à tous ceux qui entendent l’anglo-américain, l’accès à une profondeur poétique que la culture de masse, souvent, ignore ou écrase, quand elle ne la ridiculise pas.
JF Bouthors Ouest-France 15 octobre 2016
Texte complet ICI
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