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13/12/2006

Goûter Dieu

medium_amerind.gifÀ Noël, et même avant, nous allons goûter à toutes sortes de bonnes choses : les repas des Fêtes, les cadeaux, les visites, les souhaits reçus et donnés, etc. Nous allons goûter à la joie des enfants qui ouvrent leurs cadeaux, à celle des pauvres qui prennent un bon repas, etc.

Pourquoi ce temps d'Avent, qui nous prépare à la célébration de la venue de Jésus en notre monde, ne nous serait-il pas donné pour savourer le Seigneur, pour développer davantage notre goût de Dieu, pour découvrir encore plus comme il goûte bon? Le psaume le dit d'ailleurs si bien : « Goûtez et voyez comme est bon le Seigneur. »

Nous sommes si occupés parfois par toutes sortes de choses que nous oublions ce pourquoi nous fêtons Noël. Notre monde, disent les savants, est devenu indifférent à Dieu : il agit comme si Dieu n'était pas là, comme s'il ne s'intéressait pas à lui, comme si, à toutes fins pratiques, il n'existait pas. Alors, les gens se distraient, se divertissent, organisent des fêtes et vivent leur vie comme si Dieu était un illustre inconnu qui n'intervient en rien dans leur vie.

Nous avons besoin de revigorer nos papilles spirituelles, de raffiner notre goût de Dieu. Déguster Dieu comme un bon vin, le savourer comme un bon fruit, le goûter comme un beau cadeau d'amour, quel bel Avent!  

J Beaulac

12/12/2006

La petite valse

08:00 Publié dans Chansons | Lien permanent | Commentaires (0)

11/12/2006

Noël:au bout de l'Avent

Au bout de la route, il n'y a pas la route,
mais le terme du pèlerinage.
Au bout de l'ascension, il n'y a pas l'ascension,
mais le sommet.
Au bout de la nuit, il n'y a pas la nuit,
mais l'aurore.
Au bout de l'hiver, il n'y a pas l'hiver,
mais le Printemps.
Au bout de la mort, il n'y a pas la mort,
mais la vie.
Au bout du désespoir, il n'y a pas le désespoir,
mais l'espérance.
Au bout de l'humanité, il n'y a pas l'homme,
mais l'Homme-Dieu.
Au bout de l'Avent, il n'y a pas l'Avent,
mais Noël.

medium_bougies.jpg

Joseph Folliet, prêtre du Prado

08:00 Publié dans Poèmes | Lien permanent | Commentaires (0)

10/12/2006

Se préparer

medium_imagesCA0BH5S9.jpgNos beaux villages et villes de France se sont illuminés d'or, de vert et de rouge. De petits lutins, pères noël, cadeaux colorés, ont poussé comme de petits champignons sur les fenêtres. Les grands magasins ouvrent spécialement le dimanche... Bref, ça sent Noël à plein nez !
Et pourtant... il nous reste encore du temps ! Du temps que l'on peut mettre à profit pour se préparer à vivre ce grand moment qu'est la Nativité du Christ.
Cette nouvelle année liturgique débute par un temps de réflexion qu'est celui de l'Avent. Il nous amène à considérer ce que la naissance de Jésus a pu appporter à nos vies. A réentendre le OUI de Marie.
Nous préparons Noël par des cadeaux, des décorations,... Et si pour une fois on pensait à se préparer, Nous ?

B Esnault  sur le site des jeunes chrétiens

09/12/2006

Khalil Gibran

 Khalil Gibran est mort à 48 ans... il y a 75 ans...

 « N'oubliez pas que la terre se réjouit de sentir vos pieds nus et que les vents joueraient volontiers avec vos cheveux. »
Khalil Gibran


medium_kahlil-gibran.jpgIssu d'une famille modeste chrétienne, Khalil Gibran suit sa mère qui, aspirant à une vie meilleure, quitte le Liban pour Boston. Nostalgique, il retourne dans son pays et entame des études à l'Ecole de la Sagesse à Beyrouth où il étudie l'arabe et le français, tout en suivant un enseignement religieux et moral. Passionné de peinture, Khalil Gibran décide de s'installer à Paris et d'étudier à l'Ecole des Beaux Arts, ce qui lui permet de rencontrer de nombreux artistes tels Rodin, Debussy, Maeterlinck ou Rostand. Sa mère mourante, il accourt à son chevet à Boston et décide dès lors d'exercer ses talents à New York. Il s'essaie également à la poésie et non sans reconnaissance du public. Son génie créatif lui vaut quelques oeuvres remarquables dont l'incontournable 'Le Prophète', véritable référence spirituelle. Intellectuel engagé, il préside une association à la fois littéraire et politique destinée à aider les pays du Moyen Orient à s'affranchir du joug ottoman. Devenant membre du 'New Orient Society', il a le privilège de rencontrer l'illustre Gandhi.


Extrait de "Le Prophète"

A propos de Religion...

La religion n'est-elle pas tout acte et toute réflexion,
Et ce qui est ni acte ni réflexion, mais un émerveillement et une surprise jaillissant sans trêve de l'âme, même quand les mains taillent la pierre ou tendent le métier à tisser ?
Qui peut disjoindre sa foi de ses actions, ou sa conviction de ses occupations ?
Qui peut répandre ses heures devant lui, disant, "Celles-ci pour Dieu et celles-là pour moi-même ; celles-ci pour mon âme et ces autres pour mon corps" ?
Toutes vos heures sont des ailes qui battent à travers l'espace qui sépare votre moi de votre moi.
Celui qui porte sa moralité comme ses plus beaux habits, serait mieux dénudé. Le vent et le soleil ne marqueront pas de rides dans sa peau.
Et celui qui règle sa conduite selon la morale emprisonne l'oiseau chanteur de son être dans une cage. Le chant le plus libre ne peut passer à travers les barreaux et les grilles.
Et celui pour qui le culte est une fenêtre, que l'on peut aussi bien ouvrir que fermer, n'a pas encore visité la maison de son âme dont les fenêtres sont ouvertes de l'aurore à l'aurore.
Votre vie de tous les jours est votre temple et votre religion.
Chaque fois que vous y pénétrez, emportez avec vous votre être tout entier. Prenez la charrue et la forge et le maillet et le luth. Les choses que vous avez façonnées pour votre besoin ou pour votre délice. Car dans le rêve, vous ne pouvez vous élever au-delà de vos réussites ni sombrer plus bas que vos échecs.
Et prenez tous les hommes avec vous : car dans l'adoration vous ne pouvez voler plus haut que leurs espoirs ni vous abaisser plus bas que leur désespoir. Et si vous voulez connaître Dieu, ne soyez donc pas celui qui résout les énigmes.
Regardez plutôt auprès de vous, et vous Le verrez jouant avec vos enfants,
Et regardez dans l'espace ; vous Le verrez marchant dans les nuages, étendant Ses bras dans l'éclair et retombant en pluie.
Vous le verrez sourire dans les fleurs, puis s'élevant et agitant ses mains dans les arbres.

08/12/2006

Le Téléthon

medium_imagesCAUB8X06.jpgLe P. Santier,évêque de Luçon, fait paraître ce communiqué aujourd'hui dans la presse:

Cette polémique au sujet du Téléthon m’attriste profondément. Dans ma jeunesse, plusieurs années de suite, j’ai accompagné en séjour de vacances des jeunes myopathes dans des institutions des frères de Saint Jean de Dieu. J’ai approché leur souffrance et je comprends ce que représentent, pour les familles d’enfants atteints par la maladie, les recherches thérapeutiques. Nous sommes aux côtés de ces familles et de leurs jeunes, pour qui le Téléthon est source d’un formidable élan de générosité, et les recherches qu’il permet un immense espoir. Nous ne pouvons les décevoir.

Cependant, poser des questions est légitime, ce n’est pas condamner, et ce qui est légal ne coïncide pas toujours avec le moral. La question ne date pas d’aujourd’hui. La recherche génétique doit respecter l’embryon qui n’est pas un objet, mais un être vivant, une personne en devenir ; d’autres recherches thérapeutiques peuvent être faites et qui obtiennent des résultats probants.

Lorsqu’elle dit cela, l’Eglise est dans sa mission du respect de la vie et de la dignité de la personne, de la naissance à la mort. Elle ne cherche pas à polémiquer, mais à éclairer les consciences. Cette situation est un appel au dialogue entre les chrétiens engagés dans le téléthon et les responsables locaux et nationaux de l’A.F.M.

Les catholiques ont leur conscience personnelle et savent bien faire la part des choses. Beaucoup sont engagés dans le téléthon dans leurs communes où celui-ci permet une communion entre générations et entre différentes professions et sensibilités, mais aussi dans le Secours Catholique, les Equipes Saint Vincent de Paul, les Restos du Cœur, la Banque alimentaire. Ils sont présents humblement comme serviteurs, avec d’autres, pour faire reculer toutes les formes de pauvreté, d’exclusion et de souffrance.

Je les en remercie et les encourage, ainsi que tous les hommes et toutes les femmes de bonne volonté.

+ Michel SANTIER

Evêque de Luçon

Le 7 décembre 2006