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10/06/2008

Il est temps

Le Conseil oecuménique des Eglises et les responsables des Eglises de Jérusalem lancent cet appel pour que survienne la paix en Terre sainte.

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Il est temps pour la Palestine.

Il est temps pour les Palestiniens et les Israéliens de partager une paix juste.

 

Il est temps de respecter la vie humaine sur cette terre qu’on appelle sainte.

Il est temps que commence la guérison des âmes blessées.

Il est temps que finissent 60 ans de conflit, d’oppression et de crainte.

Il est temps que la liberté succède à l’occupation.

 

Il est temps pour l’égalité des droits.

Il est temps que cessent la discrimination, la ségrégation et la restriction des mouvements.

Il est temps que ceux qui ont érigé des murs et des barrières aillent en dresser chez eux.

Il est temps de ne plus détruire les maisons des uns tout en construisant celles des autres sur une terre qui n’est pas à eux.

Il est temps d’en finir avec le système deux poids, deux mesures.

 

Il est temps pour les Israéliens d’avoir la sécurité et des frontières sûres, en accord avec leurs voisins.

Il est temps pour la communauté internationale d’appliquer 60 ans de résolutions des Nations Unies.

Il est temps pour le gouvernement israélien d’accepter l’accord offert dans l’Initiative de paix arabe.

Il est temps que tous ceux qui représentent le peuple palestinien participent à l’établissement de la paix.

Il est temps qu’un peuple réfugié depuis 60 ans retrouve ses droits et un foyer permanent.

Il est temps d’aider les colons vivant dans les Territoires palestiniens occupés à s’installer en Israël.

Il est temps pour l’autodétermination.

 

Il est temps que les étrangers visitent Bethléem et d’autres villes prisonnières du mur.

Il est temps qu’ils voient le confort des colonies et le désespoir des camps de réfugiés.

Il est temps que ceux qui vivent sous l’occupation depuis 41 ans ressentent la solidarité nouvelle du monde autour d’eux.

 

Il est temps de nommer la honte du châtiment collectif et d’y mettre fin sous toutes ses formes.

Il est temps de stigmatiser la violence frappant les civils et de garantir que tous soient en sécurité.

Il est temps de libérer les prisonniers et de juger équitablement ceux qui sont légitimement accusés.

Il est temps de réunir les habitants de Gaza, de Cisjordanie et de Jérusalem-Est.

Il est temps que tous respectent les normes du droit international humanitaire et des droits humains.

 

Il est temps de partager Jérusalem, capitale de deux nations et cité sainte de trois religions.

Il est temps que musulmans, juifs et chrétiens soient libres de visiter leurs lieux saints.

Il est temps que les oliviers fleurissent et que leurs fruits mûrissent en Palestine et en Israël.

 

Il est temps d’honorer tous ceux qui ont souffert, Palestiniens et Israéliens.

Il est temps de tirer la leçon des injustices passées.

Il est temps de comprendre la colère qui gronde et d’en éliminer les causes.

Il est temps que ceux qui ont du sang sur les mains reconnaissent ce qu’ils ont fait.

Il est temps de susciter le pardon entre les communautés et de réparer ensemble la terre blessée.

Il est temps de marcher vers l’avenir en tant qu’êtres humains créés à l’image de Dieu.

 

Tous ceux qui sont en mesure de dire la vérité au pouvoir doivent la dire.

Tous ceux qui veulent rompre le silence entourant l’injustice doivent le rompre.

Tous ceux qui ont quelque chose à donner pour la paix doivent le donner.

Pour la Palestine, pour Israël, pour notre monde troublé,

 

Il est temps pour la paix.


04/06/2008

Palme d'or

begaudeau.jpgLa Vendée a des talents...

François Bégaudeau : « Mes véritables racines familiales sont à Saint-Michel-en-L'Herm (Vendée) où ma famille a encore une maison. » : AFP

 

Auréolé de la Palme d'or remise à Entre les murs, le film tiré de son livre, le Vendéen, qui y joue son propre rôle, se considère d'abord comme un écrivain.

Entretien

François Bégaudeau.

Professeur, écrivain, aujourd'hui scénariste et acteur, est né loin de Cannes : à Luçon, en Vendée.

La Palme d'or, vous la vivez comment ?

Quand j'ai vu le gros « bordel » qu'elle a provoqué, j'ai décidé de ne faire aucune émission. J'ai refusé de partir en tournée. Juste après Cannes, je suis allé en résidence d'écrivain trois jours à Fontevraud. Ça m'énerve qu'on parle autant du film avant sa sortie. J'attends octobre pour voir ce que les gens en pensent vraiment.

Où avez-vous rencontré Laurent Cantet, le réalisateur d'Entre les murs, tiré de votre livre du même nom ?

Dans une émission de radio où j'étais venu parler du livre. Il m'a rappelé ensuite pour me proposer d'en faire un film où je jouerais mon propre rôle d'enseignant. Le roman était assez autobiographique, tiré de mon quotidien en tout cas. Il s'en est beaucoup inspiré, tout en apportant sa touche personnelle.

Est-ce que ce succès va changer votre façon d'écrire ?

Non. Des scénarios, j'en ai déjà écrit. Je sais que certains écrivains travaillent en pensant au cinéma, c'est plus lucratif. Mais quand j'écris, j'essaie d'écrire un bon livre, c'est tout. Je travaille actuellement sur deux livres qui paraîtront à la rentrée. Le premier, L'Antimanuel de littérature, est à la fois pédagogique et comique. L'autre est un pur roman dont le titre est encore secret.

Comment vous est venue la vocation d'écrivain ?

Quand je faisais mes études, comme tous les étudiants en lettres, j'avais déjà plus ou moins l'idée d'écrire. Ça s'est concrétisé. J'ai eu la chance d'être publié assez vite.

Vous vous êtes aussi intéressé au rock. Vous étiez chanteur dans le groupe « Zabriskie Point » et aimez, paraît-il l'équipe de Nantes de football...

Il ne faut rien exagérer ! J'ai chanté autrefois dans un groupe, mais c'est loin, tout ça ! Quant aux Canaris, c'est vrai, j'ai été supporter. Beaucoup moins maintenant car ce club n'a plus d'identité.

Revenons au cinéma. Vous avez aussi des liens avec le 7e art à La Roche-sur-Yon.

Six mois après ma rencontre avec Laurent Cantet, je l'ai retrouvé au festival yonnais En route pour le monde, consacré à l'aventure humaine. À la demande de Yannick Reix, son organisateur, je fais partie du comité de programmation. L'an dernier, en tant que critique aux Cahiers du cinéma, j'ai contribué aux débats.

Vous êtes écrivain mais vous êtes aussi engagé... à gauche.

Quand j'étais jeune, j'étais à l'extrême gauche. Maintenant à 37 ans, je suis de gauche. Vous savez, être de gauche, dans le milieu littéraire, ce n'est pas spécialement courageux. Je ne suis pas un de ces intellectuels qui montent sur leurs grands chevaux en toutes occasions. Par contre, j'essaie de fabriquer autant d'égalité et d'équité que possible en donnant accès à la parole et à la responsabilité pour tous.

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Recueilli par

 Marc LAMBRECHTS.

Ouest-France

28/05/2008

Trente bougies

51941523.jpgDes élèves de première et de seconde ont fait une "performance" exceptionnelle à la mesure de l'événement. de leur lycée. (St Joseph de La Roche sur Yon) Une "surprise" offerte à tous et qui a réuni des élèves volontaires d'Arts plastiques, de Théâtre, mais pas seulement !…

Un travail d'équipe pour une prestation artistique unique en hommage au 30 ans du Lycée.

 

 

– Un spectacle "célébration" de 30 minutes pour compter ces 30 années !…

A chaque coup de gong, toutes les minutes, une statue s'est levée et a pris la pose pour une nouvelle année. Et ceci, jusqu'à ce que notre "gâteau d'anniversaire" eût enfin ses trente statues rayonnantes et singulières, fièrement dressées au milieu de l'assemblée pour figurer ces trente bougies que le lycée Saint Joseph avait à souffler !…

 

Derrière ce "geste artistique", ils nous ont offert, avec concentration et détermination, une leçon de patience, d'humilité, de générosité… Grand merci à eux !…

"…La patience apparaît alors comme la reconnaissance de la grâce elle-même, hors de portée de nos méthodes et de nos empressements. La patience n'est plus alors seulement la résignation à la longueur du temps; elle est révélation de Dieu qui entre dans l'âme à son heure…"  ( Revue Christus – L'emploi du temps, N°56, octobre 1967, p.489)

Site du Lycée

25/05/2008

Fête du corps et du sang du Christ

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Évangile selon Jean 6, 51-58

Après avoir nourri la foule avec cinq pains et deux poissons, Jésus disait : "Moi, je suis le pain vivant, qui est descendu du ciel : si quelqu'un mange de ce pain, il vivra éternellement. Le pain que je donnerai, c'est ma chair, donnée pour que le monde ait la vie." Les Juifs discutaient entre eux "Comment cet homme-là peut-il nous donner sa chair à manger ?"
Jésus leur dit alors : "Amen, amen, je vous le dis : si vous ne mangez pas la chair du Fils de l'homme, et si vous ne buvez pas son sang, vous n'aurez pas la vie en vous. Celui qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle ; et moi, je le ressusciterai au dernier jour. En effet, ma chair est la vraie nourriture, et mon sang est la vraie boisson.
"Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi, et moi je demeure en lui. De même que le Père, qui est vivant, m'a envoyé, et que moi je vis par le Père, de même aussi celui qui me mangera vivra par moi.
"Tel est le pain qui descend du ciel : il n'est pas comme celui que vos pères ont mangé. Eux, ils sont morts ; celui qui mange ce pain vivra éternellement."

10/05/2008

Esprit de Pentecôte

479181863.jpgL’Esprit Saint ne manque ni de souffle ni d’audace… C’est ainsi, du moins, qu’en termes humains on peut évoquer le matin de la Pentecôte.

Ce matin-là… où quelques disciples, craintifs et verrouillés, sont devenus, en un instant, des témoins du Christ, libres et enthousiastes. Sans eux les chrétiens n’existeraient pas et je n’écrirais pas ces lignes…

Alors merci aux Douze ! Mais ils ne pouvaient connaître les conséquences de ce coup de folie dont ils ont été sujets, emportés comme dans une tempête qui vous arrache aux amarres les plus solides, pour vous déposer plus loin, le cœur battant et incapable de comprendre sur le champ ce qu’il vous arrive, sauf que…

Une présence vous habite et la voix que vous n’aviez jamais oubliée résonne au dedans et au dehors en vous disant : « N’ayez pas peur, avancez, parlez, criez la Bonne Nouvelle, je suis là avec vous, je vous conduis… je suis l’Esprit de Dieu… votre Dieu… comme le vent je vous entraîne et vous guide vers des terres inconnues, mais le Christ, le vivant, vous y précède »/

Voilà ce qu’ils ont dû entendre et ressentir, les Apôtres. Ce qui est sûr, en tout cas, c’est que tout a commencé là, seuil de la première communauté chrétienne, seuil de l’Eglise qui ne connaissait pas alors les structures qui sont aujourd’hui les siennes. Mais l’Esprit Saint –volonté divine oblige – n’a jamais été embarrassé par les structures, même si, les laissant parfois reposer, il nous conduit à penser qu’elles sont indispensables, sauf que…

A tous les moments où la liberté de la foi risquait quelque étouffement, des hommes et des femmes ont revécu la Pentecôte ^pour notre plus grand bien. Et il y eut tous ces témoins de la foi, ces missionnaires de l’Evangile, saints reconnus ou anonymes, martyrs d’hier et d’aujourd’hui, fondateurs de communautés ou  vivant simplement, au jour le jour, dans l’esprit des Béatitudes et des paraboles. Et puis les conciles de l’Eglise, les mille actes de courage, les mille actes d’amour qui font, en permanence, que cet Evangile du Christ ne peut être rangé au magasin des accessoires de l’Histoire.

Ce matin là… le souffle libérateur a pris le dessus. L’Esprit Saint na manquera jamais d’audace. Attention à nos coups de sommeil…

André Dupleix

 

 

04/05/2008

Medias

 

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La 42 ème Journée mondiale des communications sociales est célébrée ce dimanche 4 mai 2008, dimanche qui précède la Pentecôte. Chrétiens Médias Vendée invite d’ores et déjà les paroisses, les mouvements et les services à s’impliquer et à partager une réflexion commune sur le rôle des médias dans la société, en tant qu’acteurs au service de la vérité qui doit être, ainsi que le souligne le Conseil pontifical des communications sociales, « recherchée et partagée ».

« Les médias, au carrefour entre rôle et service », tel est en effet le thème choisi par Benoît XVI pour cette journée. Le Pape a d’ailleurs publié un message spécifique, le 24 janvier dernier, en la fête de saint François de Sales, patron des journalistes.